- Saint-martin-du-tertre (yonne)
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Saint-Martin-du-Tertre (Yonne)
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.Saint-Martin-du-Tertre Administration Pays France Région Bourgogne Département Yonne Arrondissement Arrondissement de Sens canton=Canton de Sens-Ouest
Code Insee abr. 89354 Code postal 89100 Maire
Mandat en coursJoseph AGACHE
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Sénonais Démographie Population 1 445 hab. (1 999) Densité Erreur d’expression : nombre inattendu hab./km² Gentilé martinots, martinottes Géographie Coordonnées Altitudes mini. 62 m m — maxi. 183 m m Superficie 6 91 km²
Saint-Martin-du-Tertre est une commune française, située dans le département de l'Yonne (89) et la région Bourgogne. Saint-Martin-du-Tertre a une population de 1400 habitants environ et une superficie de 691 ha. Son altitude maximum est de 183 mètres.Ses habitants sont les martinots et les martinottes
Communauté de Commune du sénonaisSommaire
Géographie
Histoire
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 788 922 975 1 273 1 313 1 445 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Transports en commun
Transports de la communauté de communes du sénonais
Lignes disponibles:SENS Lycées - SAINT-MARTIN-DU-TERTRE Louise Michel
SENS Garibaldi - COURTOIS-SUR-YONNE Les Bordes
Lieux et monuments
"QUOI de NEUF à SAINT MARTIN du TERTRE" édition décembre 2008 Page Histoire par R Dobek
LA CRAIE DE SAINT MARTIN DU TERTRE
L’histoire de notre craie a commencé il y a quelques dizaines de millions d’années. Lorsque des éléments en suspension, dans la mer qui nous recouvrait alors, se sont déposés sur le fond au rythme de quelques millimètres par siècle ! Plusieurs millions d’années ont été nécessaires pour finaliser les couches de craie qui constituent notre colline ! Les scientifiques qui étudient l’histoire de notre planète (notre Terre serait âgée de 4.5 milliards d’années ) ont subdivisé celle-ci en grandes périodes (les ères) pour y poser des jalons et y rattacher leurs découvertes. PRECAMBRIEN, PALEOZOÏQUE, MESOZOÏQUE et CENOZOÏDE. Elles-mêmes découpées en PERIODES. Les périodes ont été nommées en fonction du lieu où une découverte à permis de donner un point de départ et une durée dans le temps à un phénomène remarquable. Qui n’a pas en mémoire le film JURASSIC PARK ? Le JURASSIQUE (d’après des calcaires trouvés dans le JURA) détermine la période (60 millions d’années) où vécurent les dinosaures et les grands reptiles et ce, il y a environ 200 millions d’années ! Le SENONIEN appartient à la fin du CRETACE SUPERIEUR qui lui même (comme le JURASSIQUE) est une période du MESOZOÏQUE (qui remplace l’ancienne appellation ERE SECONDAIRE) dont la durée a été fixée à 185 Millions d’années. (MESOZOÏQUE subdivisé en : TRIAS/JURASSIQUE/CRETACE INF./CRETACE SUP.) Pour notre site martinot, ce sont les affleurements de la craie de notre colline qui sont à l’origine de l’époque dénommée LE SENONIEN, dont la durée s’étale de moins 88 millions d’années à moins 65 MA. (Le SENONIEN c’est la fin du MESOZOIQUE : MESO = moyen et ZOON = animal) Les craies du SENONIEN (et non pas du Sénonais !) s’étendent du Bassin Parisien jusqu’aux premiers massifs des Alpes, Le SENONIEN a finalement été subdivisé en quatre périodes, les recherches et découvertes ayant montrées des différences importantes entre compositions de matières, fossiles et étendues concernées. Officiellement LE SENONIEN n’existe plus ! « Notre » SENONIEN est donc devenu : CONIACIEN (- 88 MA), SANTONIEN (- 87 MA), CAMPANIEN (- 83 MA) et MAESTRICHTIEN (de – 72 MA à – 65 MA). Selon M. Georges NEGRE, dans un article paru dans la revue L’INDUSTRIE CHIMIQUE en juillet 1964 : Tout le socle du Sénonais est constitué de craie du CONIACIEN (- 88 MA). En remontant les étages jusqu’à notre craie phosphatée nous arriverions alors à l’ère du Maestrichtien (environ – 65 MA). La craie de notre colline a été utilisée depuis les temps les plus anciens, on pense, à juste titre, que les romains l’auraient utilisée comme liant lors des constructions de Sens (rappelons que des fours à chaux ont été découverts sur la colline). Mais la découverte de présence de craie phosphatée est beaucoup plus récente : La première mention de celle-ci est faite en 1897 par Monsieur Lucien CAYEUX, puis en 1910 par Mademoiselle Augusta HURE puis en 1912 par monsieur Georges NEGRE. C’est au cours de ses explorations que monsieur G.NEGRE a découvert