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Bagne de Rochefort
Le bagne de Rochefort était un établissement pénitentiaire qui a définitivement fermé ses portes en 1854, au début du Second Empire.
Sommaire
Histoire
Après la suppression du corps des galères en 1748, on ouvrit d'abord le Bagne de Toulon, le plan pour ouvrir le bagne de Rochefort existait déjà mais ce ne fut qu'en 1766/1767 qu'on le réalisa. Il fut mis en service en tant que bâtiment pénitencier en 1777[1]. Ce bagne faisait partie des trois "grands bagnes" qui, avec Toulon et Brest, avaient une réelle importance.
Le bagne de Rochefort avait été conçu pour accueillir 500 forçats, mais il en abrita jusqu'à 2500.
Après la création des bagnes coloniaux, il fut envisager de fermer celui de Rochefort qui ferma définitivement ses portes en 1854[2].
Quelques bâtiments subsistent encore aujourd'hui, étant occupés par une entreprise de la ville.
La vie au bagne
La vie au bagne de Rochefort ne se distinguait sans doute pas de la vie des autres bagnes. Mais on n'en sait aujourd'hui presque rien, car il n'existe qu'un plan aquarellé du bagne et un manuscrit intitulé "Souvenirs du bagne", rédigé en 1841, par un forçat nommé Jean-Joseph Clemens, ainsi qu'un rapport, certes superficiel, décrit par M.A. GAUTIER dans sa célèbre statistique du département de la Charente-Inférieure[3]. Ce qui distinguait ce bagne de ceux de Toulon ou Brest, c'est que l'on y dirigea presque seulement des condamnés à perpétuité.
Notes et références
Liens externes
Trois images des "Souvenirs du Bagne" :
- Le ferrage
- Même scène, reconstruit d'après le dessin
- La salle des condamnés à perpétuité
- La bastonnade
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