- Valérie Boyer
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Valérie Boyer Parlementaire français Date de naissance 11 juin 1962 Mandat Députée Début du mandat 20 juin 2007 Circonscription huitième circonscription des Bouches-du-Rhône Groupe parlementaire UMP Ve République modifier Valérie Boyer est une femme politique française, née le 11 juin 1962 à Bourges (Cher).
Cadre du secteur hospitalier, elle est élue députée Union pour un mouvement populaire des Bouches-du-Rhône en juin 2007. Elle est également adjointe au maire de Marseille.
Sommaire
Biographie
Née à Bourges, Valérie Boyer est la fille de Gabriel Boyer, né à Mostagamen en Algérie en 1921 et de Lucienne Borg né à Tunis en 1932. Divorcée, elle est mère de trois enfants.
- Parcours universitaire et professionnel :
Après une classe préparatoire hypo-khâgnes option lettres modernes au lycée Marcelin-Berthelot, Valérie Boyer acquiert également le diplôme de l'Institut d'Etudes Politiques d'Aix-en-Provence, section service public. En parallèle, elle effectue une licence d'anglais et d'espagnol LEA à l'université d'Aix-en-Provence et l'Ecole du Louvre (fondation Rachel Boyer). Afin d'obtenir une meilleure connaissance du système de santé français, elle entre au CNESSS, Centre national des études supérieures de sécurité sociale à Saint-Etienne sur concours national dont elle ressortira diplômée en 1987 (25ème promotion).
Après le CNESSS, Valérie Boyer commence sa carrière à la Caisse nationale Vieillesse des travailleurs salariés à Paris. Par la suite, à la CPCAM des Bouches-du-Rhône à Marseille, elle occupe différentes fonctions (relations avec les professionnels de santé, suivi des relations conventionnelles puis responsable du service des établissements de santé).
En 1997, elle est recrutée par le Préfet sanitaire dont elle sera la collaboratrice à l'Agence régionale de l'hospitalisation en tant que secrétaire générale. Elle a également été chargée de cours à l'IEP d'Aix-en-Provence en droit et histoire de la sécurité sociale et de la santé au niveau maîtrise/DEA/ prépa ENA-CPAG.
- Parcours politique :En 2001, Valérie Boyer rejoint l'équipe de Jean-Claude Gaudin à la mairie de Marseille où elle est élue conseillère des 13ème et 14ème arrondissements de Marseille et conseillère communautaire.
En 2004, elle est investie par l'UMP/UDF pour les élections cantonales pour le canton des Olives, secteur détenu depuis des générations par la famille PS Masse et, malgré un contexte très difficile, pour la première fois, la formation qu' elle représente arrive à passer le second tour des élections, en seconde position devant le Front national.
En 2007, Valérie Boyer est élue députée de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône, aujourd'hui redécoupée. Elle bat le PS Christophe Masse sur un territoire historiquement à gauche, circonscription détenue pendant près de 70 ans par la même famille politique et la même famille. Un mois après son élection, Valérie Boyer est nommée secrétaire nationale de l'UMP chargée de la santé. Depuis 1945 avec l'élection de Germain Poinso-Chapuis, c'est la première fois qu'une femme de droite est élue députée.
Lors des municipales de 2008, elle est tête de liste dans les 13ème et 14ème arrondissements sur la liste "Partager la réussite de Marseille avec Jean-Claude Gaudin". La liste qu'elle conduit apporte trois adjoints au maire et sept adjoints d'arrondissement, elle participe ainsi à la victoire de la droite et du centre aux municipales. Valérie Boyer devient la huitième adjointe au maire, déléguée au Grand Projet de Ville, aux projets de rénovation urbaine et au Contrat urbain de cohésion sociale. Elle porte le plus grand projet de rénovation urbaine d'une ville en France
Mandats électoraux
- Députée de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône (quartiers Est de Marseille) :
A peine élue en juin 2007, Valérie Boyer est rapidement devenue une parlementaire très active. Auteure de plus de trente propositions de loi, de centaines d'amendements, dont plusieurs ont été repris dans divers textes, de plusieurs rapports législatifs ou d'information, son groupe à l'Assemblée nationale fait régulièrement appel à elle pour défendre les sujets de société et les questions de santé, chers aux Français.
