- Victor Guépin
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Victor Guépin, né le 4 mars 1764 à Pontivy (département du Morbihan), et mort le 17 mars 1818 à Pontivy, est un avocat et un homme politique français, administrateur du district de Pontivy pendant la Révolution et député à la Chambre des Cent-Jours (1815).
Victor Guépin est le père d'Ange Guépin.
Biographie
- Débuts de la Révolution
Victor Guépin étudie le droit à Rennes.
Le 28 décembre 1788, il signe l'acte d'adhésion des étudiants en droit et jeunes citoyens de la province de Bretagne aux délibérations prises par l'assemblée du tiers état à l'hôtel de ville de Rennes. Devenu avocat suppléant à Pontivy, il y est un des premiers membres du Comité révolutionnaire qui remplace la municipalité le 4 août 1789 ; il est ensuite un des délégués dans les cérémonies des Fédérations (janvier-février 1790). Elu le 14 novembre 1789 secrétaire de la municipalité, il est nommé administrateur du district le 16 septembre 1791 puis procureur de la commune.
- La République
Le 22 juin 1792, Guépin signe avec 79 autres citoyens actifs une adresse pressant Louis XVI d'être fidèle à la Constitution ; le 28 août, il est un des 54 citoyens du Morbihan désignés comme électeurs à la Convention et le 25 novembre, il est maintenu à la tête du district de Pontivy.
En mars 1793, il dirige la défense de la ville attaquée par 12 000 paysans qui refusent de se soumettre à la levée de 300 000 hommes votée par la Convention ; le soir du 15 mars, les révoltés sont en déroute. Ce succès vaut à Pontivy d'être citée à l'ordre du jour de la Convention.
Quand ils apprennent l'arrestation à Paris de 29 députés girondins, le 2 juin 1793, beaucoup de Bretons sont indignés et un Comité central dont fait partie Guépin est constitué à Rennes. En février 1794, le représentant en mission Prieur de la Marne fait arrêter Guépin et ses collègues ; ce n'est qu'en novembre, bien après le 9 thermidor, qu'ils sont relâchés.
Nommé membre du directoire du district de Pontivy le 2 janvier 1795, Guépin devient le 18 novembre un des commissaires du canton. À ce titre, il recherche les prêtres réfractaires et les soldats déserteurs, car il craint que ceux-ci ne parviennent à organiser une nouvelle chouannerie. Le 21 mars 1797, il se retire des affaires publiques mais, tout en exerçant sa profession d'avocat, il continue de s'intéresser à la politique.
- Les Cents-Jours
Elu le 10 mai 1815, député de Pontivy à la Chambre des Cents-Jours, il remet le 29 à Napoléon l'adresse de son collège électoral ; il siége aux côtés de Manuel et de La Fayette.
Il a eu sept enfants et a aussi pris en charge l'éducation morale du fils de sa cousine germaine, Louis-Adolphe Robin-Morhéry, envoyé au lycée de Pontivy.
Catégories :- Naissance en 1764
- Décès en 1818
- Naissance à Pontivy
- Député de la Convention nationale
- Ancien député du Morbihan
- Personnalité bretonne du XVIIIe siècle
- Personnalité bretonne du XIXe siècle
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