- Amanite à voile jaune
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Amanite à voile jaune Amanita flavoconia Classification Règne Fungi Division Basidiomycota Classe Agaricomycetes Sous-classe Agaricomycetidae Ordre Amanitales Famille Amanitaceae Genre Amanita Nom binominal Amanita flavoconia
G.F.Atk.Synonymes - Amplariella flavoconia (G.F.Atk.) E.-J.Gilbert
- Venenarius flavoconius (G.F.Atk.) Murrill
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sont disponibles sur CommonsL'Amanite à voile jaune (Amanita flavoconia) est une espèce de champignon toxique, voire mortel, de la famille des Amanitaceae. Il a un chapeau orangé avec, lorsqu'il est jeune, des taches ou des excroissances jaunes, un anneau jaune-orange et un pied allant du blanc à l'orange. Commun et répandu dans toute l'Amérique du Nord, Amanita flavoconia pousse sur le sol dans les forêts feuillues et mixtes, en particulier en association avec les pruches.
Sommaire
Taxonomie
Amanita flavoconia a d'abord été décrit par le naturaliste américain George Francis Atkinson en 1902, en se basant sur un spécimen trouvé dans les bois au nord de Fall Creek, près du lac Cayuga dans l'état de New York[1]. Jean-Edouard Gilbert l'a placé dans le genre Amplariella en 1941[2], alors que, en 1948, William Alphonso Murrill pensait qu'il valait mieux le faire appartenir au genre Venenarius[3],[4] ; ces deux genres ont été depuis réintégrés dans le genre Amanita[5].
L'épithète spécifique flavoconia signifie jaunâtre et conique[6].
Description
Le chapeau est initialement de forme ovoïde, mais à maturité devient convexe et éventuellement aplati. De jaune-orangé à orange vif, il atteint un diamètre de 3 à 9 cm[6]. Les spécimens jeunes sont couverts de verrues jaune qui peuvent s'enlever facilement ou être emportées par la pluie.
Espèces similaires
Cette espèce a souvent été confondu avec A. muscaria, dont certaines sous-espèces sont également de couleur orange[7]. Elle a aussi une certaine ressemblance avec A. frostiana et A. flavorubescens. Une étude de 1982 a conclu qu'une « grande majorité » des spécimens d'herbier étiquetés comme A. frostiana étaient en fait A. flavoconia. L'utilisation des caractéristiques microscopiques est nécessaire pour distinguer clairement les espèces: A. flavoconia a des spores elliptiques amyloïdes, tandis que A. frostiana a des spores rondes, non amyloïdes ; A. muscaria a des spores non amyloïdes, elliptiques. Sur le sol, A. flavorubescens se distingue généralement par la couleur jaune de son chapeau[8].
Habitat et répartition
Champignon mycorhizien commun, Amanita flavoconia pousse en solitaire ou en groupes sur le sol durant l'été et l'automne, dans les bois de feuillus et mixtes. Connu pour préférer les pruches, il est également associé dans les forêts de haute altitude à l'épinette rouge[6].
En Amérique du Nord, Amanita flavoconia a une large répartition et a été recueilli en plusieurs endroits, comme l'Ontario, au Canada[9], l'Iowa[10] aux États-Unis[8] et au Mexique[11],[12] Il a été décrit comme « l'une des espèces d'amanite les plus communes et répandues dans l'est de l'Amérique du Nord. »[13]
Galerie
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Amanita flavoconia » (voir la liste des auteurs)
- (en)Atkinson GF., « Preliminary notes on some new species of fungi », dans Journal of Mycology, vol. 8, 1902, p. 110–19
- (en)Gilbert E-J., « Iconographia mycologica, Amanitaceae », dans Iconographia mycologica, vol. 27, no Suppl. 1, 2008, p. 203–427
- (en)Amanita flavoconia G.F. Atk. 1902, MycoBank, International Mycological Association. Consulté le 11 novembre 2010
- (en)Murrill WA., « Florida Amanitas », dans Lloydia, vol. 11, 1948, p. 99–110
- (en) Kirk PM, Cannon PF, Minter DW, Stalpers JA., Dictionary of the Fungi, Wallingford, UK, CABI, 2008, 10the éd. (ISBN 978-0-85199-826-8) (LCCN 2009285939), p. 27, 722
- (en) Roody WC., Mushrooms of West Virginia and the Central Appalachians, Lexington, Kentucky, University Press of Kentucky, 2003 (ISBN 978-0-8131-9039-6) (LCCN 2002152553), p. 54 Google Books
- (en)Cornell Plant Pathology Herbarium, 2006. Consulté le 29 juillet 2009
- (en) Jenkins DB., Amanita of North America, Eureka, California, Mad River Press, 1986 (ISBN 978-0-916422-55-4), p. 71
- (en)Petersen RH., « Agarics and Boletes from mid-Ontario », dans Bulletin of the Torrey Botanical Club, vol. 90, no 4, 1963, p. 260–64 [lien DOI]
- (en)Martin GW., « Some Amanitas from eastern Iowa », dans Proceedings of the Iowa Academy of Science, vol. 32, 1925/1926, p. 205–18
- (es)
- (es)Ayala N, Manjarrez I, Guzman G, Thiers HS., « Fungi from the Baja California peninsula Mexico III. The known species of the genus Amanita », dans Revista Mexicana de Micologia, vol. 4, 1988, p. 69–74
- (en)Tulloss RE., « Amanita flavoconia G. F. Atk. var. flavoconia », 21 January 2009. Consulté le 29 juillet 2009
Catégories :- Champignon (nom vernaculaire)
- Amanitaceae
- Champignon toxique
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