Valérie Boyer s'est fait connaître des médias et du grand public par sa proposition de loi visant à combattre l'extrême maigreur qui a été adoptée à l'Assemblée nationale. Pour la première dans un hémicycle, on a débattu de l’image uniforme et standardisée du corps, véhiculée par certains médias, qui peut jouer un rôle très néfaste, de même que la valorisation à outrance d’une image filiforme de la femme. Certaines personnes incitent directement ou par le biais de différents moyens de communication – tels que les magazines, les sites Internet et les blogs, etc. – les personnes à se priver de nourriture pour se faire maigrir de manière excessive, voire font ouvertement l’apologie de l’anorexie, tels le « mouvement pro-ana » par exemple ou d’autres dérives. Or, ces attitudes ou ces contenus médiatiques, véritable provocation à la maigreur excessive, mettent en danger la santé des personnes fragiles. Par analogie au code pénal qui permet des mesures contre l'incitation au suicide, le texte prévoit de punir de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende le fait de provoquer une personne à se priver d’aliments de façon persistante pour maigrir de façon excessive afin d'agir sur son apparence physique qui pourrait l’exposer à un danger de mort ou compromettre sa santé. Il ne s'agit en aucun cas d'incriminer ou de stigmatiser les personnes malades, ni bien évidemment de lutter contre une maladie. Il s'agit d'une modification du code pénal et non du code de la santé publique. Ce texte a pour objectif de protéger les personnes les plus vulnérables.En France, nombreuses sont les personnes qui souffrent de troubles du comportement alimentaire. 1 adolescente sur 2400 est touchée par l'anorexie mentale qui est une maladie mentale entraînant le plus de décès qu'on estime à 7 ou 8%. Elle touche essentiellement les femmes autour de 50 ans et les jeunes filles.
Forte de cette expérience, Valérie Boyer a élargi son champ d'action à l'Assemblée nationale à l'ensemble des troubles du comportement alimentaire, elle rédige un rapport parlementaire sur l'obésité dans lequel elle a formulé plus de 80 propositions, dont plusieurs seront transformées en amendements et adoptées. Ainsi, aujourd'hui, les détenteurs de tickets-restaurants peuvent acheter des fruits et des légumes non préparés. Elle s'est également battue pour que l'équilibre nutritionnel soit respecté dans les cantines scolaires, une disposition qui a été inscrite dans la loi de modernisation agricole en 2010. D'autres ont été adoptées dans la loi "Hôpital, patients, santé, territoires" comme l'ouverture d'un livre dans le code de la santé publique visant à organiser les campagnes de prévention contre l'obésité.
En lien avec ses travaux sur les troubles du comportement alimentaire et de l'image du corps, Valérie Boyer est également l'auteure d'une proposition de loi visant à signaler les photos d'images corporelles retouchées. Ces images peuvent conduire des personnes à croire à des réalités qui, très souvent, n’existent pas. Il ne faut pas se limiter aux simples photographies à usage commercial et il convient de relever un champ plus large que les photographies « ayant pour objet d’être diffusées dans la presse». Une affiche publicitaire ou une photographie figurant sur l’emballage d’un produit seraient également concernées, tout comme les photographies des affiches de campagne politique. Avec cette proposition de loi, Valérie Boyer a été désignée par The Daily Beast et le magazine Newsweek comme faisant des 150 femmes qui secouent le monde.
Suite à cette proposition de loi et à ses nombreuses rencontres avec les photographes qui l'ont alertée sur les difficultés de la profession, Valérie Boyer rédige une nouvelle proposition de loi pour le recueil des images numérisées par les photographes. Cette proposition de loi sera transformée en deux amendements dans le cadre de la LOPPSI 2 et seront adoptés fin 2010, permettant la restitution aux photographes de leur activité de photo d'identité et sauvant ainsi cette profession et de nombreux emplois.
Autre sujet, tout aussi important, dans le cadre de la révision des lois de bioéthique, Valérie Boyer a fait adopter une série d'amendements sur la vitrification ovocytaire et sur le développement de dons de gamètes avec : - la préservation de la fertilité des femmes avec l'autorisation explicite de la congélation ultra-rapide des ovocytes - le développement du don de gamètes en proposant pour les hommes comme pour les femmes de lever la condition d'avoir déjà procréé pour pouvoir donner ses gamètes en contrepartie d'une autoconservation en cas de problème de stérilité par la suite. - l'absence de limite au nombre d'ovocytes fécondés tout en poursuivant l'objectif de diminuer le nombre d'embryons congelés - l'organisation du don de cellules du sang de cordon et du sang placentaire ainsi que de cellules du cordon et du placenta dont le potentiel thérapeutique est immense. - l'ouverture d'un débat sur la lutte contre le tourisme de transplantation d'organes.
