- Smaïn Lamari
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Smaïn Lamari, né à El Harrach en 1941 et décédé le 27 août 2007 à Alger, était général-major et directeur de la sécurité intérieure algérieenne (DRS). Des années 1980, à sa mort, il est l'un des hommes les plus influents du régime algérien[1].
Smaïn Lamari entre dans la police en 1962, après l'indépendance. Il s'engage ensuite dans la Marine, puis suit une formation militaire en Égypte au terme de laquelle il est nommé sous-lieutenant. Il intègre les renseignements en 1966 et commence une ascension régulière qui le conduira au grade de général-major chargé de la direction de la sécurité intérieure (DSI).
Responsable du contre-espionnage et de la lutte contre le terrorisme, il est proche du général de corps d'armée Mohamed Mediène, plus connu sous le pseudonyme de « Toufik », patron du DRS, les services de renseignement algériens. Avec ce dernier et le général Khaled Nezzar il s'oppose en 1991 à l'arrivée au pouvoir du Front islamique du salut (FIS) en soutenant l'interruption du processus électoral. À partir de 2000, il joue cependant un rôle important dans les négociations entre l'armée algérienne et l'armée islamique du salut (AIS), bras armé du FIS, qui vont déboucher sur la reddition des maquisards de l'AIS et la politique de concorde civile du président Abdelaziz Bouteflika.
Homme de l'ombre, secret (sa photo n'a jamais été publiée dans la presse algérienne), il est un des hommes forts du pouvoir. Décédé le 27 août 2007 des suites d'une maladie pour laquelle il était suivi à l'hôpital Ain Naâdja d'Alger. Il est inhumé au cimetière d'El Alia à El Harrach.
En juillet 2008, le journal La Stampa l'implique dans l'affaire de la mort de Pierre Claverie et des moines de Tibhirine, ceux-ci ayant été assassinés dans le cadre d'une « stratégie de la tension » pour dérouter les groupes islamistes qui minaient la sécurité du pays[2].
Références
Catégories :- Militaire algérien
- Naissance en 1941
- Décès en 2007
- Naissance en Algérie
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