- Autoépuration
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Le terme d'autoépuration désigne l'ensemble des processus biologiques, chimiques et physiques permettant à un sol ou à un écosystème aquatique équilibré de transformer ou d'éliminer les substances qui lui sont apportées (pollution), de manière définitive (autoépuration vraie) ou temporaire (autoépuration apparente).
L'autoépuration n'est possible qu'à certaines conditions et dans certaines limites (spatiales et temporelles, quantitatives et qualitatives). Elle est efficace pour les polluants qui sont biodégradables (rarement en condition anaérobie, et le plus souvent en condition aérobie), mais les polluants pas, peu, difficilement ou lentement dégradables ne sont souvent au mieux qu'inertés ou stockés dans les sédiments où ils peuvent être remobilisés.
L'autoépuration ne doit pas être confondus avec certains phénomènes de bioconcentration qui peuvent donner l'impression que le milieu est épuré, alors que le polluant y est encore présent. Par exemple des organismes filtreurs tels que les moules ou huîtres peuvent accumuler des quantités importantes de métaux lourds toxiques dans leur coquille (processus de détoxification naturel). Durant quelques décennies ces métaux ne seront pas bioassimilable ni présent dans l'eau, mais une partie sera libérée quand la coquilles sera érodées ou dissoute dans un milieu plus acide.
Elle est une des facettes de la résilience écologique.
Les dispositifs de renaturation de phytoremédiation s'appuient sur de tels processus. A grande échelle, les infrastructures écologiques (la Trame verte en France par exemple, ou le réseau écologique paneuropéen) visent à restaurer une partie des conditions de l'auto-entretien des milieux, qui est une des propriété des écosystèmes.Sommaire
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
Notes et références
Catégories :- Eau
- Écologie des écosystèmes
- Pollution de l'eau
- Assainissement
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