un fossile unique (dimensions : 20 mm x 15 mm x 13 mm) du genre ANATINA. Le paléontologue Maurice COSSMAN, à qui il a été remis, l’a nommé « ANATINA NEGREI » en hommage à M. G.NEGRE. L’exploitation de cette craie phosphatée à commencée dès 1912. D’abord pour transformer celle-ci en engrais en la mélangeant avec d’autres produits pour la rendre apte à l’utilisation agricole. Puis, pendant la guerre 1914-1918, pour en extraire le phosphate qui sera utilisé dans les aciéries pour affiner les fontes dans les convertisseurs THOMAS. Elle s’est poursuivi jusqu’en 1934, année où elle a été totalement abandonnée. Aujourd’hui la mine de craie pourrait devenir un site de « Tourisme Industriel », et générer un développement connexe autour des activités que l’on souhaite mettre en place : visites commentées, circuits de promenade, liaison « verte » avec la CCS… Des actions sont menées dans ce sens par notre maire, Joseph AGACHE. Il a réussi à attirer l’attention des personnalités locales sur l’intérêt et l’enjeu de ce site : une visite a été organisée pour Monsieur le sous Préfet et le Président de la Communauté de Communes. Ils ont montré un grand intérêt à toutes ces propositions. Donc à suivre !
"QUOI de NEUF à SAINT MARTIN du TERTRE" édition juin 2008 Page Histoire par R Dobek
SAINT MARTIN DU TERTRE
Notre histoire commence bien avant que notre village adopte le vocable de Saint Martin du Tertre. Le territoire de notre commune a connu de nombreux occupants, qu’ils aient été sédentaires, de passage, amis ou ennemis… Il y a quelque 70 millions d’années une vaste mer recouvrait nos terres ce qui explique notre sous-sol crayeux. La transformation chimique autour d’inclusions dans ces épaisses couches de craie nous a légué des silex à profusion Les champs sont de véritables « mines » de silex réparties de part et d’autres du chemin de Saint Martin du Tertre au Charmeaux.
Le paysage, mis à part sans doute l’étendue des forêts, a peu changé depuis que les ateliers de taille du silex s’étaient installés au plus près de la matière d’œuvre dans la zone des Glaciers et sans doute au-dessus des Caves. De nombreuses découvertes : pointes de flèches, lames diverses et polissoirs attestent de cette occupation préhistorique. En parcourant les champs, avec de la chance et un œil aiguisé vous trouverez peut-être un oursin fossilisé, souvenir datant de 70 millions d’années, ou encore, témoignage d’un passé plus récent, des silex taillés ! De nombreux habitants de Saint Martin possèdent de tels trésors nous rattachant à ces temps lointains!
Donc il est fort probable que nos terres ont été occupées depuis la nuit des temps ! Faisons un grand bond dans le temps pour arriver à l’époque de nos ancêtres les Gaulois ! Les deux fameux tumulus ont gardé les noms de « tombelles » car la croyance populaire en avait fait les tombes de guerriers gaulois… Il ne semble pas que l’on ait retrouvé un quelconque chef gaulois enterré là avec son trésor… Il apparaît plus probable que ces masses de terre ont servi à stabiliser la base de tours de guet construites en bois. Par contre on a bien retrouvé près de deux cent cinquante tombes mérovingiennes à l’emplacement dénommé LES CROUTES (au Nord de la chapelle). Comme bien souvent lors de la christianisation les lieux de cultes dédiés à tout un panthéon de dieux divers et variés ont été réappropriés… Bien des églises ont été construites sur le lieu même des temples antiques, comme de la même façon ont ensuite été christianisés les fêtes de solstices et autres rassemblements sur les lieux sacrés. (Par exemple les fontaines sacrées devenues fontaines miraculeuses !) On imagine très bien les primo-habitants de notre commune avoir édifié un temple qui aura été détruit lors de l’évangélisation de la Gaulle par ce centurion romain qui avait partagé son manteau avec un pauvre ère démuni… Celui qui sera connu comme évêque de Tours et canonisé sous le nom de Saint Martin ! On ne connaît pas la date de la première construction chrétienne sur notre colline ! Mais il est sûr qu’au XIIIe siècle, il apparaît dans des écrits la mention « SANCTUS MARTINUS DE COLLE » Saint Martin de la Colline ! Entièrement détruite au cours des guerres de religions, reconstruite vers la fin du XIVième siècle, puis laissée à l’abandon, puis encore reconstruite à la fin du XVIII ième siècle. C’est cette chapelle qui a été achevée en 1779 telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Cette reconstruction a été mouvementée !
