- Sorbey (Meuse)
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Sorbey Administration Pays France Région Lorraine Département Meuse Arrondissement Verdun Canton Spincourt Code commune 55495 Code postal 55230 Maire
Mandat en coursBernard Petit
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes du pays de Spincourt Démographie Population 166 hab. (1999) Densité 13 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. m — maxi. m Superficie 12,64 km2 Sorbey est une commune du département de la Meuse, dans la région Lorraine, en France.
Sommaire
Géographie
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1995 2014 Bernard Petit Toutes les données ne sont pas encore connues. Histoire
Les Sorbey Ancienne chevalerie. Maison de nom et d'armes, que L'Escossois fait remonter, mais sans en donner la date, a Thiébault de Sorbey, chevalier ; Jeanne de Sorbey porta cette seigneurie dans la Maison de Lavaulx par son mariage avec Wary de Lavaulx. Jean , son fils, n'eut qu'une fille, Marie, qui en hérita et s'unit avec Guillaume de Croix , fils de Tassinet de Croix et de Jeanne des Armoises, dont Thomas, dont Louis qui vendit cette terre a Arnould de Gorcy, rachetée par Jean de Croix pour en avantager les sieurs de La Fontaine et de L'Escamoussier. La Maison de Sorbey était éteinte au xvii eme siècle. On en compte plusieurs branches ou Maisons distincte , toutes de l'ancienne chevalerie et qui suivent[1].
Jean de Sorbey barisien, est tué avec plusieurs chevaliers, Jean de Salm le jeune, Humbert de Bauffremont sire de Bulgnéville, Raoul de la Tour en Ardennes, lors d'une guerre privée entre Robert de Hervilley soldoyer de la cité de Metz et Jean de Mars à la bataille de Ligny, le 22 août 1371. Source : Annales du barrois, Servais
Parmi les vassaux du duc Jean III de Brabant, se trouvait le chevalier Thiébaut de Sorbey, que le duc s'était attaché par le don d'une rente annuelle de 30 livres, en échange de laquelle Thiébaut devait lui rendre certain service féodal : c'est ce que nous apprend une charte du 31 mars 1340 (n. st.) (1), par laquelle Theobaldus de Sorbe, miles, reconnaît avoir reçu du duc Jean, à Bruxelles, par l'entremise de sire Herman van Os et de Jean de Meldert, 60 livres de tournois noirs, que le duc lui devait pour deux termes annuels de sa rente.
Le duc ou ses successeurs pouvaient racheter cette rente par 300 livres de noirs tournois Ue gros tournois compté pour 16 deniers) ; seulement, après le rachat, Thiébaut ou ses héritiers devaient assigner sur leur franc-alleu au duc ou à ses successeurs trente livrées de terre à noirs tournois, qu'ils devaient tenir perpétuellement en foi et hommage de ces derniers.
Or, ce rachat eut lieu en 1365 : eu effet, le 25 janvier 1365, Bastien et Jean de Sorbey, écuyers, fils de Thiébaut, reconnaissent avoir reçu de Wenceslas et Jeanne, duc et duchesse de Luxembourg et de Brabant, pour le rachat des 30 livrées de terre, une somme de 300 livres tournois ; ils assignent eu conséquence à ces princes et à leurs successeurs, ducs de Brabant, tout ce qu'ils possèdent « en le ville et on finaige de Sorbey » et le reprennent et relèvent en fief et en hommage des ducs. Eux, leurs hoirs et successeurs devront toujours tenir ces biens des ducs de Brabant, héréditairement, et ils s'engagent à « leur faire service et autre redevableteit appartenant a teil fief selon l'usage de Brabant, sous l'obligation de tous leurs autres biens meubles et immeubles, présents et à venir.
Seulement, avant le rachat, Bastien et Jean de Sorbey avaient dû prouver qu'ils possédaient réellement sur le territoire de Sorbey, en franc-alleu, des revenus s'élevant à 30 livres de vieux tournois par an. Cette preuve avait été faite le 30 décembre précédent (1364), ainsi que le montre l'acte dont l'analyse suit :
"Le 30 décembre 1364, Alexandre de Bettange, prévôt de Marville et de Saint-Mard, fait savoir que comme le duc de Luxembourg et de Brabant l'a délégué, par ses lettres scellées, pour aller, avec Bastien de Sorbey, flis de feu messire Thiébaut de Sorbey, et en prenant avec lui deux hommes de fief, faire une enquête sur 30 livrées de terre à vieux tournois (le vieux gros compté pour 16 d. t. courants), que Bastien doit démontrer être de son franc-alleu et doit assigner au duc, pour les tenir en fief et hommage du duché de Brabant perpétuellement, le dit Bastien l'a mené à Sorbey, avec, comme hommes de fief du château de Marville, Guillaume de la Ferté et Henri Poincignon. En sa présence et en celle des dits hommes de fief, Arnould Godart, Angerbel et Jean Martel, respectivement maire et échevins de Sorbey pour les deux seigneurs de Marville, Willemin Gaudechin, Gérardin li Chaurelier et Simonin li Boutemand, respectivement maire et échevins de Sorbey pour le dit Bastien, ainsi que plusieurs autres bonnes gens, jurés et sermentés de Sorbey, témoignent sous serment que Bastien tire annuellement et perpétuellement de son héritage, qui est un franc-alleu, en la dite ville de Sorbey, les revenus suivants : 6 1/2 reix et 7 frenchars de froment (le reix à 18 franchars), ce qui fait, au prix de 2 sous tournois le frenchart, le vieux gros étant compté pour 10 deniers : 12 1. 8 s. t. Avoine : 7 reix (à 18 frenchars), à 9 s. t. le reix et le gros vieux compté pour 16 d. t., soit 63 s.t.[2].
Notes et références
- (C. B. H-L.), Cayon
- Annales de l'Institut d'Archéologie du Luxembourg, tome 36, 1901
Liens externes
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