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SUD Rail
Logo de SUD Rail (membre de Union syndicale Solidaires)Contexte général Champs d'action organiser les cheminots et les salariés de droit privé du secteur ferroviaire afin de défendre leurs intérêts matériels et moraux. Zone d'influence France Fiche d’identité Fondation Décembre 1995 Structure fédération Siège central 17 bd de la Libération
93200 Saint DenisOrigine grève de décembre 1995 Méthode syndicalisme de lutte Financement cotisations des adhérents Présomption
de représentativitéreprésentative à la SNCF Site internet www.sudrail.fr SUD Rail est un syndicat français membre de l'Union syndicale Solidaires. SUD est un acronyme qui signifie « solidaire, unitaire et démocratique ».
SUD Rail syndique les différents métiers liés à l'activité ferroviaire (agents de conduite, administratif, encadrement...), la plupart sont employés par la SNCF.
Sommaire
Historique
Parcours
SUD Rail est né à la suite de la grève de décembre 1995. En 2003 suite à l'acceptation par la CFDT de la réforme des retraites engagée par le gouvernement, il été renforcé par des militants venus de la FGTE-CFDT en rupture avec leur confédération[1]. Toutefois, la majorité des départs de la CFDT, dont ceux des dirigeants, se sont effectués vers la CGT[réf. nécessaire].
Aux dernières élections professionnelles à la SNCF, SUD Rail est passé de la 2e à la 3e position au niveau national, tous collèges confondus (Élections des Délégués du Personnel) avec 14,51% des suffrages, derrière la CGT (43,24%) et l'UNSA (14,64%). Sa campagne avait particulièrement porté sur la défense des services publics, des acquis sociaux de la profession et du système des retraites[réf. nécessaire].
La participation aux élections professionnelles (63,8% en moyenne[réf. souhaitée] tous secteurs confondus) est un baromètre de représentativité qui permet aux délégués du personnel de peser dans les négociations avec les employeurs.
Il a eu de grandes difficultés pour se présenter aux élections professionnelles du fait des critères de représentativité qui défavorisent les nouvelles structures syndicales et a dû répondre à 130 procès intentés par la SNCF et les syndicats en place[2].
En 2008, SUD Rail a progressé de 5,23% avec 18,65% et est redevenu le second syndicat de la SNCF, derrière la CGT (42,50%) et avant l'UNSA (13,78%). Un élu de SUD Rail siège au CA de la SNCF.
SUD-Rail appartient à la fédération Solidaires Transport qui regroupe les syndicats de l'Union syndicale Solidaires en lien avec le transport (transports urbains, aérien, routier...).
En 2006, le syndicat dénonça ce qu'il indiqua être « les violences perpétrées contre les étudiants et lycéens qui occupaient les voies de chemins de fer pour protester contre la loi pour l'égalité des chances »[3].
Grèves de décembre 2008 et janvier 2009
En décembre 2008 et au début de janvier 2009, le syndicat a mené d'importantes grèves sur plusieurs sujets relatifs aux conditions de travail des personnels, la sécurité et la qualité du service. Après l'agression d'un conducteur le 12 janvier 2009 par sept personnes, en gare de Maisons-Laffitte, aux cris de "Salaud de gréviste"[4]; les cheminots, réunis en assemblée générale le lendemain, ont cessé le travail en invoquant le droit de retrait.
Certains syndicalistes de SUD Rail (et d'autres syndicats) analysent cette agression comme « découlant directement de la propagande anti-grève » effectuée sur les lignes par la direction de la SNCF (et des associations anti-grève) et « mettant en danger les employé-e-s, cheminot-e-s ou non »[5],[6]. La SNCF a choisi de fermer la Gare de Paris-Saint-Lazare le 13 janvier de 10 heures à 19 heures[7] empêchant des usagers d'emprunter les lignes de cette gare. La décision de fermeture était disproportionnée selon SUD Rail[7].
Cet évènement rarissime a mis en colère le président Nicolas Sarkozy qui a pris à partie SUD Rail et a qualifié le syndicat d'« irresponsable »[8]. Cela a également conduit Guillaume Pepy à présenter ses excuses aux usagers. Selon Le Figaro, SUD Rail fait désormais de plus en plus peur à la SNCF en raison de sa radicalité et de sa grande compétence en matière juridique et précise « autant dire que Guillaume Pepy croise les doigts pour que les élections de mars ne soient pas favorables à SUD Rail »[9]. Pour Henri Vacquin, « ils sont en rupture avec les autres syndicats parce qu'ils sont bien plus proches de leur base, les militants sont mieux formés... ».
Des agressions ont eu lieu contre des agents SNCF, le 23 janvier 2009[10], cela pourrait être une conséquence de la stratégie de la SNCF cherchant à monter les usagers contre les cheminots grévistes[7].
Alain Cambi, secrétaire fédéral de SUD Rail, estime qu'« il est surprenant et je dirais même scandaleux qu'un président de la République puisse tenir des propos qui sont calomnieux vis-à-vis de notre organisation ». Il ajoute : « que ce soit François Chérèque (secrétaire général de la CFDT), que ce soit Guillaume Pepy (président de la SNCF), le président de la République ou une bonne partie de la presse, on sent une campagne de diffamation qui cherche à donner une image de nous qui n'est absolument pas la nôtre »[11],[12]. Par ailleurs, Acrimed a dénoncé la manière dont Jean-Michel Aphatie avait interrogé Christian Mahieux sur RTL, la jugeant notamment « moraliste » et « péremptoire »[13].
Notes et références
- ↑ Propos de François Chérèque et Christian Mahieux lors de l'émission Mots croisés du 26 janvier 2009 sur France2
- ↑ SUD Rail - Qui sommes-nous ?
- ↑ Communiqué de SUD rail : « La meilleure façon de mettre fin aux occupations des voies SNCF, c’est d’abroger le CPE et le CNE ! » sur le site sudrail.org
- ↑ article "les cheminots corrigent la presse-Avec les "terroristes" de Saint-Lazare".Le Plan B, numéro 17 - février2009
- ↑ interview dans combat révolutionnaire de janvier 2009.
- ↑ « On sentait monter le risque d'agression depuis un moment, la direction de la SNCF alimentait la haine contre nous, relayée sur des blogs et sur Facebook où s'est créé un groupe “Pour qu'on abatte les responsables syndicaux SUD-rail à Paris Saint-Lazare. » (source)
- ↑ a , b et c Les syndicalistes SUD-rail, des « irresponsables » ?, Rue89
- ↑ Lors de son discours à Vesoul du 15 janvier 2008, le président de la République Nicolas Sarkozy a qualifié le syndicat SUD Rail d'organisation syndicale « irresponsable » dans le conflit à la SNCF qui a paralysé la gare Saint-Lazare. Flash actu de l'AFP citée par le Figaro
- ↑ « SNCF : SUD-rail ou la stratégie du blocage », Le Figaro, 14 janvier 2009
- ↑ « À la gare, des milliers de voyageurs sont restés à quai. Certains s'en sont pris à des agents SNCF forcés de se réfugier dans un local d'accueil, relate un journaliste sur RTL. La police a dû intervenir en utilisant des gaz lacrymogènes. » [1]
- ↑ reprise d'une dépêche AFP
- ↑ « Sarkozy qualifie Sud-Rail d’"irresponsable" »
- ↑ Un interrogatoire de Sud-Rail mené par Jean-Michel Aphatie
Voir aussi
Articles connexes
- Christian Mahieux
- Société nationale des chemins de fer français
- Union syndicale Solidaires
- Liste des syndicats SUD
Liens externes
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