Ce que l’on élevait le jour quelques habitants du village venaient le défaire la nuit.
Nombreux étaient ceux favorables à la construction d’une église dans la vallée, pour ne plus avoir à gravir cette colline, particulièrement en hiver !
Cette chapelle qui est pour les Martinots l’équivalent du Puy de Dôme pour les Clermontois !
"QUOI de NEUF à SAINT MARTIN du TERTRE" édition mars 2009 Page Histoire par R Dobek
LE TACOT DE SAINT MARTIN DU TERTRE
Combien sont-ils encore les martinots qui se souviennent du « tacot » ? Bien moins nombreux que ceux qui ne savent même pas qu’il a existé ce petit train qui se dandinait sur une voie métrique ! L’arrêt de Saint-Martin-du-Tertre était situé approximativement vers le rond-point actuel : Une construction en dur fermée sur trois côtés où on pouvait attendre le train à l’abri assis sur des bancs de bois. Il passait le petit train, pas toujours à des heures régulières, composé de la loco. et son tender, deux voitures de voyageurs et un fourgon.
C’est en 1895, à l’issue d’une enquête d’utilité publique que les autorités donnent leur aval pour la construction du chemin de fer. Le tracé en a été ainsi fixé : Sens, Saint Martin, Courtois, Nailly, Villebougis, Dollot, Saint Valérien, Montacher, Chéroy, Jouy, Egreville avec bien sûr de nombreux arrêts à la demande.
C’est la société COIGNET et GROSSELIN qui remporte l’adjudication et obtiend l’agrément du Conseil Général de l’Yonne le 24 août 1899 pour la somme de 557971 francs.(Soit l’équivalent de 1 896 962 Euros de 2009. Le prix de la loco : 30 000 Frs soit 102 000 Euros). La ligne Sens–Egreville a été mise en service fin septembre 1901 par les C.F.Y (Chemins de Fer de l’Yonne). Son exploitation s’est poursuivi sans discontinuer jusqu’en mars 1939, date à laquelle la rentabilité n’étant plus assurée les C.F.Y décident « d’arrêter le train » ! Un sursis lui sera accordé puisque la ligne est reprise en affermage par les C.F.G (Chemin de Fer du Gâtinais).
Le train s’arrêtera définitivement de siffler, à l’arrêt au bas de notre village, en 1948. Seule la portion entre CHEROY et EGREVILLE continuera d’être utilisée jusqu’en 1957 pour le transport des betteraves. Le « TACOT » assurait la correspondance avec la ligne P.L.M à SENS et, à la gare d’EGREVILLE, avec la ligne des C.F.D (Chemins de Fer Départementaux de Seine et Marne) qui conduisait de Montereau à Château-Landon.
Sens-Egreville 42 km : Pour effectuer le trajet entre les deux terminus il fallait au minimum 1 heure 45 mn à la moyenne de 24 km/h.
C’est à Dollot, qu’une grande citerne, permettait de faire le plein d’eau à chaque passage puisque la machine était à vapeur ! C’était pour les passagers, si le temps et la saison s’y prêtaient, l’occasion d’aller ramasser quelques fleurs, des fraises des bois ou simplement de faire une petite promenade… Lorsque le train faisait entendre son sifflet il fallait alors regagner sa place dans les wagons, le mécanicien attendait que tout le monde soit remonté pour lancer sa machine et atteindre la vitesse infernale de 40 km/h.
