Éric Dubois

Éric Dubois

Éric Dubois est un poète français, né le 22 juillet 1966 à Paris.


Photographie d'Éric Dubois


Sommaire

Biographie

Éric Dubois est d'ascendance normande et sarthoise par son père (peintre-décorateur) et ch'timie par sa mère ( fonctionnaire ). Sa grand-mère maternelle était petite cousine de Just Évrard (député socialiste du Pas-de-Calais de 1947 à 1962, né en 1898, décédé en 1972, résistant, époux d'Émilienne Moreau, résistante et Compagnon de la Libération, née en 1898 et décédée en 1971) et de Raoul Évrard (député socialiste du Pas-de-Calais de 1919 à 1936, résistant, né en 1879, décédé en 1944).

Éric Dubois a fait des études secondaires au lycée Marcelin-Berthelot (St-Maur-des-Fossés) de 1982 à 1986. Parmi ses camarades de classe : le futur cinéaste et scénariste Martin Valente.

Éric Dubois s'est d'abord fait connaître en tant que poète et lecteur-récitant dans les scènes ouvertes de l'association Poèmes en gros et demi-gros (avec Vincent Jarry, Guy Perrot, Rosine Young, Denis Lavant, Jean-Baptiste Tiémélé...) au théâtre du Lucernaire le dimanche après-midi, à la fin des années 1990. De 1996 à 2002 il a réuni poètes et plasticiens au sein de son association Le Verbe et l'Image.

Il a participé au début des années 2000 aux premières scènes ouvertes Slam avec Pilote Le Hot, Nada, Rouda et bien d'autres slameurs mais depuis 2003 il a rejoint les poètes de l'association Hélices poésie et du Club-Poésie de Champigny-sur-Marne. Il a publié divers recueils de poèmes chez Le Manuscrit (éditions) comme Acrylic blues et Le Canal. D'autres œuvres sont parues entre autres aux éditions Encres Vives comme L'Âme du peintre et Les Mains de la lune ; quant au recueil Estuaires, il est paru aux Éditions Hélices poésie. En 2009, paraît C'est encore l'hiver sur Publie.net, il s'agit d'un livre électronique ou ebook. En 2010 paraît, entre autres, Entre gouffre et lumière chez L'Harmattan (avec une préface de Charles Dobzynski). En mars 2011 paraît Radiographie sur Publie.net, second livre numérique. Fin août 2011 paraît Mais qui lira le dernier poème ? , troisième livre numérique sur Publie.net.

Il participe également à un certain nombre de revues poétiques comme Encres Vives dirigée par Michel Cosem, Les Cahiers de Poésie (animés par Laurent Fels), Les Cahiers de la Poésie (Mondher Ben Milad), Comme en Poésie (Jean-Pierre Lesieur), Mot à maux (Daniel Brochard), Nouveaux Délits (Cathy Garcia), Libelle (Michel Prades), Décharge (Jacques Morin), Poésie/première (Emmanuel Hiriart), Mouvances (Claudine Bertrand), Le Courrier International de la Francophilie (Constantin Frosin) sans compter ses participations à Hélices Poésie, l'association d'Emmanuel Berland et au Club-Poésie de Champigny (dont l'animateur est Pierre Kobel).

Responsable de la revue en ligne Le Capital des Mots (2007-2009 puis reprise été 2010).

Depuis avril 2010 il est co-animateur et chroniqueur dans l'émission Le lire et le dire, le vendredi après-midi à 15h sur Fréquence Paris Plurielle, (106.3 FM Paris).

Critiques

Ce que pensent ses contemporains.

