- Autofellation
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L'autofellation consiste pour un homme en la stimulation de son pénis avec sa propre bouche dans un acte de masturbation. Quand l'homme n'a pas suffisamment de souplesse ou le pénis assez grand pour réaliser cette contorsion, quelques activités comme le yoga ou la gymnastique peuvent améliorer la possibilité de réussir l'autofellation.
La possibilité d'un équivalent féminin, appelé autocunnilingus, n'a jamais été démontrée.
Références culturelles
Le traducteur David Lorton a décelé un poème de l'Égypte antique qui affirmerait de façon imagée que le dieu Atum (Ra) a créé les dieux Shou et Tefnout durant un acte d'autofellation.
Dans son roman autobiographique The Hand-Reared Boy (1970), l'auteur Brian W. Aldiss décrit les pratiques de masturbation en groupe dans un internat en Grande-Bretagne[réf. nécessaire]. Un garçon avec un pénis très grand a peur de se sucer lui-même ; un fait que le narrateur, Horace Stubbs, vérifie.
Certains romans pornographiques traitent de l'autofellation.
Ron Jeremy est bien connu pour avoir essayé cette pratique dans ses films dans les années 1970.
Le sujet a été utilisé dans la comédie anglaise. Bill Hicks a développé une comptine bien connue sur la fellation :
« Un soir, une femme me demandait : “Tu l'as déjà essayée ?” J'ai répondu, oui, je me suis presque cassé le dos ».
Kevin Smith a aussi utilisé ce thème au début du film Clerks, dont le personnage principal, Dante Hicks, est pressé par son ombre, Randall Graves, de confesser qu'il a essayé au moins une fois l'autofellation, mais qu'il n'avait pas assez de souplesse. Le chef religieux finlandais Ior Bock dit que le saunasolmu (« sauna ») est dans la tradition ancienne finlandaise favorable à l'autofellation. Elle encourage, d'après lui, les hommes à goûter leur propre semence au lieu de la gaspiller.
Voir aussi
Articles connexes
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