- André Jacob (architecte)
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André Jacob Présentation Nom de naissance André Jacob Naissance 31 janvier 1891
ParisDécès 10 avril 1944 (à 54 ans)
KaunasNationalité France Œuvre Distinctions Prix de Rome modifier André Jacob est un architecte français, né le 31 janvier 1891 dans le 9e arrondissement de Paris[1],[2] et mort en déportation le 10 avril 1944.
D'une famille de souche Lorraine, il est le père de la ministre Simone Veil[3].
Sommaire
Formation et études
Son père Édmond Jacob, né à Reims en 1852, était caissier et comptable à la Compagnie parisienne du gaz, tandis que son grand-père Jacques Jacob (1814-1882) était boucher négociant en moutons à la suite de son père, puis marchand de biens immobiliers, marié à Minette Worms, fille d'Elias Worms (1777-1861), chantre de la synagogue de Metz[4]. Sa mère Mathilde Schnerb (1857-1929) était fille de Simon Schnerb un fourreur tchèque qui était devenu bijoutier.
Après des études secondaires à Paris au lycée Rollin[3], il est admis à la section architecture de l'École des beaux-arts dans l'atelier d'Henri Deglane.
Lors de la Guerre de 1914-1918 il est fait prisonnier et il reste en captivité pendant quatre ans[5],[6].
En 1919 il présente le prix de Rome d'architecture, le sujet est « le Palais pour la Ligue des Nations, à Genève », il reçoit le « deuxième second grand prix de Rome » derrière MM Jacques-Louis-René Carlu, Jean-Jacques Haffner, Eugène-Alexandre Girardin et Louis Sollier[7],[8].
« L'académie des beaux-arts a jugé hier
les projets de dix architectes en loge,
concourant pour le prix de Rome. Le su-
jet proposé était : le Palais pour la Ligue
des Nations, à Genève.
Deux grands prix de Rome ont été dé-
cernés à MM. Carlu et Haffner; deux pre-
miers seconds grands prix, à MM. Girardin
et Sollier, et un deuxième second grand-
prix à M. Jacob
(...)
M. André Jacob, né en 1891 à Paris
est élève de M. Deglane[8] »— Journal des débats politiques et littéraires, Journal des débats du dimanche 9 novembre 1919
Il épouse Yvonne Steinmetz le 22 mai 1922 à Paris dans le 9e arrondissement puis s'installe à Nice en 1924. Le couple a quatre enfants : Madeleine, Jean (mort en déportation), Denise et Simone.
Déportation
Il a été arrêté par la Gestapo avec sa femme et sa famille en 1944 à Nice, déporté vers l'Allemagne par le convoi 73[9], dont la trace se perd en Lituanie. La mention de décès sur son acte de naissance indique « Décédé à Kaunas le 10 avril 1944 »[2].
Œuvres
Annexes
Articles connexes
Notes et références
- Ruth Hottell. Simone Veil. Jewish Women's Archive Voir,
- Mairie du IXe arrondissement, acte de naissance no 207 du 3 février 1891
- Hommage aux 27 lycéens juifs du lycée parisien Jacques Decour, victimes de la barbarie, CRIF, 2009. Consulté le 13-03-2010
- Généalogie Magazine n° 282, p. 28-31
- Dosser de recherche - Le père, la mère et le soleil », Contact TV inc. Consulté le 17-03-2010 Marie-Andrée Lamontagne, «
- Simone Veil : Conversation autour d’une vie "très diversifiée" 1/4 », Canal Académie est la radio en ligne de l’association Canal Académie (n° SIREN 48286079800016) présidée par Jean Cluzel, membre de l’Institut., 2009. Consulté le 14-03-2010 Le mois de... Simone Veil, de l’Académie française, première émission - Virginia Crespeau Bookmark and Share, «
- Figaro du 8 novembre 1919 (p. 3)
- Journal des débats politiques et littéraires - Journal des débats du dimanche 9 novembre 1919 (p. 5)
- Convoi 73
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