Le plus souvent les martinots prenaient le « TACOT » en direction d’EGREVILLE afin de rendre visite à la famille ou aux amis et, en direction de Sens, essentiellement pour aller vendre au marché œufs, poules, beurre, légumes…et même des bestiaux ! Les lundi et jours de fêtes c’était « carton plein » ! Trois ou quatre wagons de plus étaient attelés et une locomotive supplémentaire poussait pour franchir les pentes entre Sens et Brannay… Son travail accompli cette dernière repartait en marche arrière sur la gare de Sens. L’hiver on prenait le train avec sa brique chaude car les bouillottes fournies par la compagnie des chemins de fer n’avaient de bouillottes que le nom, une demi-heure de gel avait raison de toutes les calories qui avaient été chargées au départ de Sens ! Le « TACOT », polyvalent, était, train de voyageurs, train de marchandises y compris les bestiaux mais également train postal, puisque dans chaque gare le facteur local échangeait le courrier avec le postier « roulant ». On imagine les petits martinots d’alors, si pas trop pris par les travaux des champs où à la ferme, galoper après ce petit train qui souvent en automne, à cause des feuilles sur les voies, devait s’y prendre à plusieurs reprises pour gravir les petits raidillons. Les plus hardis de ces gamins devaient bien essayer de grimper sur la plateforme des wagons, vite chassés par le chef de train… En a-t-il fait naître des vocations ce petit train ? Combien de martinots cheminots qui avaient rêvé leur futur en le contemplant ?
Il y eut bien quelques accidents ! Un lundi matin, après l’arrêt de Saint-Martin en direction de Nailly, le train descendant n’a pas attendu sur la voie de garage le passage du train montant… Etant sur une voie unique il advint ce qu’il devait advenir ! Un choc frontal entre deux bêtes fumantes et mugissantes ! Poules, œufs, beurre tout cela dégringola des porte- bagages et s’abattit sur la tête des voyageurs en causant une belle frayeur et quelques contusions… En 1936 c’est un déraillement causé par une rupture d’essieu : Une voiture, avec cinq passagers à son bord, se renverse sur le ballast. Le docteur Bascou de CHEROY donne les premiers soins, en l’occurrence deux agrafes pour une entaille de 6 cm sur une jambe féminine. Le chef de la brigade de gendarmerie à Cheroy, lui est indemne grâce aux bandes molletières qui ont protégé ses jambes. Une autre fois, un fourgon chargé de paille s’enflamme avec des escarbilles. Le réflexe du mécanicien a été de détacher les wagons de voyageurs et éloigner la locomotive avec le fourgon en feu… Les wagons de voyageurs livrés à eux-mêmes se sont mis à dévaler la pente avec en bruit de fond le hurlement des voyageurs saisis d’effroi ! Mais un replat du terrain a finalement permis aux wagons fous de s’arrêter sans dégat ! Il arrivait bien, de temps en temps, que le train lancé à pleine vitesse, frisant les 40km/h, écharpe une vache sur un passage à niveau. Puis arrivèrent les premières automobiles, puis le service au public ne fut plus tout à fait le service au public, puis il y eut des autocars, puis il y eut un avant et un après, puis il n’y eut plus de 'TACOT'.
"QUOI de NEUF à SAINT MARTIN du TERTRE" édition septembre 2008 Page Histoire par R Dobek
Saint Martin du Tertre et les personnages qui ont fait l’Histoire de la FRANCE
Dans l’ouvrage collectif HONORE/ZBIK/BARBIER intitulé ‘’AU PIED DE LA COLLINE’’ paru en 1977 nous pouvons lire : <<<<<< LE PASSAGE DE JEANNE D’ARC A SAINT MARTIN Jeanne d’Arc avait rempli sa double mission, délivrer Orléans et faire sacrer le roi à Reims. Quand elle voulut qu’on marchât sur Paris, le roi Charles VII désapprouva cette attaque. Au lieu de soutenir la Lorraine, il ordonna le retrait par Lagny, Provins et Bray sur Seine qu’on réduit au passage. On espère autant de Sens le 16 septembre, ou tout au moins franchir l’Yonne en utilisant le pont. Mais Salisbury, le gouverneur, ne s’en laissa pas imposer : « L’armée à qui les sénonais ne font aucune ouverture, convient passer la rivière un peu en dessous et tirer à Courtenay » écrit un chroniqueur anonyme. Or un gué, le gué de Corchanvaux, existait devant l’abbaye de Sainte Colombe, et un chemin conduit encore de Saint Martin au plateau du Gâtinais. Par ce chemin l’armée gagne donc Courtenay et Montargis, puis Gien ou elle s’arrêtât le 21 septembre. Le chemin en question semblerait être suivant toute vraisemblance l’actuelle route des Caves et son prolongement sur Les Chollets et Villebougis. On aurait longtemps appelé ce chemin route de Jeanne d’Arc.>>>>>>>>>
D’abord le contexte :
Le 21 octobre 1422, Charles VI, le roi fou, après 42 ans de règne, dont trente dans un état de démence avancé, meurt en laissant le royaume de FRANCE complètement délabré.
