- États-Unis de l'Afrique Latine
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États-Unis de l'Afrique latine
Les États Unis de l'Afrique latine est une proposition d'union des pays africains de langues romanes envisagée par Barthélémy Boganda, qui y fit allusion pour la première fois en mai 1957[1].
Les pays qui devaient faire partie de cette grande entité étaient l'Angola, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi, la République du Congo, la République centrafricaine, le Tchad, le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale. Mais le projet a été écourté par la mort dans un accident avion de Barthélémy Boganda, le 29 mars 1959[2]. Ce dernier voyait cette union comme un contre-poids à la puissante influence britannique au Sud, avec l'Afrique du Sud, la Rhodésie, le protectorat du Bechuanaland et eu Nyassaland[1].
La plupart des économistes d'aujourd'hui prônent la création d'une telle union qui constituerait un marché puissant et une infrastructure plus viable pour le développement durable, le développement interne et le commerce international[réf. nécessaire].
L'idée des États-Unis d'Afrique latine a été critiqué par Richard Wright dans une introduction aux lecteurs français d'une traduction de son livre White Man, Listen!, sur la base que l'Afrique latine sous-entend Afrique catholique, et que ça créerait une division religieuse contre l'Afrique anglophone, qu'il appelle Afrique protestante. Il envisage plutôt une approche pan-africaine[3].
Notes et références
- ↑ a et b Gérard Prunier, Africa's World War, Oxford University Press, 2009, ISBN 978-0-19-537420-9, pp. 102-103
- ↑ Death of a Strongman, Time. Consulté le 25 mars 2009
- ↑ R. Wright, « To French Readers », Mississipi Quaterly, 42, 4, 1989 (Automne) {1959}
Liens externes
- (fr) Boganda et l'unité africaine par le professeur Max Wallot
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