En mars 2011, Valérie Boyer est nommée rapporteure à l'Assemblée nationale de la proposition de loi modifiant certaines dispositions de la loi HPST. Selon la députée, "il s'agissait de faire le point avec les professions médicales et paramédicales, les ARS et les hôpitaux pour modifier certains points de la loi HPST". Avec l'ajout de 45 nouveaux articles, Valérie Boyer a cherché, entre autres, à :
- améliorer l’assurance responsabilité civile professionnelle des médecins avec la constitution d’une mutualisation. Celle-ci vise à couvrir les sinistres dépassant le plafond couvert par les assurances, afin de combler les trous de garantie et améliorer l’évaluation des atteintes à l’intégrité physique et psychique lors de l’indemnisation d’un dommage corporel. La suppression de l’action récursoire de l’ONIAM à tous les professionnels de santé et la mise en place d’un dispositif de nature publique et financé de manière entièrement mutualisée entre les professionnels concernés dont le seuil de déclenchement devrait être fixé à 8 millions d’euros par sinistre permettra de ne pas empiéter sur le marché existant en concertation avec l'URPS, la FNI et le SYNGOF ;
- permettre aux médecins en secteur 2 dans les établissements à but privé non lucratifs à gestion publique de bénéficier d'un délai de deux ans pour se conformer aux exigences du tarif opposable imposé par HPST ;
- autoriser les remboursements différenciés pour les mutuelles avec encadrement afin de préserver la liberté de choix du patient et la qualité des prestations fournies, et le développement de réseaux de soin qui ne soient ni captifs ni fermés (l’autorité de la concurrence surveillera l’activité de ces réseaux) ;
- améliorer la transparence sur le prix de l’acte prothétique avec la réalisation d’un devis type à remettre au patient qui spécifiera l’origine de la prothèse, le coût de celle-ci et l’ensemble des frais du chirurgien-dentiste ;
- ratifier l’ordonnance dite « Ballereau » permettant de protéger les biologistes médicaux français assortie de modifications relatives aux lieux de prélèvements pour intégrer les cabinets infirmiers, aux reports d'accréditation COFRAC, à l'exigence qu'une SPFPBM ne puisse être composée que de membres exerçant leur profession au sein de la SEL ou encore à l'absence de retour des ristournes,
- trouver des solutions pour le transport des enfants suivis dans les centres d'accueil médico-social précoce et les centres médico-psycho-pédagogiques
- reconnaître la compétence des sages femmes à suivre médicalement et à accompagner les femmes dans leur démarche d'interruption volontaire de grossesse
- instaurer la pratique du dépistage précoce de la surdité.
La décision du Conseil consitutionnel en août 2011 a remis en cause une partie des avancées de ce texte.
Valérie Boyer ne concentre pas ses travaux parlementaires uniquement sur les questions de santé. Ainsi, afin de lutter efficacement contre les nuisances provoquées par la vente d’alcool dans certaines épiceries de nuit, elle a déposé trois amendements visant à soumettre la vente d’alcool entre 22h et 6h dans les épiceries de nuit à une autorisation préalable du Maire. Ces amendements ont reçu le soutien de la Confédération des Centres d'intérêts de quartiers de Marseille et de la Fédération nationale des épiciers. Cette autorisation pourra être retirée en cas de trouble à l'ordre public. Afin d’être le plus complet possible, le dispositif prévoit les sanctions en cas d’infraction à cette législation et l’obligation des épiciers de signer une charte de bonne conduite. Ils ont été adoptés à l'Assemblée nationale.
A l'Assemblée nationale, Marseille et les Marseillais sont toujours au centre de ses préoccupations. Ainsi, en décembre 2008, grâce à sa mobilisation, avec d'autres, le gouvernement revient sur la suppression des exonérations dégressives pour l'ensemble des salaires, mais maintient la suppression des exonérations de charges sociales pour les salaires surpérieurs à 140 % du SMIC. Cette modification ne doit pas entraîner un recul de l'implantation des entreprises sur les 2 ZFU Marseillaises et par conséquent de l'emploi.
