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Sart-Saint-Laurent
Pour les articles homonymes, voir Sart.Sart-Saint-Laurent Administration Pays Belgique Région Région wallonne Communauté Communauté française Province Province de Namur Arrondissement Namur Commune Fosses-la-Ville Géographie Coordonnées Superficie (inconnue) km² Population
Densité(inconnue) hab. (??/??/????)
(inconnue) hab./km²Autres informations Gentilé Sartois(e),
Sart-Laurentais(e)Code postal 5070 Zone téléphonique (inconnue) Site officiel (inconnu) Sart-Saint-Laurent (en wallon Li Sårt-Sint-Lorint) est une section de la ville belge de Fosses-la-Ville située en Région wallonne dans la province de Namur.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Cette commune, créée par arrêté royal du 27 mai 1890, réunit deux territoires : le Sart-Saint-Lambert, dépendant du chapitre de Fosses et donc du Prince-Evêque de Liège, et le Sart-Saint-Laurent, dépendant de l’abbaye de Floreffe et du comte de Namur.
Situé en bordure de la forêt de la Marlagne, l’endroit fut défriché et essarté par des bûcherons, notamment au début du XIIe siècle, lorsque la construction de l’abbaye de Floreffe par saint Norbert, aidé de Hugues de Fosses, en 1221, nécessitait beaucoup de bois. Petit village du bûcherons à l’origine, il devint rapidement agricole car dès 1126 le comte de Namur Henri l’Aveugle donna la propriété des terres à ceux qui les cultiveraient avec leur propre charrue. Ainsi naquirent les grosses fermes qui jalonnent le Sart : Marlagne en 1138, Wimbosteck en 1294, Timansart en 1289, Fuette en 1305, Malplaquée en 1305, et d’autres, plus petites.
La partie habitée se situait d’abord au nord de la grand-route actuelle Namur-Châtelet (qui ne date que de 1840), avec église romane du XIIe siècle : il n’en reste que le choeur, devenu la chapelle St-Laurent, au milieu du cimetière. La paroisse obtint un curé permanent en 1851 : ce fut l’abbé Lefèvre, qui bâtit le presbytère et, en 1861, une nouvelle église de l’autre côté du village (pour 19.938 francs...). C’est celle-ci qui fut malheureusement détruite par la foudre en juillet 1995.
Par un "maître d’école" qu’elle payait, l’abbaye de Floreffe assurait un enseignement aux garçons du Sart, dans un local situé près de la chapelle. A partir de 1842, toutes les communes furent obligées d’organiser un enseignement, mais le Sart n’était pas encore autonome. Les habitants harcelèrent les responsables de Floreffe pour obtenir la subsidiation d’une nouvelle église en 1858 ; puis, ils obtinrent une école. Et comme pour Aisemont, c’est le curé qui fut le moteur de la communauté pour arriver à l’autonomie communale, malgré les freins de Floreffe et de Fosses (qui avait déjà perdu Vitrival en 1797 et Aisemont en 1871). Un projet de 1887 traîne en longueur et n’aboutit que trois ans plus tard ; Louis Rossomme sera le premier bourgmestre.
Depuis le début du siècle, la démographie n’a que peu évolué: 448 habitants en 1932, 476 à la fusion des communes en 1976. La superficie de Sart-Saint-Laurent en fait la plus vaste section après Fosses ; la majeure partie est consacrée à l’agriculture. Le village compte de nombreux lieux-dits souvent pittoresques : Haie Madame, Froide Bise, Croix du facteur Dirète, Golvin, Rouge Grange, Le Bîjart, li Bwès Tatî, Pré al clé, Neuve Maison, Rouwale aux Colèvrots, Timansart, Ruelle aux Corbeaux, etc.
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Et enfin vive Sart-Saint-Laurent
Catégories : Fosses-la-Ville | Commune avant fusion de l'arrondissement de Namur
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