Solstice (éditeur phonographique)

Solstice (éditeur phonographique)
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Solstice est un éditeur phonographique français créé en 1972.

Sommaire

Historique

Créée en 1972 et éditée à l’origine sous licence RCA Records, la firme de disques qui allait plus tard devenir Solstice s’est d’abord fait connaître sous le label FY (initiales des prénoms de leurs fondateurs, François et Yvette Carbou). Son premier disque — dont le succès ne se dément pas depuis sa parution initiale — s’intitulait “Grandes heures liturgiques à Notre-Dame de Paris”. L’organiste Pierre Cochereau compte en effet, avec la pianiste Yvonne Lefébure et le haute-contre Henri Ledroit, parmi les artistes-fondateurs de ce qui n’était encore qu’une modeste entreprise artisanale — au sein de laquelle devaient bientôt venir œuvrer entre autres les pianistes Thérèse Dussaut, Dominique Merlet, Alain Raës et Setrak ; la claveciniste Huguette Grémy-Chauliac ; les organistes George Baker, François-Henri Houbart, Philippe Lefebvre et Pierre Pincemaille [1].

Années 1980

Le label Solstice quant à lui n’est apparu qu’en 1980 lorsque RCA Records est devenu BMG Entertainment — ce qui a mis fin à la licence originelle et permis à la nouvelle société de voler de ses propres ailes. Assurant dans un premier temps sa propre distribution, elle en a ensuite confié le soin à MEDIA-7 puis à WOTRE-MUSIC avant de recouvrer son autonomie dans ce domaine en 1998.

Réalisations

Parmi les réalisations dont s’enorgueillit Solstice (et qui lui ont valu nombre de Grands-Prix du Disque), figurent maintes intégrales. Citons, pour l’orgue, celles de Jean-Sébastien Bach, François Couperin, Nicolas de Grigny, Félix Mendelssohn, Robert Schumann, César Franck (2 versions), Louis Vierne, Maurice Duruflé (également 2 versions) et Darius Milhaud avec, pour interprètes, Jacques Amade, George Baker, Pierre Cochereau, Philippe Lefebvre, et Herndon Spillmann ; pour le clavecin, Dietrich Buxtehude (Huguette Grémy-Chauliac), François Couperin, Jean-Philippe Rameau, Matthias Weckmann (Noëlle Spieth) ; pour le piano, Robert Schumann (Jean-Pierre Marty), Emmanuel Chabrier, Maurice Ravel (Désiré N’Kaoua), Albert Roussel (Alain Raës), Samuel Barber (Lilia Boyadjieva). Solstice compte en outre à son actif de véritables créations discographiques. Elle a en particulier produit le tout premier disque de Giacinto Scelsi et révélé Marie Jaëll.

Autres répertoires

De façon plus épisodique, elle s’est également tournée vers le violon (Philip Bride et, depuis peu, l’étoile montante qu’est Diego Tosi [2]), le violoncelle (David Simpson), la trompette (Bernard Soustrot) et la musique de chambre. Mais son activité ne se limite pas à la musique instrumentale. Dans le domaine vocal, elle a initié la trop brève carrière d’Henri Ledroit. Son manque structurel de moyens l’a certes empêché de viser plus haut et de s’attaquer aux grands ensembles. Elle n’en a pas moins réalisé en 1976 la première version française de “Jeanne au bûcher” d’Arthur Honegger et a publié les Requiems de Luigi Cherubini et Camille Saint-Saëns, le Concerto de piano de Gabriel Pierné, les Symphonies pour orgue et orchestre de Aaron Copland et Joseph Jongen, “Les Caprices de Marianne” d'Henri Sauguet et “les Rayons du jour” d’Édith Canat de Chizy.

Actualité

Depuis 1998 Solstice possède son propre site Internet doté d’un système d’achat en ligne.

Liens externes


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