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Traitement intégral Armand
Pour les articles homonymes, voir TIA.Le traitement intégral Armand (TIA) est un procédé chimique destiné à éviter la formation de tartre et la corrosion dans les tuyauteries des locomotives à vapeur, inventé par Louis Armand.
La formation de tartre dans les tuyauteries des chaudières était dès l'origine un problème majeur pour le bon fonctionnement et la durée de vie des locomotives à vapeur. Le tartre sous l'effet de la chaleur, se forme rapidement sur les parois des tuyaux surtout avec des eaux dures. La transmission de la chaleur devient alors moins efficace, car le diamètre des tuyaux se réduit.
La corrosion est due à la présence d'oxygène dans l'eau. Il en résulte une dégradation du métal de la chaudière.
Louis Armand étudia ce phénomène d'entartrement et dès 1940, il découvre le procédé chimique destiné à empêcher la formation du tartre et la corrosion. Ce procédé est appelé « traitement intégral Armand » (TIA). Il consiste à traiter les eaux d'alimentation à l'aide d'un composé chimique qui contient du carbonate de soude, de la soude caustique et du tanin. Ce composé se présente sous la forme de gros pains que l'on dépose dans la soute à eau du tender.
Il ne se forme plus de gros cristaux de calcaire, ce qui limite le dépôt de tartre. De plus, l'oxygène contenu dans l'eau est absorbé, ce qui limite la corrosion.
Le TIA a rapidement été déployé sur toutes les machines à vapeur de la SNCF. Preuve d'une très grande efficacité, les machines équipées du TIA sont parvenues à parcourir parfois plus d'1 million de kilomètres sans intervention sur la chaudière. La consommation de combustible est également réduite : pour remorquer 1000 t sur 1 km, la consommation passe de 65 kg à 52,4 kg avec le TIA[1].
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
- ↑ François Get, Dominique Lajeunesse, Encyclopédie des chemins de fer, Éditions de la Courtille, 1980 (ISBN 2-7207-0066-5)
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Catégorie : Technique de la locomotive à vapeur
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