Plus récemment, elle a alerté la Ministre de l'Economie sur la concurrence déloyale que subissent les fabricants du savon de Marseille traditionnel réalisé avec 72% d'huiles végétales et sans aucune graisse animale, ni parfum, ni colorant. En effet, certaines industries de savon et de détergent utilisent la dénomination "savon de Marseille" pour des savons composés de graisses animales et fabriqués en dehors de la région marseillaise.
Valérie Boyer s'est aussi beaucoup mobilisée en faveur de la santé environnementale. Elle a proposé de renforcer les règles de protection afin de réduire l'exposition de la population au radon, qui est cancérigène comme le rappelle la récente expertise de l'INSERM sur les cancers et l'environnement en instaurant l'obligation de réaliser un diagnostic du radon pour les propriétaires d'immeubles à usage d'habitation et l'obligation de réalisation de travaux en cas de dépassement d'un niveau d'action à définir en fonction des risques. Le radon n'est pas le seul matériau qui a alerté la députée. Alors que près de 500 cas de saturnisme infantile sont dépistés chaque année, la persistance de cette pathologie est à resituer dans un cadre plus général de lutte contre l'habitat indigne. C'est pourquoi Valérie Boyer s'est efforcée de faire adopter l'intégration dans les objectifs d'amélioration de l'habitat, subventionnée par l'Etat, la réduction de l'exposition au plomb. Elle a suggéré de rendre obligatoire le repérage et la suppression de l'accès aux peintures au plomb lors des travaux réalisés dans le cadre de ces opérations.
Récemment un décret, issu d’une proposition de loi de Valérie Boyer transformé en amendement à la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoire » et visant à protéger les occupants immeubles bâtis d'une exposition à l'amiante tout en évitant la mise en place d’obligations excessivement lourdes pour les propriétaires a été publié au Journal Officiel. Il impose aux propriétaires, ou à défaut aux exploitants, des immeubles bâtis de rechercher la présence d’amiante avant travaux ; en cas de présence d’amiante, ils font établir un diagnostic de l’état de conservation de l’amiante dans les matériaux et produits repérés et mettent en œuvre, le cas échéant, les mesures nécessaires pour contrôler et réduire l’exposition.
Par ailleurs, suite à la création du plan de prévention des risques techniques (PPRT) et au manque d'efficacité de ce plan quant à la prise en charge du diagnostic des travaux et des travaux de protection, notamment dans les zones urbaines, Valérie Boyer a proposé de mettre à la charge de l’État, des collectivités territoriales et des industriels le financement du diagnostic et des mesures de protection des populations issues des recommandations des PPRT dans les zones urbaines.
Pour arriver à cette conclusion, elle s'est inspirée du PPRT de l’usine ARKEMA située au cœur de sa circonscription dans le 11ème arrondissement dans le quartier de Saint-Menet à Marseille, dont les plans réalisés sur des usines situées au cœur de zones urbaines concernent de nombreuses habitations et impliquent des conséquences financières importantes pour un grand nombre de propriétaires. Avec la santé, la sécurité, l'environnement et Marseille, un autre dossier attire toute l'attention de la député marseillaise, celui de la condition de la femme et de la famille. Elle a cherché à promouvoir un meilleur encadrement des règles qui gouvernent les conditions d’annulation d’un mariage et d’exclure des « qualités essentielles de la personne » les révélations qui porteraient atteinte à la dignité de l’un des époux en déposant une proposition de loi en ce sens.
Inquiète face au nombre de pensions alimentaires non acquittées mettant en péril de nombreux enfants, Valérie Boyer a déposé une proposition de loi pour un meilleur respect des décisions du juge des affaires familiales relatives au versement régulier de la pension alimentaire, suite à une séparation ou un divorce. L'objectif serait d'instaurer un « bilan » ou un « suivi » annuel, afin de contraindre le parent fautif à respecter ses obligations 12 mois sur 12. Le cas échéant, le parent lésé pourra saisir le juge.
Dernièrement, Valérie Boyer a aussi dénoncé l'image dégradée que les médias ont cherché à donner aux relations entre hommes et femmes politiques en organisant à l'Assemblée nationale un échange sur ce thème et en démontrant que les femmes de l'Assemblée nationale peuvent porter des jupes sans en être inquiétées.
