- Éric Bertinat
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Éric Bertinat Mandats Député au Grand Conseil du canton de Genève Actuellement en fonction Depuis le 9 octobre 2005 Législature 51e (1985-1988)
56e (2005-2009)
57e (2009-2013)Biographie Date de naissance 1956 Nationalité suisse Parti politique Union démocratique du centre précédemment Vigilants modifier Éric Bertinat, né en 1956 à Genève, est une personnalité politique suisse membre de l'Union démocratique du centre.
Sommaire
Biographie
Horloger-rhabilleur (CFC), diplômé en microtechnique, puis responsable communal de la Protection civile[1], Éric Bertinat est élu député au Grand Conseil du canton de Genève en 1985 sur la liste des Vigilants dont il est le président depuis 1984, (mentionné dans le Quid, 1987) ce qui fait de lui, à 28 ans, le plus jeune président de parti possédant des élus municipaux, des députés et un Conseiller national (Mario Soldini) que le pays ait connu. En 1987, il participe à Paris à un meeting du Front National aux côtés de Jean-Marie Le Pen avant de l'inviter à Genève. Une démarche qui lui vaut de nombreuses critiques au sein de son mouvement[2]. En 1988, il quitte ses diverses fonctions politiques pour se consacrer à sa famille (il est le père de 6 enfants) mais aussi à cause de dissensions internes dans le parti[2].
En 1990, Éric Bertinat rejoint l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) où il élu au comité central de 2000 à 2003. Il adhère à l'UDC au début des années 2000 avant de devenir secrétaire général de la section genevoise de l'UDC, membre du comité central de l'UDC-Suisse (depuis 2002). Il retrouve, 20 ans après, son mandat de député au Grand Conseil (2005). Durant cette législature, il a présidé la commission de l'enseignement supérieur(2007), la commission des affaires sociales (2008) et la sous-commission informatique (2008). En 2009, il est réélu au Grand Conseil. En 2010, il est élu président de la commission des finances. Il est également membre du Bureau du Grand Conseil. La même année, il fonde Perspective catholique, association qui entend appliquer à la Cité le droit naturel et les principes chrétiens, dans le respect de la tradition fédéraliste et populaire de la Suisse. Toujours en 2010, il dépose une résolution[1] proposant de modifier la Constitution nationale pour permettre à des régions frontalières qui le souhaitent de rejoindre la Suisse (nouveaux cantons). En décembre 2010, il est nommé Coordinateur romand pour l'ASIN.
En 2003, il dément être un proche de François de Siebenthal, déclarant toutefois le connaître et partager ses vues sur l'avortement et l'antimaçonnisme[3]. La même année il confie à l'Express la responsabilité évidente de la Franc-maçonnerie dans l'agenda de la vie politique, notamment sur les questions de l'euthanasie, de la libéralisation des drogues, du Pacs[4]. Ces déclarations ainsi qu'un article dans le journal le Temps, lui valent des remontrances de la part de quelques responsables de la section genevoise de l'UDC[5]. Ainsi la fraction UDC du municipal de la ville dénonce unanimement l'hostilité d'Éric Bertinat envers la Franc-maçonnerie[6]. Il répond alors rester perplexe devant un lien maçonnique qui semble être supérieur à celui qui devrait unir au sein d'un même parti[7].
En 2005, il est élu député au Grand Conseil du canton de Genève[8].
En 2007, il a déclaré sur la télévision locale genevoise Léman Bleu que « les homosexuels n'apportent rien à la société car ils sont incapables de se reproduire »[9].
Il a collaboré aux publications suivantes: Le Vigilant, Controverses, Le petit Journal, Una voce helvetica, Alias 2000. Ce périodique qui est issu de la fusion de la Citadelle du Valais et du Petit Journal de Fribourg. Il collabore aussi à Place Publique, publication de la section genève de l'UDC.
Le 11 octobre 2009, il est réélu député au Grand Conseil du canton de Genève[10].
Notes et références
- Les dossiers du canard, La Suisse noir sur blanc: La brêve ascension du lepénisme genevois, p.96
- Tribune de Genève, De Vigilance à l'UDC genevoise, le parcours d'Eric Bertinat, par Nicolas Merckling, 8 juin 2002
- Tribune de Genève, 19 novembre 2003. Le secrétaire général de l'UDC genevoise Éric Bertinat, dont le nom a été cité comme un « proche » de François de Siebenthal, dément: « Je le connais. Mais ce n'est ni un ami ni un copain." Eric Bertinat ne veut pas se prononcer sur la candidature du Vaudois au Conseil d'Etat. "Mais, s'il le faut, je serai avec lui sur d'autres thèmes, pour combattre l'avortement et la franc-maçonnerie. » In
- Coup de barre à droite - L'Express
- Genève Home Informations, 25-26 février 2004. Noyautées par les francs-maçons?,
- « Vous manquez cruellement du devoir de réserve que vous devez respecter et vous n'êtes pas sans savoir que parmi nos membres plusieurs d'entre eux appartiennent à des loges maçonniques. À notre connaissance il n'y a rien de déshonorant à être franc-maçon d'autant plus que ce genre d'activités est plus ouvert qu'il y a quelques années », cité dans Noyautées par les francs-maçons?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004.
- Genève Home Informations, 25-26 février 2004. cité dans Noyautées par les francs-maçons?,
- Résultats sur le site du Grand Conseil
- Sur romandie.com du 23/05/07
- Election du Grand Conseil du 11 octobre 2009, résultats pour l'UDC Genève
Voir aussi
Bibliographie
- Le Canard enchaîné : les dossiers du canard, La Suisse noir sur blanc : La brêve ascension du lepénisme genevois, p.96.
Lien externe
Catégories :- Nationaliste suisse
- Anti-maçonnerie
- Personnalité politique genevoise
- Naissance en 1956
- Naissance à Genève
- Membre de l'Union démocratique du centre
- Militant chrétien
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