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Université de Grenoble
Université de Grenoble Informations Fondation 1339 Type Localisation Grenoble, France modifier L'Université de Grenoble a été fondée en 1339 et a disparu au XVIIIe siècle. Elle est l'ancêtre des universités actuelles Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III et Grenoble-INP.
Sommaire
Histoire
Création
L'Université de Grenoble fut créée en 1339 par le dauphin Humbert II et installée dans la Tour de l'Isle annexée à l'actuel musée de peinture[réf. nécessaire]. L'université de Grenoble tente dès sa naissance d'imiter la Sorbonne et de rivaliser avec sa consœur de Lyon. On y enseigne le droit canonique, le droit civil, la médecine ainsi que les arts libéraux. Les étudiants bénéficient du gîte et du couvert, privilège appréciable à l'époque.
Une histoire à éclipses
Du XIVe au XIXe siècle elle subit une histoire à éclipses due à la concurrence tenace de l'université de Valence créée en 1452 par Louis XI et à l'aura prestigieuse de l'université de Paris qui attire en son sein les meilleurs étudiants. Champollion, Stendhal, Berlioz, pour ne citer que les plus célèbres, feront ainsi le voyage.
Elle sera fermée une première fois en 1367. Beaucoup de tentatives de réouverture se solderont par des échecs, d'autres trouveront une issue plus positive. Jugée corporatiste et conservatrice à l'instar de ses consœurs, la Révolution la condamne à disparaître en 1793.
Au début du XIXe siècle, Napoléon Ier crée l'Université Impériale, en fait une simple instance administrative. Grenoble devient le siège d'une académie qui regroupe en 1879, place de Verdun, les facultés de Droit, Lettres et Sciences, totalement indépendantes les unes des autres et placées sous la tutelle directe d'un recteur.
Développement des enseignements industriels
L'université de Grenoble réactivée par la IIIe République compte environ 560 étudiants à la fin du XIXe siècle. Regroupement formel de facultés, elle acquiert une dynamique certaine avec le développement d'un tissu industriel né de la découverte de la Houille Blanche par Aristide Bergès en 1869. Comme le souligne le géographe Armand Frémont « de cette époque, date la mise en place d'un système triangulaire typiquement grenoblois, associant fortement l'université, la recherche et l'industrie. La Société des Amis du laboratoire des essais mécaniques et physique (1929), qui deviendra en 1958 l'Association pour le Développement de la Recherche (ADR), en est directement issue. »
Ce système favorise l'émergence des premiers grands établissements scientifiques, comme l'École de Papeterie ou l'ex-Institut Électrotechnique devenu l'INPG puis Grenoble INP.
Création des quatre universités de Grenoble
Par le biais de la loi Edgar Faure (1968) un nouveau type d'université voit le jour : l'Établissement Public à Caractère Scientifique, Culturel et Professionnel (EPCSCP) doté d'une autonomie affirmée. Les facultés sont supprimées et remplacées par des Unités d'Enseignement et de Recherche (UER) qui deviendront plus tard des Unités de Formation et de Recherche (UFR). L'acte de naissance des universités Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III et l'INPG (futur Grenoble-INP) est signé en 1970.
Notes et références
Voir aussi
- Histoire des universités françaises
- Université Grenoble-I
- Université Grenoble-II
- Université Grenoble-III
- Grenoble-INP
- Portail de Rhône-Alpes
- Portail de l’éducation
Catégorie : Université française disparue
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