- Uruk-hai
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Les Uruk-hai[1] sont dans l'œuvre de l'écrivain britannique J. R. R. Tolkien une race d'Orques.
Sommaire
Description
Les Uruk-hai sont plus forts que les Orques de base, et capables de combattre et de se déplacer le jour[2].
J. R. R. Tolkien ne donne pas leur origine exacte, contrairement à l'adaptation cinématographique de Peter Jackson (voir ci-dessous).
Bien qu'ils soient l'œuvre de Sauron et commencent à parcourir la Terre du Milieu en 2475 du Troisième Âge (vers la fin du règne de l'intendant Denethor Ier) avec leur apparition la première fois en Ithilien et leur assaut destructeur sur Osgiliath, ils furent également employés par Saroumane. Ainsi, un détachement d'éclaireurs Uruk-haï de Saroumane attaqua la Communauté de l'Anneau à Amon Hen et fut responsable de la mort de Boromir ainsi que de l'enlèvement de Merry et Pippin.
Très liés au sein d'une même compagnie, les Uruk-hai sont cependant hostiles aux autres Orques, avec lesquels ils se battent à la moindre occasion pour affirmer leurs supériorité face aux troupes de Sauron ; c'est d'ailleurs cela qui permit à Merry et Pippin, dans l'intrigue du Seigneur des anneaux, de s'échapper : ils auraient été conduits directement en Isengard si les Orques du Mordor n'avaient pas insisté sur la pause près de Fangorn (ce qui permit aux Rohirrim de les massacrer). Frodon et Sam, quant à eux, réussirent à s'échapper de la tour de Cirith Ungol grâce à un combat survenu entre les compagnies de Cirith Ungol et de Minas Morgul au sujet de la cotte de mailles de mithril portée par Frodon.
En plus d'être plus costauds que les orques, leur équipement semble bien plus solide et plus perfectionné. Leurs armures, contrairement à celles des orques, sont assez semblables d'un soldat à un autre et leurs armes sont aussi plus uniformisées. Dans l'adaptation cinématographique de Peter Jackson, l'épée des Uruk-hai ressemble à une machette dont l'extrémité est plate, mais ornée d'une pointe en son flanc qui ressemble à une canine de carnivore longue de 10 centimètres environ. À la bataille de Fort-le-Cor, ils combattent à l'aide d'armures lourdes, de casques, d'arbalètes, de piques, de sabres, et d'échelles.
Étymologie et orthographe
En Noir Parler, uruk désigne les « grands Orques » et -hai signifie « race, peuple »[3]. On a donc Uruk au singulier et Uruk-hai ou Uruks au pluriel.
Il existe plusieurs dénominations :
- Uruk-hai qui est l'orthographe dans la version originale du livre et les films (VO et VF) ;
- Ourouk-Haï ou encore Hourouk-Haï qui est le mot dans la traduction française de Francis Ledoux (1972-1973).
Représentants
- Uglúk : chef des Uruk-hai de la bande d'éclaireurs envoyée par Saroumane.
- Lurtz (dans l'adaptation de Peter Jackson) : Lurtz est d'une efficacité à toute épreuve, un chef maléfique et sanguinaire qui n'hésiterait pas à massacrer quiconque lui barrerait le chemin. C'est en quelque sorte le « champion de l'Isengard », il motive ses troupes comme n'importe quel autre meneur. Sa force inégalée et sa cruauté font de lui certainemant l'un des plus grands combattants dans les rangs de Saroumane. Il n'hésite pas à suivre la Communauté de l'Anneau dans le noir dessein d'en détruire les membres un à un. Après avoir tué Boromir avec ses flèches trempées de poison mortel, il est décapité par Aragorn.
- Shagrat : C'est le chef des Uruk-hai de Cirith Ungol.
Dans l'adaptation de Peter Jackson
Les Uruk-hai, chez Jackson, sont donc des créatures mi-Orques mi-Gobelins (alors que J. R. R. Tolkien utilise Gobelins et Orques comme des synonymes[4]) créées par Saroumane.
Ce mélange de races ne s'est pourtant pas fait par hasard : c'est volontairement que les Uruk-hai ont été enfantés, moitié par magie, moitié organiquement, par une méthode que seuls les sorciers maitrisent. Au départ, ils ne constituaient pas une espèce à part entière, mais ils ont appris à s'adapter à leur milieu, si bien que petit à petit ils sont devenus de redoutables maîtres de guerre.
La peau des Uruk-hai est marron foncée, voire rougeâtre, et leur sang noir ; ils ne craignent pas la douleur et peuvent même supporter la torture sans broncher. Ils sont réputés pour leurs capacités au combat et pour courir sur de longues distances durant de longues durées quand ils sont à la poursuite de leur proie. Ce sont des véritables machines de guerre entrainées à tuer.
Plus forts que trois Orques réunis, ils sont d'une grande taille, sont équipés d'imposantes armures et de longues épées dont la particularité est qu'elles ont un repli à l'extrémité de la lame pour abattre leurs victimes avec plus de facilité. Ils affectionnent tout particulièrement les arcs et les arbalètes dont ils garnissent copieusement les flèches de poison mortel. Par ailleurs, à la bataille de Fort-le-Cor, ils se montrent capables d'utiliser des balistes aussi bien comme arme de jet que comme tracteurs d'échelles lourdes aux murs.
Notes
- Seigneur des anneaux. Terme improprement francisé en Ourouk-haï dans la traduction française du
- Les Deux Tours, p. 77 et Le Retour du roi, p. 333. Voir
- Le Retour du roi, p. 409. Voir
- The Return of the Shadow, p. 437 et Lettres, lettre no 144 à Naomi Mitchinson, p. 177–178. Voir
Bibliographie
- J. R. R. Tolkien (trad. Francis Ledoux, Tina Jolas), Le Seigneur des anneaux [« The Lord of the Rings »] [détail des éditions].
- (en) J. R. R. Tolkien et Christopher Tolkien, The Return of the Shadow, HarperCollins, 2002, 497 p. (ISBN 0-261-10224-9).
- J. R. R. Tolkien, Christopher Tolkien et Humphrey Carpenter (trad. Delphine Martin et Vincent Ferré), Lettres [« Letters of J.R.R. Tolkien »] [détail des éditions].
Catégorie :- Peuple de la Terre du Milieu
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