La FRANCE actuelle n’y reconnaitrait pas ses régions ! En pleine guerre de 100 ans elle était profondément divisée, tant territorialement que dans les alliances et soutiens des grands seigneurs pour l’un ou l’autre des deux rois que la FRANCE avait alors ! Celui de Paris et des Anglais Henri VI et le Dauphin (Charles VII), le roi de Bourges ! Le Duc de Bourgogne, Philippe Le Bon, rêve de reconstituer l’empire de Charlemagne, il a déjà conquis une partie de la Hollande …Mais il rêve surtout d’avoir le titre de roi ! Allié à l’Angleterre il intrigue contre la FRANCE, il veut venger son père Jean sans Peur.Ce dernier avait tenté de se rapprocher du Dauphin (le futur Charles VII) le 10 septembre 1419, lors de l’entrevue de Montereau, qui se déroula dans une cabane en bois dressée au milieu du pont sur l’Yonne. Las ! prémédité ou non, suite à une altercation, l’entourage du Dauphin a massacré Jean sans Peur à coups de haches (pour venger l’assassinat du Duc Louis d’Orléans perpétré en 1407 sur ordre de Jean sans Peur). Oh ! Là! Là! Que c’est compliqué n’est-ce pas ? On va essayer de faire simple ! Le roi Henri V d’Angleterre voulait réunir sur sa tête les deux couronnes d’Angleterre et de France, ce qui lui a été concédé au traité de TROYES par la « trahison » de la reine Isabeau de Bavière (sur les conseils du Duc de Bourgogne). Henri V épouse Catherine de France le 21 mai 1420. A la mort du roi Charles VI, père de Catherine de France, en accord avec les termes du traité de Troyes, ce sera Henri V d’Angleterre qui héritera du trône de FRANCE !. Mais Henri V précédera de peu Charles VI dans la tombe, il meurt de la maladie de saint Fiacre (hémorragie intestinale) à Vincennes le 31 août 1422. Son fils, Henri VI, n’a que 10 mois. L’héritier légal du trône de FRANCE, le « soi disant Dauphin » comme l’appelle sa mère, ne semble avoir aucune chance pour un jour porter le titre de Charles VII…
Ni son caractère indolent et craintif ni son aspect chétif ne peuvent laisser transparaître un futur roi. Le traité de Troyes l’écarte de toutes prétentions à la couronne de son père… Sa mère, la reine Isabeau, ira jusqu’à prétendre qu’il est le fruit d’un adultère… Il s’est retiré au Sud de la Loire, il est le dérisoire et désargenté roi de Bourges! En cette fin d’année 1422, nous avons donc en présence, Henri VI roi d’Angleterre qui n’a pas un an et le Dauphin Charles VII d’à peine 19 ans. Soutiennent Henri VI roi d’Angleterre (la régence est assurée par le Duc de Bedford) : L’Ile de FRANCE, La Normandie, La Picardie, l’Artois, La Flandre, La Champagne et bien entendu tous les territoires bourguignons. Sont fidèles à Charles VII Dauphin : Les provinces du Centre et du Sud du royaume, Berry, Touraine, Poitou, Orléanais, Dauphiné, Languedoc, Guyenne. Le clan des Armagnacs contre les Bourguignons et les Anglais ! Tout va très mal pour Charles VII, pas d’argent, une mauvaise armée… Les batailles sont rudes et sanglantes. Battues en 1423 à Cravant sur Yonne puis à Verneuil en 1424, les armées fidèles au Dauphin subissent de très lourdes pertes…
Les Anglais grignotent le territoire au nord de La Loire, ils assiègent Orléans le 12 octobre 1428. C’est une armée de 5 000 hommes avec à sa tête le comte de Salisbury qui veut réduire Orléans ! Pour le régent, le Duc de BEDFORD, la chute d’ORLEANS signifierait celle de Charles VII. Le Dauphin en résidence à CHINON ne pouvait que constater qu’il n’avait pas les moyens ni financiers ni matériels pour soutenir ORLEANS. L’issue du siège semblait fatale pour la FRANCE et la lignée des Valois..
