- Wild-boaring
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Le wild-boaring est une variante du canyonisme, dont la caractéristique principale est de se dérouler dans un cadre sauvage et inhospitalier.
Sommaire
Présentation
Le wild-boaring découle essentiellement de l’aspect exploratoire inhérent au canyonisme , qui s’est rapidement trouvé étouffé, dans les pays occidentaux, par la colonisation systématique de la plupart des grands canyons.
Le wild-boaring est une descente de canyons sauvages et buissonnants, difficiles d’accès, et constitue en quelque sorte l’antithèse de l’image commerciale du canyonisme véhiculée par les médias (sauts et toboggans dans une eau limpide ruisselant dans un pur cadre rocheux ensoleillé). Le terme "wild-boaring" est lui-même une ironie vis-à-vis des sports à la mode en "ing", inspiré de "canyon-sanglier", souvent utilisé aussi pour définir ce genre de canyon (wild-boar = sanglier). Ces canyons sont aussi appelés "carabouze", terme plus péjoratif ou encore "bartasséger" dans le sud de la France.
Cette activité peut constituer une alternative au canyonisme classique pendant les périodes de pluie, car les canyons classiques deviennent impraticables avec l'augmentation du débit, alors que les canyons sujets au wild-boaring peuvent se mettre à couler modérément. Il ne faut toutefois pas confondre avec les véritables canyons secs surcreusés et non buissonnants des massifs calcaires très perméables, où l'eau d'infiltration circule en sous-sol, car les crues y sont au contraire redoutables.
Type des canyons descendus
Les canyons pratiqués sont donc souvent peu aquatiques, parfois secs avec quelques vasques d’eau croupie. La progression est rendue difficile par la présence de diverses espèces végétales épineuses, notamment les ronces, mais d’autres plus héliophiles comme l’aubépine, ou au contraire familières des lieux froids comme le houx, ou ombragés comme les orties. Il est donc conseillé de porter des lunettes de protection claires pour les passages très buissonnants. Une machette ou des outils de taille (sécateur, scie de jardinier) peuvent être utiles pour dégager les départs de rappel.
Équipement
Ces canyons étant très peu parcourus, l’équipement[1] en place est généralement très vétuste, voire inexistant. Il est donc impératif de maîtriser l’installation de points d’amarrages[2] et de disposer d’une bonne réserve de corde à couper[3] ou de sangle afin de pouvoir mettre en place des amarrages naturels[4]. Cette activité peut paraître rebutante mais présente un aspect aventureux séduisant, et peut permettre de se faire la main sur place pour les travaux d’équipement avant d’aller ouvrir des canyons vierges dans des contrées reculées.
Notes et références
- Ensemble des installations permanentes à usage des canyonistes, essentiellement amarrages.
- rappel peut être installé pour descendre une verticale. Point sur lequel un
- Corde dynamique destinée à être utilisée pour faire des amarrages naturels ou des mains courantes à demeure.
- Amarrage installé sur un arbre ou une aspérité rocheuse, n'utilisant pas les pitons ou les chevilles métalliques.
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