- Yvon Le Vaillant
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Yvon Le Vaillant, né à Plougasnou dans le Finistère[Quand ?], est un journaliste français d'origine bretonne, traitant principalement de la religion, des régions et de l'environnement.
Biographie
Yvon Le Vaillant est issu d’une famille de marins très pratiquants. Après des études secondaires à Saint-Pol-de-Léon, il monte à Paris où il aurait débuté à Libération avant de collaborer fréquemment à Témoignage chrétien.[réf. nécessaire]
Vers 1961, l’arrivée de Claude-François Jullien — dont il avait côtoyé le frère en classe — à la tête de la rubrique politique, économique et sociale lui permet d’y collaborer plus activement[réf. nécessaire]. En 1963, il le remplace lorsqu’il est appelé sous les drapeaux. S’imposant par ses reportages, il souhaite, au retour de son ami, pousser Georges Montaron à faire évoluer l’hebdomadaire. Mais le directeur s’y oppose et l’encourage à rejoindre Gilles Martinet à France Observateur ce qu'il fait en novembre 1964.
Prenant en charge les questions religieuses, il traite aussi avec attention de sa région natale, la Bretagne. Catholique progressiste, il apparaît comme extrêmement critique à l’égard de l’institution comme l’illustre sa défense du film La Religieuse (Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot) ou son enquête sur l’Opus Dei en Espagne. Critiquant « les nouveaux bien pensants » (18 mars 1965) ou les rapports entre les évêques et le patronat (9 mars 1966), il se fait l’écho de la modernisation entreprise du côté de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) (6 mai 1965) ou des prêtres-ouvriers (27 octobre 1965).
Il traite aussi de la question de l’électorat chrétien (11 novembre 1965) et breton (5 janvier 1966) puis des mouvements sociaux et étudiants en 1968. Cette année-là, il fait partie des principaux animateurs de la contestation interne à la direction du journal[réf. nécessaire]. Cela lui vaut une rancune tenace de la part de cette dernière d’autant plus que, ne souhaitant pas se mettre à mal avec l’Église, elle voit d’un mauvais œil ses articles irrespectueux vis-à-vis de l’institution[réf. nécessaire].
L’arrivée, en avril 1969, de son ancien collègue Claude-François Jullien et également spécialiste des affaires religieuses, plus souple et moins critique à l’égard de l’institution[1], permet sa mise à l’écart au début des années 1970.
Le livre qu’il publie avec son épouse sur l’Opus Dei en 1971 constitue donc une de ses dernières enquêtes sur l’Église. Il se réfugie alors dans la rubrique « province ». Le regard qu’il porte alors sur la Bretagne n’est sans doute pas étranger à sa sensibilisation, après la marée noire (avril 1978), aux questions d’environnement, de pollution et de nucléaire. Il se fait ainsi l’écho du combat de Greenpeace dans “Les justiciers de la mer” publié le 3 mars 1980.
Bibliographie
- Yvon Le Vaillant, Anne Le Vaillant, Sainte maffia : le dossier de l'Opus Dei, Paris : Mercure de France, 1971, 375 p.
- en collaboration avec Claude Angeli, Paul Gillet et al., Les héritiers du Général : recensement et diagnostics, Paris : Denoël, 1969, 235 p.
Sources
- François Kraus le 12 juillet 2004[réf. incomplète]. D’après Christiane Duparc dans son entretien avec
Catégorie :- Journaliste français
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