- Zohra Drif
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Zohra Drif Naissance 1934
Tissemsilt-(ex Vialar)Origine Algérie Allégeance FLN et Zone autonome d'Alger Années de service 1956 - 1962 Conflits Guerre d'Algérie Faits d'armes Bataille d'Alger Autres fonctions Députée Vice-présidente du Conseil de la nation Présidente du Groupe d'amitié Algérie-France modifier Zohra Drif, (arabe : زهرة ظريف) est une femme politique algérienne. Avocate retraitée, elle est sénatrice et vice-présidente du Conseil de la nation.
Elle fut l'épouse de Rabah Bitat, un des neuf chefs historiques du FLN. Elle est considérée comme une « héroïne » de la Révolution algérienne, ayant lutté pour l'indépendance de ce pays et contre sa colonisation par la France ; elle était alors connue notamment pour ses activités dans le « Réseau bombes » lors de la bataille d'Alger, aux côtés d'Ali la Pointe, Hassiba Ben Bouali et Yacef Saâdi, chef de la Zone autonome d'Alger.
Sommaire
Biographie
Enfance et études
Zohra Drif naît en 1934 à Vialar dans une famille bourgeoise. Son père, cadi à Vialar l'envoie terminer ses études à Alger, au lycée Fromentin et par la suite à la faculté de droit d'Alger. Avec la littérature, elle découvre le Siècle des Lumières, la Révolution française de 1789 et les libertés individuelles, ce qui l'amène à réfléchir à la situation en Algérie, révoltée par la colonisation et par la différence de traitement entre colons, indigènes juifs et indigènes musulmans.
Militantisme et prison
Elle milite pour la lutte pour l'indépendance du pays. Le 30 septembre 1956, la cellule dont elle fait partie la charge de placer une bombe dans un café-bar, le « Milk Bar », fréquenté par des Pieds-Noirs : l'attentat tue trois jeunes femmes et fait une douzaine de blessés, dont de nombreux enfants. Arrêtée avec Yacef Saâdi dans le refuge de la rue Caton de la casbah d'Alger, Zohra Drif est condamnée en août 1958, à vingt ans de travaux forcés par le tribunal militaire d'Alger pour « terrorisme ». Enfermée alors au quartier des femmes de la prison de Barberousse, elle est transférée ensuite dans diverses prisons françaises. Elle vit alors dans l'obsession de la peine capitale. En 1960, toujours en prison, elle écrit son témoignage intitulé la Mort de mes frères. Zohra Drif est finalement graciée par le général de Gaulle lors de l'indépendance de l'Algérie en 1962.
Après l'indépendance
Elle est avocate, enseignante, députée et puis vice-présidente du Conseil de la nation, Zohra Drif fait partie des critiques du code de la famille, dès sa promulgation, en 1984.
Elle préside aussi le Groupe d’amitié Algérie-France au Conseil de la nation, le rôle de ce groupe, selon elle : est de « promouvoir des relations d’amitié avec le peuple français », des « relations de confiance » entre parlementaires algériens et français, de « discuter des problèmes qui intéressent nos deux peuples en toute franchise ». Et d’indiquer : « Dès la Déclaration du 1er novembre 1954, le FLN a dit, et cela a été ensuite constant, que nous combattons les forces colonialistes et non le peuple français ».
Articles connexes
Liens externes
- Archives vidéo : Arrestation de Zohra Drif avec son compagnon Yacef Saâdi, journal télévisé de 20 heures du 27 septembre 1957, sur le site de l'INA
- Article de presse : Interview de Zohra Drif : “La France n’en finira jamais avec son passé algérien”, Quotidien Liberté, édition du 4 juillet 2010.
Mandats
Catégories :- Naissance en 1934
- Ministre algérien
- Femme politique algérienne
- Personnalité politique algérienne
- Membre du Front de libération nationale (Algérie)
- Personnalité de la Guerre d'Algérie
- Poseur de bombe
- Personnalité ou groupe récurrent des protestations arabes de 2010-2011
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