- Arnold von Bruck
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Arnold von Bruck Arnoldus Brugensis La cathédrale Saint-Étienne de Vienne en Autriche, où Bruck travailla et où il écrivit de la musique pour le chœur de la chapelle dans les années 1540Naissance Vers 1500
Bruges ?
Pays-Bas des Habsbourg
Saint-Empire romain germaniqueDécès 6 février 1554
Linz
Autriche
Saint-Empire romain germaniqueActivité principale Compositeur
Arnold von Bruck, aussi Arnoldus Brugensis, né à Bruges (?) vers 1500, et décédé à Linz, le 6 février 1554, est un compositeur flamand et autrichien de l’école dite franco-flamande.
Sommaire
Vie et œuvre
Son nom de famille, Von Bruck (en néerlandais Van Brugge, donc de Bruges) indiquerait une origine brugeoise. À partir d’environ 1510, Von Bruck fut employé par la cour des Habsbourgs à Vienne. En 1527, Arnold von Bruck, prêtre catholique, succéda à Heinrich Finck en tant que maître de chapelle à la cour de Vienne sous le futur empereur Ferdinand Ier. Un de ses premiers vice-maîtres de chapelle fut Stephan Mahu. Après des activités à Ljubljana, Zagreb et Kocevje, il devint chapelain à la cathédrale Saint-Étienne, puis à Linz. Il est certain qu’il occupa son poste de maître de chapelle à la cour des Habsbourgs jusqu’en 1546. La médaille d’honneur frappée pour lui, témoigne du respect qu’on lui porta.
Von Bruck écrivit des motets et des chansons basés sur un cantus firmus. Ses œuvres ont été appréciées par catholiques et protestants. Les paroles de Mitten wir im Leben sind, sa composition la plus célèbre, ont été écrites par Martin Luther. Ses compositions furent publiées par Georg Rhaw en 1544.
Sa chanson à quatre voix sur des paroles allemandes Ich weis mir ein mülnerin appartient à une tradition qui avait produit au moins cinq arrangements polyphoniques d’une chanson probablement d’origine néerlandaise (Ic weet een molenarinne). La mise en musique de Von Bruck semble avoir été fondée sur la voix de basse d’une composition à trois voix du chansonnier manuscrit de Lauwerijn de Watervliet.
La rime imparfaite des paroles allemandes confirme qu’il s’agit d’une traduction et que la chanson néerlandaise est le modèle.
Paroles en langue néerlandaise du chansonnier de Lauwerijn de Watervliet (circa 1505) Traduction libre d'après les paroles de la chanson du chansonnier de Lauwerijn de Wavervliet Paroles allemandes de l’arrangement de Von Bruck Ic weet een molenarijnne
Van herten alzoo fijn
In alle dese landen
En mach gheen scoender zijn.
Rijck God wou zij mij malen:
Goet cooren zal ic huer halen
Wil zij mijn molenarijnne zijn.Je connais une meunière
Dont le cœur est si délicat
Elle ne trouve nulle part
Son semblable.
Ô Dieu, si seulement elle voulait me moudre :
J’obtiendrai pour elle du bon blé
Si elle voulait être ma meunière.Ich weis mir ein mülnerin,
Ein wunderschönes weib.
In allen diesem landen
Ein hübsche mülnerin.
Wolt Got, ich solt ir malen,
Mein körnlein zu ir tragen,
So mal ich dirs wen ich mag.Sélection parmi les œuvres
- 1544, Aus tiefer Not schrei ich zu Dir
- 1544, Christ ist erstanden
- 1544, Es ist das Heil uns kommen her
- 1544, Komm, heiliger Geist, Herre Gott
- 1544, Kommt her zu mir, spricht Gottes Sohn
Liens externes
Références
- (nl)Jan Willem Bonda, De meerstemmige Nederlandse liederen van de vijftiende en zestiende eeuw. Hilversum, Verloren, 1996. ISBN 90-6550-545-8
Catégories :- Compositeur flamand
- Compositeur franco-flamand
- Compositeur autrichien de la Renaissance
- Compositeur autrichien de musique sacrée
- Date de naissance inconnue (XVIe siècle)
- Décès en 1554
- Maître de chapelle
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