- Émile Lahoud
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Émile Lahoud
اميل لحودMandats 10e président de la République libanaise 24 novembre 1998 – 23 novembre 2007 Élection 23 novembre 1998 Réélection 23 novembre 2004 (mandat prorogé) Président du Conseil Rafic Hariri
Salim el-Hoss
Rafic Hariri
Omar Karamé
Najib Mikati
Fouad SinioraPrédécesseur Elias Hraoui Successeur Fouad Siniora (intérim) Commandant des Forces armées libanaises 28 novembre 1989 – 23 novembre 1998 Président Elias Hraoui Président du Conseil Salim el-Hoss
Rachid Karamé
Rachid Solh
Rafic HaririPrédécesseur Michel Aoun Successeur Michel Sleiman Biographie Date de naissance 12 janvier 1936 Lieu de naissance Beyrouth (Liban) Nationalité libanaise Conjoint Andrée Amadouny Enfants Carine (1969), ex-femme d'Elias Murr
Emile Jr. (1975), député au parlement de 2000 à 2005
Ralph (1977)Profession Militaire Religion Chrétien maronite
Présidents de la République libanaise modifier Le général Émile Lahoud (اميل لحود), né le 12 janvier 1936, est un homme politique du Liban. Il fut président de la République du 24 novembre 1998 au 23 novembre 2007. Maronite, il est le fils du général Jamil Lahoud (un des chefs du mouvement pour l'indépendance du Liban) et est né d'une mère arménienne. Il a servi à divers postes de l'armée depuis 1959, y compris celui de commandant de l'armée libanaise de 1989 à 1998.
Sommaire
Prolongation de mandat
À l'issue de son mandat de six ans, en 2004, aucun consensus ne se dégageant pour lui trouver de successeur, la majorité de l'époque envisagea d'adopter une loi organique prolongeant son mandat de trois ans, comme cela avait été fait pour son prédécesseur Elias Hraoui. Les États-Unis y voyant l'assurance du maintien de la présence syrienne au Liban s'y opposèrent, menaçant d'intervenir militairement au nom du Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restauration Act. Agissant en médiateur, la France fit adopter la résolution 1559 laquelle, entre autres, « se déclare favorable à ce que les élections présidentielles (…) se déroulent (…) en dehors de toute interférence ou influence étrangère ». Le Parlement passa outre cette injonction et adopta la loi organique par 96 voix « pour » (incluant Rafic Hariri et son groupe) et 29 voix « contre », c'est-à-dire avec une majorité bien plus forte que s'il n'y avait pas eu la résolution 1559[1].
Polémiques
Pour ses partisans, Émile Lahoud a reconstitué l'armée libanaise à l'issue de la guerre civile en la plaçant au service de l'État et non de communautés ou de factions. Il a également articulé cette armée nationale, encore mal équipée, à la branche militaire du Hezbollah pour constituer une défense efficace.
Pour ses détracteurs, il a laissé s'éterniser la présence militaire syrienne voulue par l'accord de Taëf, de sorte que le Liban s'est longtemps trouvé sous la tutelle syrienne. Ses détracteurs le soupçonnent aussi d'être directement ou indirectement impliqué dans l'assassinat de son ancien Premier ministre Rafiq Hariri avec lequel il entretenait des relations conflictuelles. Ils étayent cette accusation en relevant que, selon la commission Mehlis, les assassins ont joint par téléphone le secrétariat du commandant de la garde présidentielle juste après l'attentat. Sur la base de cet indice, le commandant de la garde présidentielle a été arrêté en septembre 2005 et est toujours incarcéré, même après avoir été blanchi par la commission internationale d'enquête.
Opération israélienne de l'été 2006
Alors que le président Lahoud était très contesté par la rue durant la période dite de la Révolution du cèdre, il est redevenu une personnalité populaire après l'opération militaire israélienne de l'été 2006. Beaucoup voient en lui l'homme qui a sauvé l'unité du pays dans ce moment difficile.
À l'inverse, il est boycotté par une partie de la communauté internationale qui lui reproche de soutenir en sous-main le Hezbollah et de s'opposer à son désarmement.