En parallèle de ses activités législatives, Valérie Boyer appartient à plusieurs groupes d'amitié dont France-Arménie et France-Tunisie dont elle assure la vice-présidence. A ce titre, elle s'est rendue en Arménie et au Haut-Karabagh avec trois autres députés. "Aller en Arménie est un signe d'amitié, se rendre au Haut-Karabagh à la rencontre de la population et des autorités est un signe d'amitié et de solidarité." Elle a également créé le groupe d'études sur l'enseignement privé sous contrat et hors contrat. Avec plus de 90 députés de tout bord, ce groupe d'études est l'un des plus importants de l'Assemblée nationale. Il a pour objectif d'examiner les nombreuses problématiques que rencontre l'enseignement privé comme l'opacité du calcul du "forfait" alloué par les collectivités territoriales, le rattachement de ce forfait au lieu de scolarisation et non d'habitation, le manque d'AVS...
Grâce à son mandat de parlementaire, Valérie Boyer a pu aider de nombreuses associations de sa circonscription à se développer et à maintenir une offre culturelle, sportive et des actions de proximité dans les quartiers sensibles et moins sensibles de Marseille.
- Adjointe au maire de la ville de Marseille :
En mars 2008, Valérie Boyer devient adjointe au maire de la ville de Marseille, déléguée au Grand projet de ville, aux projets de rénovation urbaine et Contrat urbain de cohésion sociale. Elle a en charge pour la Ville de Marseille les politiques de lutte contre l'exclusion dans les domaines sociaux et urbains. La politique de la ville et des contrats urbains de cohésion sociale constituent une politique partenariale, transversale pour une durée déterminée et sur un territoire précis.
Aujourd'hui, Valérie Boyer, par l'intermédiaire de sa délégation, a en charge, en collaboration avec l'ANRU, quatorze projets de rénovation urbaine à Marseille qui concernent aussi bien les quartiers nord de la ville que les quartiers sud :
- La Solidarité 15ème (345 constructions, 600 réhabilitations, 79 millions d'euros) - Kallisté 15ème (132 constructions 23 millions d'euros) - La Savine-Vallon des Tuves 15ème (462 constructions, 713 réhabilitations, 81 millions d'euros) - Plan d'Aou 15ème (352 constructions, 89 millions d'euros) - La Viste 15ème (43 constructions, 991 réhabilitations, 52 millions d'euros) - Les Créneaux 15ème (278 constructions, 36 millions d'euros) - Saint-Joseph-Vieux Moulin 14ème (132 constructions, 19 millions d'euros) - Flamants-Iris 14ème (370 constructions, 625 réhabilitations, 99 millions d'euros) - St-Barthélémy-Picon-Busserine 14ème (498 constructions, 1082 réhabilitations, 137 millions d'euros) - Saint-Paul 13ème (168 constructions, 126 réhabilitations, 39 millions d'euros) - Vallon de Malpassé 11ème (634 constructions, 686 réhabilitations, 159 millions d'euros) - Saint-Mauront 3ème (1000 constructions, 270 réhabilitations, 63 millions d'euros) - Centre Nord 1er-2ème-3ème (511 constructions, 256 réhabilitations, 137 millions d'euros) - Soude-Hauts de Mazargue 9ème (375 constructions, 1325 réhabilitations, 62 millions d'euros)
Ils ont pour objet la requalification d'un habitat dégradé par une démolition-reconstruction ou par une rénovation. Le programme de renouvellement urbain consiste également à mettre ou remettre à niveau les équipements publics afin de recréer du lien social. La Ville de Marseille est actuellement la première contributrice parmi les collectivités territoriales à hauteur de 114 millions d'euros d'investissements. L'objectif est d'améliorer les conditions de vie des habitants, d'accueillir de nouveaux résidents comme de nouvelles activités et de permettre un développement plus harmonieux du territoire.
Valérie Boyer a rappelé à multiples reprises que la rénovation urbaine n'est pas uniquement du béton mais aussi de l'humain. Elle accompagne toutes les politiques publiques en facilitant les déplacements, les activités et la réinsertion professionnelle, en améliorant la santé publique, la réussite éducative et en renforçant la tranquillité publique et la sécurité. Elle intervient dans une part importante du budget des centres sociaux.
Détail des mandats et fonctions
- Conseillère municipale de Marseille (adjointe au maire depuis mars 2008)
- Membre de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole de 2001 à 2008
- Députée de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône depuis le 20 juin 2007
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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