  • Claudine Bertrand (1) : «  Éric Dubois jongle avec les mots, il capitalise sur eux; dans les coulisses, il découvre l’aspect ludique. Comme le souffleur de verre, il triture la matière, la plie, la courbe ou retient son souffle. Il lui faut écrire : une question de vie ou de mort.  »
  • François Bon (2) : « La plus grande difficulté de la poésie est de se risquer dans les zones très simples de notre contact au monde – et que la tension des mots, le sentiment de présence du réel, de la ville même dans ses signes les plus contemporains, recréent au lieu même de cette présence une respiration, un écart. »
  • Charles Dobzynski (3) : «  La poésie d’Eric Dubois est un spécimen original d’une modernité qui a pratiquement largué ses amarres. Une modernité qui désormais est un look plutôt qu’un luxe, nantie de ses emblèmes : www, internet et externet. Délestée de ses images, elle procède à une circumnavigation, au moyen d’une pensée du raccourci, d’une vision soumise au dépolissage. C’est que la poésie n’est plus la capitale des mots, mais sa banlieue. Elle s’exerce au dérèglement raisonné de tous les sens uniques. De toutes fonctions normatives. Elle se situe hors les murs, hors les mesures des métriques. Et justement, c’est là que ça chauffe et que s’entrechoquent les enjeux d’un discours où les notions prennent feu le soir où la société reste en marge.  »
  • Michel Cosem (4) : « Eric Dubois défend la poésie à travers des textes contrastés axés sur la vie quotidienne où se mélangent librement humour, fantastique, passé ou présent. »
  • Jean-Pierre Lesieur (5)  : « Soyons attentif à ce poète qui utilise un langage de tous les jours pour parler de lui, des autres et qui avance les yeux grands ouverts. »
  • Daniel Brochard (6)  : « Il y a une émotion, un mystère à chaque poème, une évidence qui appelle le lecteur à prolonger, en lui, la sensation. »
  • Florence Noël (7) : « Le rythme, le balancement ne sont jamais absents de ses textes qui font mouche. Une belle sensibilité ! »
  • Laurent Fels (8) : « La poésie d’Éric Dubois est la preuve que l’«eidos» peut se convertir en «logos» par un procédé alchimique des plus sublimes. Au-delà du signifiant et du signifié en parfaite symbiose s’esquisse la quintessence de la vie et de l’Art.  »
  • Patricia Laranco (9) : « Une poésie de passion affleurante un peu feutrée, dotée d’une musicalité plutôt mate, sourde ; très personnelle. »
  • Jacques Morin (10) : « La poésie y ondule, mascaret d'encre. »
  • Jean-Paul Giraux (11) : « Une voix parle dans ces poèmes avec la hantise de dire, une voix qui se perd dans les sables du temps à la poursuite d’échos insaisissables autrement que par mots répétés. »
  • Anne-Lise Blanchard (12) : « D'Eric Dubois ,on retient parce que c'est rare la mise à distance de l'écriture par une légère ironie envers soi ( et soi inclus dans l'humanité ), jamais destructrice des autres.Là on ne pratique pas le ressentiment, on se moque de soi...  »
  • François-Xavier Maigre (13) : « Il écrit court, Eric Dubois ! Mais il écrit juste, au plus vital, avec cette façon habile de laisser parler les marges et les blancs, d'opter pour un langage économe et nerveux proche du parler - mais du parler vrai.  »
  • Jean-Luc Despax (14) : « La poésie sobre qui sort de Dubois, riche de mots qui rayonnent et font méditer, est aux antipodes du bavardage hertzien. Dubois doit l’accepter, puisque sa poésie est cohérente. Il faut laisser résonner en nous l’Être et le Néant, prendre le risque que la parole échoue à ramener l’émotion.  »
  • David Réguer (15) : « Eric Dubois est un poète contemporain en quête de notoriété pour être lu, une ambition bien noble pour un artiste : Être lu, en vivre un peu, toucher des doigts ici bas un soupçon de reconnaissance, qui se résume simplement en deux mots : Être médiatique. La poésie est un art majeur dans un monde mineur. Eric Dubois n’a pas choisi un art facile... »
  • Fabrice Thumerel (16) : « Éric Dubois fait partie de ces auteurs qui, de plus en plus nombreux depuis l’avènement en France des réseaux sociaux et de ce qu’on appelle un peu vite la "blogosphère", tablent sur internet pour gagner en visibilité... »
  • François Teyssandier (17) : « La poésie d'Éric Dubois interroge donc le monde qui est le nôtre (ce qui est à la surface des choses et ce qui vibre sous les apparences), mais elle interroge aussi et surtout la poésie elle-même. Elle est une réflexion sur l’écriture, sur ses motivations, ses avancées, ses reculades, ses errances intérieures, ses énigmes existentielles et fondamentales. Pourquoi écrire plutôt que ne pas écrire ? Pour ajouter quelques signes supplémentaires à ce qui existe déjà ? Le poète Éric Dubois n’en sait trop rien, et ne nous assène aucune certitude. En fin de compte, il pose à chaque mot et dans chaque mot des questions, cherche parfois désespérément des réponses. Mais peut-il vraiment les trouver dans la pratique quotidienne de la poésie ? Rien n’est moins sûr. »
  • Gaëlle Josse (18) : «  Les choses et l'envers des choses, le juste perceptible et l'imperceptible, le fugace et l'incertain, l'impression cueillie au vol et offerte au lecteur, dans des vers qui s'entrecroisent, avec des mots dont la simplicité met en tension le contour de ces jours,ordinaires et uniques, dont chacun est sans retour. Dire/comment dire ? Toile de jute et papier kraft plus que brocart et papier de soie, gris d'asphalte et de ciment plus que cinabre et amarante, chardons et pissenlits plus que lys blancs et orchidées, pas d'effet « poétique » appuyé, mais une tonalité sobre, sensible, celle qui naît de l'acuité du ressenti, du mot posé sur la page -ou l'écran-, de l'extrême attention portée aux êtres et aux choses. Radiographie, Dans les comptes du temps/qu’on raye ou qu’on conserve. »

