- Œstre
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Oestridae
ŒstridéŒstridae (Horse Botfly,
dont la larve est un
parasite intestinal)Classification classique Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Insecta Sous-classe Pterygota Infra-classe Neoptera Super-ordre Endopterygota Ordre Diptera Famille Oestridae Parcourez la biologie sur Wikipédia : La dénomination « Œstre » regroupe des insectes diptères, généralement de grosses mouches surtout répandues dans les régions chaudes, mais aussi tempérées du globe, dont les larves parasitent (endoparasites) l'homme et/ou certains animaux dont les bêtes de somme, bœufs, moutons, des oiseaux... Les larves de certaines des ces espèces provoquent des maladies humaines dites « myases » souvent peu dangereuses pour les animaux, mais dépréciant les peaux.
Sommaire
En zone tempérée
Plusieurs espèces sont citées depuis longtemps comme posant problème pour les animaux d'élevage ou de trait et de charge;
- l'Œstre du cheval (ou de l’âne) ou gastrophile du cheval, dont les noms scientifiques ont été Gastrophilus intestinalis, ou Gasterophilus intesinalis Deg., ou gastrophilus equi (horse bot-fly pour les anglosaxons) ; mouche de 12 à 15 millimètres dont les larves parasitent les équins (cheval, âne)
Il en existe des descriptions différentes pour un même nom d’insecte, qui laissent penser qu’il a pu exister des confusions de classification ou d’identification ;
Le Larousse agricole de 1921 décrit une mouche de couleur jaunâtre à abdomen plus foncé (fig, 830) aux ailes transparentes et traversées en leur milieu par une bande brune. Selon le Larousse, les femelles pondent en été sur les chevaux, les ânes, les mulets, des œufs groupés en paquets blanchâtres collés sur la peau et les poils des animaux. Leurs larves fusiformes par leurs mouvements provoquent des démangeaisons qui inciteraient l'animal à se lécher. Les larves entament alors la seconde partie de leur cycle de vie dans l'estomac où elles se fixent en produisant des ulcérations superficielles. Six à douze mois ensuite, les larves se détachent et, via les excréments, sont évacués dans l'environnement extérieur où elles se transforment en nymphe, d'où émergera un adulte qui recommencera un cycle de parasitisme.
D'autres auteurs[1] présente cette mouche comme un cosmopolite, au thorax plus foncé que l’abdomen et en forme de goutte d’eau, sans mentionner ni décrire la barres colorée sur l’aile. Selon eux, la femelle pond plusieurs centaines d’œuf sur l’hôte (plutôt sur la partie antérieure). La larve sort de l’œuf après que ce dernier a été léché et ingéré. Elle reste plusieurs jours sur la langue et finit sa croissance dans l’estomac avant d’être évacuée via les fèces à l'extérieur où elle se métamorphose, soit dans les excréments ou dans le sol, en pupe.- L'Œestre du mouton (Œstrus ovis) est à l'origine de l'oestridiose du mouton, maladie qui selon le Larousse agricole de 1921 est due à une mouche longue de 10 à 12 millimètres dont la larve parasite le mouton. Sa tête est brune; son corselet (ainsi que l'abdomen), gris jaunâtre marqué de taches noires. Les ailes sont transparentes et marquées de trois points foncés à la base (détail non représenté sur l’illustration du guide des insectes de Zahradnik-Severa, Hatier, 1984de p 310, ni mentionné).
La ponte des femelles, qui a lieu de juin à septembre, se fait autour des naseaux. Les larves rampent vers les sinus frontaux via les cavités nasales, où elles se nourrissent. Si elles sont nombreuses, elles irritent les muqueuses de leur hôte, provoquant des éternuements et des sécrétions (« jetage ») assez abondantes. Cet article et d'autres auteurs citent un comportement de déséquilibre évoquant le tournis, dit « faux tournis » ou vertiges d'œstres chez l'animal parasité.- L'Œstre (ou Hypoderme) du bœuf.
Méthode de lutte
Des badigeons "pas toujours efficaces" d'huiles spéciales (de poisson, de lin dans laquelle on fait macérer diverses plantes, éventuellement additionnées de pétrole, phénol, etc.) ont été utilisés[2].
Quand il s'agissait de myases externes, chez l'Homme comme chez l'animal de « petites pinces à pointes mousses » étaient utilisées pour extraire les larves là où elles étaient visibles et accessibles. On les extrayait aussi en pressant les structure furonculeuses qui trahissent leur gîte. Les plaies étaient autrefois lavées à l'eau phéniquée, crésylée ou lysolée. Aujourd'hui, cette pratique est remplacée par des désinfectants modernes, avec un éventuel traitement antibiotique.
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
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