- Yalimapo
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Awala-Yalimapo
Awala-Yalimapo Administration Pays France Région Guyane Département Guyane Arrondissement Arrondissement de Saint-Laurent-du-Maroni Canton Canton de Mana Code Insee abr. 97361 Code postal 97319 Maire
Mandat en coursJean-Paul Fereira
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Ouest guyanais Site internet Awala-yalimapo.fr Démographie Population 1 198 hab. (2006) Densité 6 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 9 m Superficie 187,4 km² Awala Yalimapo est une commune française de Guyane (code postal 97319), située à l’extrême Nord-Ouest de la Guyane, à plus de 60 km de Saint-Laurent-du-Maroni.
Sommaire
Toponymie
Awala (awara) est un mot kali'na qui désigne un palmier (Astrocaryum Vulgare) et, en français, le fruit de celui-ci.
Géographie
Localisation
À environ 22 kilomètres de Mana, à l'extrême nord-ouest de la Guyane française, la commune s'étend entre l'embouchure du fleuve Mana et du Maroni, peu avant l'estuaire du fleuve. Le territoire communal est délimité :
- au nord, par l'océan atlantique;
- à l'ouest, par le Maroni;
- au sud par la crique canard puis par une ligne s'étendant selon une direction sud-est rejoignant le C.D 9;
- à l'est, par une ligne traversant la Pointe Isére puis le C.D 22 et longeant ensuite le C.D 9 jusqu'au lieu dit "St Antoine"
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont les suivantes:
Géologie et relief
Hydrographie
La commune se trouve sur les rives du Maroni et de l'Océan Atlantique.
Climat
Le climat y est de type tropical.
Urbanisme
Morphologie urbaine
La commune regroupe deux villages amérindiens :
- Awala, sur le littoral près de l'embouchure du Maroni. Une communauté d'indiens kali'na y vit.
- Yalimapo
- et le hameau de Possoly (crique coswine)
Voies de communication et transports
Logement
En 2006, il y avait 324 logements à Awala-Yalimapo. Parmi ceux-ci 83,3 % sont des résidences principales, 8,3 % des résidences secondaires et enfin 8,3% des logements sont vacants[1].
Évolution du nombre de logements par catégorie
1967 1974 1982 1990 1999 2006 Résidences principales 60 76 73 112 176 270 Résidences secondaires, logements occasionnels 3 2 10 57 14 27 Logements vacants 28 0 34 7 13 27 Total 91 78 117 176 204 324 Sources des données : INSEE[2] De même, la même année, 91,5 % des personnes sont propriétaires et 4,8 sont locataires[1].
Les logements se répartissent entre maison individuelle et appartement représentant respectivement 90,7 % et 0,6 %. Enfin le parc immobilier se compose de 28,5 % de 1 pièce, 22,6 % de 2 pièces, 20,0 % de 3 pièces, 14,1 % de 4 pièces et 14,8 % de 5 pièces ou plus[1].
Il est à noter que 13,3 % des logements sont des habitations de fortune, 1,5 % sont des cases traditionnelles et 27,8 % sont des maisons ou immeubles fait de bois[1]. Enfin, seulement 5,2 % des logements ont le tout à l'égout, 1,5 % ont l'eau chaude et 44,8 % ont de l'électricité[1].
Histoire
La commune a été administrativement créée le 31 décembre 1988 par sa séparation de la commune de Mana, souhaitée par les populations Kali'nas des villages d’Aouara et des Hattes qui avait autrefois accueillis un camp dépendant du bagne de Saint-Laurent-du-Maroni.
Dix ans après, en 1999, la population d'Awala-Yalimapo était estimée à 887 habitants, mais avec un taux d’accroissement de + 3,4% par an. La population avait déjà augmenté de 1982 à 1990 suite aux conflits armés du Suriname qui ont poussés des familles entières de la région d’Albina et de Galibi à s'établir en Guyane à Awala Yalimapo. En 2000, environ 60% de la population a moins de vingt ans.
Politique et administration
Tendances politiques
La commune a une tendance politique de gauche. En effet, l'actuel maire de Awala-Yalimapo, Jean Paul Fereira, fut élu sous l'étiquette divers gauche et ce depuis l'année 2001.
