- Attaque contre l'ambassade américaine à Beyrouth
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Le 18 avril 1983, alors que le Liban renaissait et se reconstruisait au trêve durant la guerre du Liban, un attentat contre l'Ambassade américaine à Beyrouth provoque un traumatisme effroyable. A 13 heures et 3 minutes exactement, un pick-up chargé d'explosifs s'écrasa contre la porte de l'ambassade. La puissance de déflagration est telle que l'onde de choc se propage à plusieurs kilomètres à la ronde. Selon le témoignage de Robert Bear, les navires américains aux larges du Liban furent même secoués par le souffle de l'explosion.
Le bilan fut lourd : 63 personnes furent tuées, dont 17 américains - parmi eux huit officiers de la CIA dont le chef de la division Moyen-Orient, Robert Ames[1]. Les enquêtes qui suivirent n'ont pas pu véritablement trouver le commanditaire de cet attentat, revendiqué par le Djihad islamique, même si une branche du Fatah, sous les ordres de Téhéran, fut accusée. En effet, dans son témoignage, Robert Bear accuse l'Iran d'être derrière l'organisation du Djihad islamique et que celle-ci ne serait qu'une marionnette que l'Iran utilise pour mener une guerre terroriste à l'encontre des États-Unis. Selon son enquête personnelle, le commanditaire de cet attentat serait Imad Moughniyah, un important membre du Hezbollah.
Les premiers à intervenir peu après l'attentat furent les soldats français du 3ème R.I.M.A, membres de la 9ème D.I.M.A, renforçant grâce à cela les relations entre les Etats-Unis et la France.
Notes
- Robert Bear, La Chute de la CIA. Les mémoires d'un guerrier de l'ombre sur les fronts de l'islamisme, 2002, Folio documents
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