- Épizoochorie
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Zoochorie
La zoochorie désigne le mode de dispersion des graines des végétaux se faisant grâce aux animaux. Ce processus présente l'avantage de faire franchir de grandes distances aux graines. Cela favorise l'extension de l'espèce et la diversification de son patrimoine génétique.
Sommaire
Épizoochorie
C'est le transport externe des graines par des animaux.
Ce transport peut-être volontaire comme avec les écureuils ou les muscardins qui rassemblent des graines tels que les glands ou les noisettes pour les enterrer. Lorsque l'animal meurt, qu'il oublie sa cachette ou égare quelques graines, celles-ci peuvent germer.
Parmi les oiseaux, les geais, les sitelles, les bec-croisé des sapins et surtout les pies oublient souvent les graines collectées. De plus, la pie brise les pignons contre les rochers en en perdant souvent dans des anfractuosités.
Mais c'est le plus souvent involontaire pour les graines qui présentent des crochets ou des aiguillons pour s'accrocher aux toisons des animaux. C'est le cas chez la bardane (Arctium lappa), les lampourdes (Xanthium), l'eupatoire (Agrimonia eupatoria)
Le mélèze s'est implanté le long des routes de régions d'Europe en ayant été involontairement transporté par les colporteurs du XIXe siècle
Myrmécochorie
Le transport par les fourmis des graines de certaines plantes myrmécophiles est appelé myrmécochorie. Ces graines sont munies d'une petite hernie riche en substances grasses appelées élaiosome appréciées des fourmis. Elles emportent les graines dans leur nid, consomment l'élaiosome et se débarrassent de la graine encore apte à germer.
Article principal : Plante myrmécophile.Voici quelques espèces concernées : luzula pilosa, la violette (viola odorata), Corydalis ochroleuca, Chelidonium majus, et surtout le ricin (Ricinus communis)
Endozoochorie
Certaines graines sont recouvertes d'une enveloppe charnue qui attirent les animaux pour les ingérer. Elles transitent le long du système digestif en résistant aux sucs et sont disséminées, intactes, dans les déjections de l'animal. C'est le cas des groseilles, des cerises, des fraises, des mûres, de l'if. Et c'est surtout le cas du gui qui ne peut germer que sur les branches d'un arbre et dispose pour cela de graines équipées de filaments visqueux.
Certaines plantes ne germent qu'après que les sucs digestifs des animaux ont ramolli les coques dures de leurs graines.
Références
P. Lanzara, L'univers inconnu des plantes, Elsevier-Sequoia, coll. « Multiguide nature », Bruxelles, 1977, 254 p. (ISBN 2-8003-0203-8)
Voir aussi
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Catégorie : Reproduction végétale
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