Divers
Contrairement à ce qui a été un moment affirmé dans la presse française, le président Émile Lahoud n'a pas de lien de parenté avec Imad Lahoud, un protagoniste de l'Affaire Clearstream 2 (voir communiqué de la Présidence en page "discussion").
Les décorations, mentions et félicitations
- The Medal of December 31, 1961
- Lebanese Order of Merit (3rd Grade), 1971
- Medal of Merit and Honor (High Ranking Officer), Haiti, 1974
- Navy Medal (Excellent Grade), 1974
- Tudor Vladimirescu Medal (4th degree), Romania, 1974
- Lebanese Order of Merit (2nd Grade), 1983
- National Order of the Cedar (Knight), 1983
- Lebanese Order of Merit (1st Grade), 1988
- National Order of the Cedar (Officer), 1989
- War Medal, 1991 War Medal, 1992
- National Order of the Cedar (Grand Cordon), 1993
- Medal of the "Dawn of the South", 1993
- The Medal of National Unity, 1993
- Military Valour Medal, 1994
- State Security Medal, 1994
- Commander of the Legion of Honor, France, 1996
- Order of Merit (Senior Officer Rank), Italy, 1997
- Great Cross of Argentina, 1998
- Lebanese Order of Merit (Extraordinary Grade), 1998.
- Order of Al-Hussein Ibn Ali, Jordan, 1999
- Great Collar of Independence, Qatar, 1999
- Order of Saint Misrope Mashtos, Armenia, 2000
- King Abdul-Aziz Collar, Saudi Arabia, 2000
- Great Collar of The Union, United Arab Emirates, 2000
- Great Collar of Mubarak, Kuwait, 2000
- Great Collar of the Nile, Egypt, 2000
- Great Collar of Independence, Qatar, 2000
- Great Collar of the Khalifite Order, Bahrein, 2000
- Order of the White Double Cross (1st Class), Slovakia, 2001
- The "Star of Romania" Collar, 1999, 2001
- Great Cross of the Legion of Honor, France, 2001
- The Al Muhammadi Decoration (Extraordinary Grade), Morocco, 2001
- Order of November the 7th (highest Grade), Tunisia, 2001
- Great Cross of the Grimaldi's Order, Monaco, 2001
- Great Cross of the Redeemer's Order, Greece, 2001
- National Order of Oumaya - Grand Cordon, Syria, 2002
- Badge of the Order of Prince Yaroslav the Wise - 1st class, Ukraine, 2002.
- Grand Collar of the Order of Makarios III, Cyprus, 2002
- National Order of Merit "Al-Athir", Algeria, 2002
- Order of the Republic, Yemen, 2002
- Military Order of Oman - first category, Oman, 2002
- The Order Stara Planina, Bulgaria, 2003
- Gold Olympic Order, 2003
- National Order of the South Cross, Brasilia – Brazil, 2004
- Big Cross of the Ipiranga Order, Sao Paolo – Brazil, 2004
- Order of Merit – Grand Cross with Chain, Hungary, 2004
- Knight Grand Cross of Merit with Gold Star of the Sacred Military Constantinian Order of Saint George, 2004.
- Grand Cross of the Order of Merit, Poland, 2004.
- Order of the Federation - 1st Class (Cordon), Arab Military Sports Federation, 2005.
- Knight Grand Cross of Merit with Gold Plate of the Sacred Military Constantinian Order of Saint George, 2005.
Références
- « Lebanese MPs give Lahoud 3 more years; Amendment passes despite objections » par Nayla Assaf, The Daily Star, 4 septembre 2004.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site de la présidence
- (en)(fr)(ar)Site de l'Armée Libanaise
Chronologie des 11 présidents de la République libanaise depuis son indépendance 1943 1952 1958 1964 1970 1976 1982 1988 1989 1989 1998 2008 Béchara
el-KhouryCamille
ChamounFouad
ChéhabCharles
HélouSoleimane
FrangiéElias
SarkisAmine
GemayelPoste
vacantRené
MoawadElias
HraouiÉmile
LahoudMichel
SleimanPrésidents assassinés :
1982 : Bachir Gemayel (élu)
1989 : René Moawad (en fonction)Catégories :- Général libanais
- Naissance en 1936
- Président du Liban
- Maronites
- Personnalité politique libanaise
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