- Alix Fournier
-
Pour les articles homonymes, voir Fournier.
Alix Fournier Nom de naissance Émile, Eugène, Alix Fournier Naissance 11 octobre 1864
Paris, FranceDécès 12 septembre 1897
Joinville-le-PontActivité principale compositeur
Formation Conservatoire national supérieur de musique Maîtres Léo Delibes, César Franck, Théodore Dubois, Louis Niedermeyer Distinctions honorifiques Prix de Rome en composition musicale Alix Fournier (1864-1897) est un compositeur français.
Sommaire
Biographie
Alix Fournier naît à Paris (10e arrondissement) le 11 octobre 1864. Il est le fils de Marie et Louis Fournier, négociant[1].
Fournier débute ses études musicales à l’école de musique classique et religieuse de Louis Niedermeyer. Il intègre ensuite le Conservatoire de Paris, où il suit la classe d’orgue de César Franck en 1885, celle de composition de Léo Delibes et d’harmonie de Théodore Dubois[2].
Il obtient un premier second grand prix de Rome en composition musicale en 1891, plus haute récompense délivrée cette année-là, pour sa cantate L’Interdit, d’inspiration wagnérienne[3].
En 1892, Stratonice, comédie lyrique sur un poème de Louis Gallet, est récompensé par l’Académie des Beaux-Arts du prix Anatole Cressent. Il est représenté à l’Opéra de Paris le 9 décembre 1892.
Fournier met en musique en 1895 Histoire de chevalerie, légende écrite par Louise Rousseau, écrivain et épouse du directeur de l’école du Parangon à Joinville-le-Pont[4].
Alix Fournier, que Camille Saint-Saëns appelait « le Fou » fut emporté à 32 ans par la phtisie, selon l’écrivain Pierre-Barthélemy Gheusi qui le présentait ainsi : « le magnifique, le révolté à demi génial, le futur grand musicien[5]. »
Il était domicilié à Nice, avec sa mère. Son frère, Maurice Fournier, 38 ans, lieutenant au 112e régiment d'infanterie de ligne, est également en garnison à Nice. Alix Fournier meurt à Joinville-le-Pont le 12 septembre 1897[6].
Distinctions
- Prix de Rome en composition musicale, premier second grand prix en 1891
- Prix Cressent de l’Académie des Beaux-Arts en 1892
Œuvres principales
- Stratonice, comédie lyrique en un acte, poème de Louis Gallet, musique d’Alix Fournier, Paris, Académie nationale de musique, 9 décembre 1892.
Liens externes
Références
- État-civil de Paris
- Site Internet de Musica et Memoria
- Bernadette Fantin-Epstein, Wagner et la Belle époque, le regard de Willy, éditions universitaires du sud, Toulouse, 1999
- Le Ménestrel, volume 61, éditions Minkoff, 1895
- Pierre-Barthélemy Gheusi : Cinquante ans de Paris, mémoires d'un témoin, volume 3 (La danse sur le volcan), Plon, Paris, 1941
- État-civil de Joinville-le-Pont
Catégories :- Compositeur français d'opéra
- Compositeur français de musique classique de la période contemporaine
- Compositeur français de musique classique de la période moderne
- Élève du Conservatoire national supérieur de musique
- Prix de Rome en composition musicale
- Naissance en 1864
- Naissance dans le 10e arrondissement de Paris
- Décès en 1897
- Personnalité de Joinville-le-Pont
- Personnalité de Nice
Wikimedia Foundation. 2010.