Administration municipale
Le maire actuel est Jean Paul Fereira, [Divers gauche], vice-président du conseil régional de Guyane
La commune a été créée par la volonté des habitants de garantir leurs droits territoriaux. L'espace foncier est géré conjointement par l'autorité communale et coutumière. L'autorité coutumière dispose d'un arrêté reconnaissant ses droits d'usages collectifs exclusifs.
Le Chef Michel Therese a été élu par la population de Awala. Le chef Daniel William a été élu par la population de Yalimapo. Les conseils coutumiers bénéficient de l'appui des organisations mandatées et membres de la Fédération des Organisations Autochtones de Guyane-FOAG (membre pour la Guyane française de la COICA).
Afin de trouver le consensus sur cette gestion partagée, une commission a été mise en place "la commission mixte commune-communauté" par la délibération no 51.01 du conseil municipal, le 26 juillet 2001.
Liste des maires
Liste des maires[3] Période Identité Parti Qualité 2001 en cours Jean-Paul Fereira divers gauche Conseiller régional Population et société
Démographie
Enseignement
Il n'y a pas d'école sur le sol communal.
En 2006, la population scolarisée comprenait, par tranche d'âge, 69.8 % des enfants de 2 à 5 ans, 96.2 % des enfants de 6 à 14 ans, 80.0 % des 15 et 17 ans, 17.8 % des 18 à 24 ans, 0 % des 25 à 29 % et 1.0 % des plus de 30 ans[5].
Sur l'ensemble de la population non scolarisée, 1,9 % sont titulaires d'un CEP, 7,4 % du BEPC, 18,3 % du CAP ou du BEP, 4,2 % du BAC ou un équivalent, 1,7 % d'un BAC +2 et 1,4 % d'un diplôme de niveau supérieur. 65,2 % de cette population n'a pas de diplôme[5].
Santé
Sports
Cultes
Économie
Emploi
Culture et patrimoine
Monuments, lieux touristiques et musées
- Centre d'études et de protection des tortues marines à Yalimapo.
- Écomusée. Centre WWF : exposition sur les tortues marines, écloserie.
- Ancien bâtiment datant de l'époque du bagne.
- Vestiges du bagne de la crique Coswine.
Gastronomie
- Cassave ou galette de manioc (alepa en langue kali'na).
- Journée du Manioc organisée chaque année en mai.
Patrimoine environnemental
Awala-Yalimapo est connu pour la plage des Hattes, longue de 5 kilomètres où des centaines de tortues luth viennent pondre. Cette plage est l'une des dernières grandes zones de ponte de tortues luths. D'avril à juin environ, ce sont les tortues luth, vertes et olivâtres qui se succèdent pour venir y pondre. Le site est protégé par la mise en place de la réserve naturelle de l'Amana, mais le braconnage des tortues ou de leurs œufs, bien qu'il ait été réduit s'y poursuit, notamment par l'existence d'une demande. Les cas de violence restent toutefois marginaux. La pêche illégale reste un danger potentiel pour les tortues marines.
Patrimoine culturel
Durant la période de juillet à août, se réalisent des manisfestations de cérémonies traditionnelles : Omakano, Epekotono (cérémonie de levée de deuil). La culture reste très vivace et la langue régionale est largement pratiquée.
Artisanat kali'na
- Vannerie : yamatu (panier à couvercle)
- Mule (petit siège traditionnel), malaka (maraca), popiki (poupée), ankysa, petits animaux en terre cuite (kawana, tortue luth).
Manifestations culturelles et festivités
En 2005, Awala-Yalimapo a accueilli le 7e congrès de la Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (COICA).
La commune organise des évènements de plus en plus fameux : festival kiyapane (juillet), jeux kali'na (décembre).
Personnalités liées à la commune
Notes & références
- ↑ a , b , c , d et e Marché immobilier, source INSEE
- ↑ Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par le [1]
- ↑ Préfecture de Guyane - Bienvenue
- ↑ Awala-Yalimapo sur le site de l'Insee
- ↑ a et b Recensement de la population française de mars 1999, fiche profil (Formation : scolarisation et diplômes) sur recensement.insee.fr. Consulté le 19 septembre 2009
Compléments
Article connexe
Liens externes
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