Citations

  • "Les pas ne sont pas attachés/à leur propriétaire// Ils marchent seuls/dans la nuit"

extrait de Les pas in C'est encore l'hiver

  • "Les questions sont / les bâtons du retour// Elles posent les jalons/de la route// Sans savoir"

extrait de Les questions in Radiographie

  • "Tu n'as pas oublié / ces moments de dédire // Et c'est toujours un flux / à maîtriser dans le corset de la langue // " extrait de Mais qui lira le dernier poème ?
  • "Le jour lance des poèmes/à l'embouchure du temps// Et jointe les morceaux épars/

de l'absolu " extrait de Lancer des poèmes in Les mains de la lune

  • "Un instant où tout vacille comme le parfum des jours dans le flacon du temps"

extrait de Le flacon du temps in L'âme du peintre

  • "Dire jeu/ plutôt que je"

extrait de Entre gouffre et lumière

Œuvres

Aux éditions Le Manuscrit

  • Vague à l’âme décembre 2001
  • Acrylic blues janvier 2002
  • Incidences janvier 2002
  • Pavé mouillé mai 2002
  • Poésies complètes- Dix ans de poésie (1992-2002) mai 2002
  • Récurrences mai 2004
  • Le canal, précédé de Le Monolithe septembre 2004

Aux éditions Encres vives

  • L’âme du peintre octobre 2004
  • Catastrophe intime mars 2005
  • Laboureurs janvier 2006
  • Poussières de plaintes (suivi de Poèmes d’automne) mars 2007
  • Robe de jour au bout du pavé janvier 2008
  • Allée de la voûte avril 2008
  • Les Mains de la Lune janvier 2009
  • Estuaires ( seconde édition) avril 2009
  • Le Projet octobre 2009
  • Nous sommes du sel de l'autre février 2010

Aux éditions Hélices

  • Estuaires septembre 2006

Aux éditions Publie.net

  • C'est encore l'hiver avril 2009
  • Radiographie mars 2011
  • Mais qui lira le dernier poème ? août 2011

Aux éditions L'Harmattan


Nombreux textes en revues

Anthologies

Aux éditions Encres vives

  • D'une pierre ou d'une étoile décembre 2004


Aux éditions Le Manuscrit

  • Guide des auteur(e)s Le Manuscrit mars 2006

Aux éditions Clapàs

  • Anthologie poétique Francopolis 2008-2009 décembre 2009

Aux éditions Le Temps des Cerises

  • Et si le Rouge n'existait pas janvier 2010
  • Nous,la multitude janvier 2011

Aux éditions Desnel

  • Pour Haïti collection Anamnésis, mars 2010

Aux éditions Rafaël de Surtis

  • Visages de poésie, Portraits crayons et poèmes dédicacés, Anthologie, tome 3 dessins de Jacques Basse, mars 2010

Aux éditions du Transat

  • Les 807 Franck Garot, avril 2010

Aux éditions Nathalie-Erica Cousin

  • L'almanach d'Eric Nathalie-Erica Cousin, juin 2010 ( auto-édition)


Aux éditions L'Harmattan

  • Poètes pour Haiti collection Témoignages poétiques , janvier 2011

Aux éditions Hélices

  • Poésie sur Marne avril 2007
  • Héliopolis septembre 2008 (CD de chansons solaires)
  • Esprits poétiques n°1- Providence d'écrire juillet 2009
  • Esprits poétiques n°2- Le capital des mots décembre 2009
  • Esprits poétiques n°4- Sortilèges mars 2011

Liens externes

Notes et références



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Éric Dubois de Wikipédia en français (auteurs)

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