UNI Lycée

UNI-Lycée
Contexte général
Champs d'action	Participation à la vie lycéenne.
Zone d'influence	France  Europe:European Democrat Students
Fiche d’identité
Forme juridique	Association loi de 1901
Fondation	2004
Siège central	34, rue Emile Landrin 92100 Boulogne-Billancourt 01.78.16.40.30
Financement	Subventions publiques, cotisations de ses membres.
Membres	4600 revendiqués[1]
Slogan	UNI-Lycée - La droite lycéenne
Site internet	http://www.unilycee.com/

UNI-Lycée est une organisation lycéenne faisant partie intégrante de l'UNI.

L'acronyme UNI ne signifie pas ici « union nationale interuniversitaire-Lycée », mais « union nationale inter-lycée », ce qui permet d'identifier clairement le lien avec l'UNI sans créer de contre-sens (toutefois l'écriture courante du nom de l'organisation ne prend pas de « s » à lycée).

L'organisation avec près de 4 600 adhérents revendiqués serait en 2008 la troisième organisation lycéenne

Sommaire 1 Historique 2 Présence dans les instances lycéennes 3 Prises de positions et campagnes 4 Les sections locales 5 Proximité avec l'U.M.P et les organisations soutenant Nicolas Sarkozy 6 Publications 7 Quelques slogans d'affiches 8 Articles connexes 9 Liens externes 10 Notes et références

Historique

Les premières sections lycéennes de l'UNI apparaissent dès 1970, mais l'UNI-Lycée (l'entité même) n'existe vraiment que depuis 2004 ^[2] avec seulement 4 élus CAVL et quelques élus locaux (CVL, CA, classe). Son porte-parole de 2004 à 2007 est Thomas Seince, élu CAVL de Paris il mènera la liste de L'UNI Lycée au CSE en 2005 . L'UNI-Lycée a, en 2005, engagé sa première campagne pour le CSE^[3]. Elle peut compter sur 45 élus CAVL, soit 17% des votants, mais n'obtient pas de siège^[4].

En 2006, c'est Tristan Maupoil qui mène la liste Uni-Lycée^[5] pour le Conseil supérieur de l'éducation, même score et toujours pas de siège. De fin 2007 à début 2008, son porte-parole est Louis Morin (voir plus bas, rubrique 'proximité avec l'UMP').

Fin 2008, la porte-parole devient Charlotte Kudé, élue CAVL de Versailles (voir référence précédente). En 2009, après une percée électorale, l'UNI-Lycée organise sa première convergence^[6]. En Août 2009, Charlotte Kudé n'étant plus au lycée cède sa place à Cyprien Feilhes, élu CNVL de Toulouse.

Présence dans les instances lycéennes

En 2008, l'UNI-lycée dispose de 6 élus, ainsi que de 3 sympathisants^[7] au CNVL (conseil national de la vie Lycéenne), environ 20 élus en CAVL (conseil académique de la vie lycéenne) et de plus de 120 élus dans les CVL (conseil de la vie lycéenne)^{[réf. nécessaire]}. Bien que l'UNI-Lycée a présenté 2 listes pour le CSE, elle ne dispose pas de représentant à ce conseil. Toutefois, elle constate une hausse de 20% du nombre d'électeurs, par rapport à l'élection précédente.

Prises de positions et campagnes

Son action est de droite, l'UNI-Lycée a notamment défendu la loi Fillon en opposition aux manifestations lycéennes de 2005, ainsi que le Contrat première embauche en 2006.

En 2007 et 2008, elle a condamné les manifestations et les blocages de lycées effectués en protestation contre la loi LRU (novembre 2007), puis les mesures prises par le ministre Xavier Darcos concernant des suppressions de postes à l'Éducation nationale^[8].

En 2009, l'UNI-Lycée lance une campagne pour la réforme du lycée organisée par Xavier Darcos^[9].

Elle a participé à la campagne présidentielle aux côtés des « étudiants avec Sarkozy ».

Ses principales prises de positions et axes de campagnes sont les suivants^[10]:

• Elle s'oppose aux blocages des lycées au titre de la liberté d'étudier et de circuler.
• Elle souhaite réformer l'orientation des élèves de lycée et développer un système d'« orientation active », souhaitant également plus de réunions d'orientation et un effort accru dans ce domaine^[11].
• Elle s'oppose à la dépénalisation des drogues douces et s'engage dans l'information contre les effets des conduites addictives.

Les sections locales

Elles sont souvent présentes dans les villes universitaires, en raison de la présence d'une section universitaire de l'UNI (exemple : Orléans, Dijon, Angers, Lille, Avignon, Toulouse, Bordeaux, Guadeloupe, Strasbourg, Paris, Montpellier, etc.). Mais, elles sont aussi présentes dans des villes où il n'existe pas de section universitaire, comme Château-Thierry, Brive-la-Gaillarde, Auch... De plus, les militants de l'UNI-Lycée viennent aussi bien de lycées publics que privés, quelle que soit la filière (générale, techno ou pro).

Proximité avec l'U.M.P et les organisations soutenant Nicolas Sarkozy

L'actuel président de l'UMP Lycées^[12] depuis septembre 2008 est Louis Morin, qui a été, pendant le mouvement lycéen de 2008, porte-parole^[13] de l'UNI-Lycée. Il n'est également pas rare de trouver des militants UNI qui occupent des responsabilités au sein des Jeunes Populaires (jeunes de l'UMP).

Charlotte Kudé se présente aussi comme la présidente des Jeunes sarkozistes du 78^[14]. Les Jeunes Sarkozystes est le mouvement jeune de l'ANANS (amis de Nicolas Sarkozy).

Publications

• « La Vie lycéenne »

Quelques slogans d'affiches

• « UNI La droite lycéenne » (permanent)
• « Lycéen de droite, rejoins l'UNI » (permanent)
• « Je suis en Bac pro et alors?! »
• « Contre les blocages, Rejoins l'UNI » (à chaque blocage des lycées)
• « Manifestation, manipulation, piège à c... » (à chaque manifestation lycéenne)
• « Et si le mérite devenait à la mode ? » (2008)
• « Contre l'échec scolaire et pour une meilleure orientation, Oui à une réforme du lycée » (2009)
• "Les lycéens contre les profs marxistes"

Articles connexes

• Union nationale inter-universitaire
• Syndicat lycéen
• Mouvement lycéen en France

Liens externes

• Site officiel de l'UNI Lycée

Notes et références

• Portail de la politique
• Portail de l’éducation