- Théâtre de metz
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Opéra-théâtre de Metz
Opéra-théâtre de Metz 
Type salle à l'italienne Lieu Metz Architecte(s) Jacques Oger Inauguration 3 février 1752 Capacité 750 Direction Danielle Ory Site web http://opera.ca2m.com
L'hôtel des Spectacles, aujourd’hui opéra-théâtre de Metz a été construit entre 1739 et 1751 sur la décision du gouverneur de la ville, le duc de Belle-Isle[1]. Inauguré par un bal public le 3 février 1752, ce théâtre à l'italienne est le plus ancien de France encore en activité et également l'un des derniers à posséder ses propres ateliers où se créent costumes et décors. Sa capacité actuelle est de 750 places.Avant sa construction place de la Comédie, c’est l’hôtel Gargan qui servait de salle de théâtre.
Le théâtre — façades et toiture — fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 6 janvier 1930[2]. Sommaire
Histoire et architecture
La facade de nuit.
La pièce centrale d'une place moderne
Le pavillon des Spectacles, construit de 1738 à 1752 en même temps que l’Hôtel de l’Intendance sur les plans de l'architecte messin Jacques Oger, puis par Leuze et Landau, a vu ses travaux suspendus durant huit ans par la Guerre de Succession d'Autriche. De style classique et d'influence toscane, il est édifié sur une l'île du Petit Saulcy entourée par les bras de la Moselle. Autrefois nommée île du Grand Saulcy, cette lande boueuse et inhabitée servait de dépôt de bois de chauffage. L'île a été pavée dès 1732, dotée de quais. De nouveaux ponts la relient au quartier des Roches et à la ville haute, et à l'extrémite de l'île Chambière.
Ainsi le théâtre contribue dès son origine à l'ordonnancement d'une place moderne dont il constitue la façade[3] aux côtés de deux autres édifices de facture homogène : le pavillon Saint-Marcel, et celui de la Douane. Un péristyle formé de vingt-et-une arcades construit en 1754 vient réunir les trois pavillons, dotant, au centre de la composition, le théâtre d'une terrasse[1].
Sous le fronton, on devine une inscription gravée dans la pierre à l'époque révolutionnaire : « Cité de l'égalité ». C'est à cette époque que fut dressée sur la place du Théâtre la guillotine qui coupa soixante-trois têtes.
Sous Napoléon III
En 1858, le sculpteur Charles Pêtre agrémente la façade du théâtre au niveau de son couronnement, avec les allégories de la Tragédie, l'Inspiration, la Poésie lyrique, la Comédie, et la Musique.
L'intérieur actuel du théâtre date également de cette époque. Les agrafes des arcades du rez-de-chaussée sont ornées de figures féminines et de têtes de satyres aux regards coquins.
En 1868 une gigantesque fontaine — qui a depuis disparu —, est élevée au centre de la place, célèbrant l'arrivée des eaux de Gorze à Metz.
Vingtième siècle
Des artistes renommés se produisent à Metz : Sarah Bernhardt dans la Tosca en 1905 et Jean Cocteau pour les décors de Pelléas dans les années 1960.
Administration
L'opéra-théâtre de Metz est actuellement placé sous la tutelle de la communauté d'agglomération de Metz Métropole. Il est membre de la Réunion des opéras de France depuis le [réf. nécessaire].
Notes et références
- ↑ a et b Fiche Aménagement de l'île du Petit-Saulcy sur Structurae.fr
- ↑ Base Mérimée
- ↑ C'est la première place moderne que fait réaliser Belle-Isle, dans un dessein urbain plus vaste qu'il évoque à travers sa correspondance avec la municipalité et qui trouvera son aboutissement dans la réalisation de la place d'Armes
Lien externe
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