Un bon petit Diable

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Un bon petit Diable

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Un bon petit Diable est un roman pour enfants publié en 1865, plein d'humour moralisant. L'auteur en est la comtesse de Ségur.

Un bon petit diable

Illustration de Un bon petit diable


Auteur Comtesse de Ségur née Sophie Rostopchine
Genre Roman pour enfants
Pays d'origine France
Éditeur Hachette
Collection Publié en feuilleton
Date de parution 1865
Type de média La semaine des enfants
Dessinateur Horace Castelli

Sommaire

Résumé de l'histoire

L'histoire commence en Écosse en 1842. Charles (Charlot), 12 ans, est élevé par sa cousine, la veuve Mac'Miche, qui se conduit comme une mégère. Pour se venger de ce qu'elle lui fait subir, Charles lui joue des tours pendables, avec la complicité de Betty, la servante.

Mme Mac'Miche est exaspérée par les farces de Charles. Elle n'ignore pas qu'il sait qu'elle détient la somme de 50 000 francs qui forment son héritage. Elle le met en pension chez M. Old Nick[1]. Dès qu'il le peut, il va rendre visite à sa cousine Juliette, une jeune aveugle de 15 ans. La jeune fille joue le rôle du bon ange auprès de ce petit diable.

Charles décide d'habiter chez ses cousines Daikins, Juliette et Marianne. Marianne devient la tutrice de Charles à la mort de Mme Mac'Miche, victime de sa rapacité. Le juge de paix rend à Charles l'argent qui lui revient et le jeune homme décide d'acheter une ferme. Peu à peu il devient adulte. Marianne rencontre une jeune homme qui souhaite l'épouser mais elle attend que Charles soit marié pour devenir sa femme.

Les dessins de Castelli

Le roman était illustré par Castelli. On y voit la vieille mégère Mac'Miche s'y ridiculiser. On voit aussi la file d'attente des jeunes filles à marier qu'on propose à Charles et qu'il va refuser.

Le personnage de l'aveugle Juliette

Le fils aîné de la comtesse de Ségur, Gaston, était devenu totalement aveugle. Sa fille cadette, Sabine, avait aussi des problèmes de vue.

Il semble néanmoins qu'ils ne soient pas la source d'inspiration du personnage de Juliette l'aveugle. Celle-ci ressemble plutôt à l'archétype de l'aveugle dans les mélodrames[2] tel que Charles Chaplin le reprendra dans Les Lumières de la ville. Comme François de Nancé, le héros de François le bossu, elle accepte son handicap avec une résignation toute chrétienne.

Source d'inspiration

On retrouve dans ce roman les thèmes chers à la comtesse, maltraitance de l'enfance, nécessité de mélanger affection et morale chrétienne dans l'éducation des enfants. Elle s'est peut-être inspirée de Charles Dickens, dont le roman, David Copperfield (1850) met également en scène une servante, Peggoty, qui protège David des mauvais traitements de son beau père.

Téléfilm

Un téléfilm, inspiré de ce livre, a été réalisé par Jean-Claude Brialy en 1983. Alice Sapritch y jouait le rôle de la veuve Mac'Miche.

Chapitres

  1. Les fées
  2. L'aveugle
  3. Une affaire criminelle
  4. Le fouet ; Le parafouet
  5. Docilité merveilleuse de Charles. Les visières
  6. Audace de Charles. Précieuse découverte
  7. Nouvelle et sublime invention de charles
  8. Succès complet
  9. Mme Mac'Miche se venge
  10. Dernier exploit de Charles
  11. Méfaits de l'homme noir
  12. De Charybde en Scylla
  13. Enquête. Derniers terribles procédés de Charles
  14. Charles fait ses conditions. Il est délivré
  15. Mme Mac'Miche dégorge et s'évanouit
  16. Mme Mac'Miche file un mauvais coton
  17. Bon mouvement de Charles. Il s'oublie avec le chat
  18. Repentir de Charles ; Juliette le console
  19. Charles héritier et propriétaire
  20. Deux mauvaises affaires de chat
  21. Aventure tragique.Tout fini bien.Charles est corrigé
  22. Le vieux Charles reparaît et disparaît pour toujours
  23. Charles majeur ; on lui propose des femmes ; il n'en veut aucune
  24. Les interrogatoires ; ce qui s'ensuit
  25. Marianne se marie. Tout le monde se marie
  26. Chacun est casé selon ses mérites

Source

  • Le petit monde de la comtesse de Ségur par Paul Guérande, 1964, éditions Les Seize

Références externes

Notes

  1. Old Nick : en anglais, le diable.
  2. Voir Les Deux Orphelines (1877) d'Adolphe d'Ennery et Eugène Cormon
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