- Yakovlev Yak-23
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Yakovlev Yak-23
Yak-23 des Forces armées polonaises dans un musée.Constructeur Yakovlev Rôle Avion de chasse Premier vol 8 juillet 1947 Mise en service 1949 Date de retrait 1956 Nombre construits 310 Équipage 1 pilote Motorisation Moteur Klimov RD-500 Nombre 1 Type Turboréacteur Poussée unitaire 15,6 kN Dimensions Envergure 8,73 m Longueur 8,12 m Hauteur 3,31 m Surface alaire 13,5 m2 Masses À vide 1 980 kg Avec armement 3 384 kg Performances Vitesse maximale 923 km/h Plafond 14 800 m Rayon d’action 1 400 km Armement Interne 2× mitrailleuses Nudelman-Suranov NS-23 de 23 × 115 mm (puis 2× Nudelman-Rikhter NR-23) avec 90 coups chacune modifier Le Yakovlev Yak-23 (Code OTAN : Flora) fut un chasseur à réaction développé par l'URSS.
Histoire
Le Yak-23 fut développé comme chasseur léger à réaction, sous la propre initiative de Yakovlev. Il fut inspiré par les Yak-15 et Yak-17 et reprenait leur concept original avec le moteur à l'avant du fuselage et l'échappement sous le cockpit, mais la conception était nouvelle. Le Yak-23 utilise la copie soviétique du moteur anglais Rolls-Royce Derwent V, produit sous le nom Klimov RD-500. Il effectua son premier vol le 8 juillet 1947. Après des essais en vol convaincants, il fut approuvé par l'Armée soviétique en 1948 et sa production en série fut lancée. On lui reconnut une excellente manœuvrabilité, une bonne accélération et des capacités au décollage et en ascension grâce à un excellent ratio poussée/poids. Ses failles étaient une mauvaise stabilité aux environs de Mach 0,8 et un manque de pressurisation du cockpit. Bien qu'il fût l'un des meilleurs chasseurs à réaction à aile droite, il était inférieur aux nouveaux chasseurs à aile en flèche.
Le premier appareil fut produit dans une usine de Tbilisi en octobre 1949. A la fin de 1949, il entra en service dans l'Armée de l'air soviétique et fut également exporté en 1949-1950. Le Yak-23 fut rapidement remplacé par le MiG-15 plus complexe, mais qui offrait de meilleures performances. Au total, seulement 310 Yak-23 furent produits avant que la production ne cesse en 1950. Une version biplace le Yak-23UTI fut développée, avec un cockpit pour l'instructeur vers le nez, mais seule une petite série fut produite.
Un petit nombre de Yak-23 fut exporté vers la Tchécoslovaquie (21 renommé S-101), la Bulgarie, la Pologne (environ 100), la Roumanie, la Hongrie, l'Albanie. La Pologne et la Tchécoslovaquie acquirent la licence du Yak-23, mais la production ne commença jamais à la faveur du MiG-15.
Les Yak-23 furent retirés du service en 1951 en Union Soviétique et en 1956 dans le reste du Pacte de Varsovie. Ils n'entrèrent jamais en combat.
Un Yak-23 a été étudié par les services secrets des États-Unis, avec l'aide de la Yougoslavie, en novembre 1953. il s'agissait du Yak-23 Roumain piloté par Mihail Diaconu qui avait fait défection avec le 24 juin 1953. L'avion arriva démonté à l'Air Force Test and Evaluation Center à Wright Field près de Dayton, Ohio. Il fut remonté et rendu opérationnel pour plusieurs vols d'essais, camouflé avec mes marquages US. Des efforts avaient été faits pour garder l'identité de cet avion secrète en ne volant qu'au petit matin. A une occasion, il fut dépassé sur un taxiway par une formation de F-86, dont les pilotes s'interrogèrent sur l'identité de cet avion. L'histoire raconte qu'ils furent persuadés qu'il s'agissait d'un Bell X-5, qui avait une configuration similaire. A la fin de l'évaluation, l'avion fut démonté et renvoyé en Yougoslavie avec sa peinture et ses marquages d'origine[1].
Notes et références
- Romanian Cold War Defections » sur ACIG, 17 avril 2008. Consulté le 17 octobre 2011 Adrian Roman, «
Voir aussi
Catégories :- Avion militaire soviétique ou russe
- Avion militaire de la Guerre froide
- Avion de chasse
- Yakovlev
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