Mais voilà ! Nous avions Jeanne d’Arc en réserve !
L’HISTOIRE ou l’histoire ou peut-être des histoires?
Une petite bergère, « qui ne savait ni le ‘’a’’ ni le ‘’b’’ », née à Domrémy petit village proche de Vaucouleurs (entre Bar le Duc et Nancy), avait entendu des voix alors qu’elle gardait ses moutons… La voix céleste, celle de Dieu, puis des apparitions, celles de saint Michel, sainte Catherine, sainte Marguerite, et ceci depuis qu’elle avait 13 ans, à l’heure de midi pendant l’été, l’exhortaient à sauver le souverain, « le gentil Dauphin » comme elle le nommera ! En 1428 elle a 17 ans. Durant le mois de juillet de cette année, les troupes anglaises attaquent Vaucouleurs. Jeanne et sa famille quittent Domrémy et se réfugient à Neufchâteau à cause de l’insécurité de la région. La place de Vaucouleurs résiste.Cinquième enfant de Jacques d’Arc et d’Isabelle Romée, « son enfance avait été celle d’une petite fille de la campagne, occupée aux tâches domestiques, à coudre et à filer. Tout le monde vantait sa douceur, sa bonté et surtout sa grande piété… » C’est en premier lieu à Robert de Baudricourt qu’elle fait part de la mission que lui a confiée le ciel ! Une illuminée qui entend des voix et dialogue avec les saints, petite paysanne inculte, qui veut sauver la FRANCE et le roi ! Il a du en falloir de la persuasion avec une argumentation solide et bien étayée pour que le sieur Robert lui fournisse une petite escorte et des lettres de recommandations, afin que Jeanne puisse, le 23 février 1429, quitter Vaucouleurs et arriver le 6 mars à Chinon à la cour du Dauphin ! Il aura fallut également qu’elle soit très douée la petite qui ne savait ni son ‘’a’’ ni son ‘’b’’pour être capable de monter à cheval comme un véritable homme d’armes !
Charles VII n’était pas animé d’un courage exemplaire. Avant que la petite bergère soit introduite dans la salle d’audience, craignant que celle-ci ne l’agresse ou attente à sa vie, il se glisse au deuxième rang de ses courtisans. Portait-il sa couronne ? Toujours est-il que Jeanne dès son entrée dans la salle, nullement intimidée par tous « ces beaux messieurs et belles dames », se dirige droit vers lui sans aucune hésitation, le salut et déclare : « Je vous apporte des nouvelles de Dieu et vous annonce que notre Seigneur vous rendra votre royaume de FRANCE, vous fera couronner à Reims et chassera vos ennemis de la terre de FRANCE. Mettez-moi hardiment à l’œuvre je lèverai le siège d’Orléans ».
La petite bergère est un cavalier de talent, elle porte l’armure, manie l’épée, elle connaît les mots pour parler aux hommes de troupes…Plus tard elle montrera de réels talents de politicienne… Elle sait, semblerait-il, beaucoup plus que son ‘’a’’ et son ‘’b’’, de fait elle connaissait le Dauphin puisqu’elle l’a reconnu sans hésiter lorsqu’il était dissimulé derrière ses courtisans.
Le 22 mars on lui donne des troupes. Le 29 avril Jeanne avec l’avant garde de l’armée du Dauphin réussit à rentrer dans Orléans. Le 8 mai les Anglais lèvent le siège, Orléans est délivrée. Les Anglais perdent Jargeau, Beaugency, le 18 juin à Patay le capitaine anglais TALBOT est fait prisonnier… La Pucelle avait donc dit la vérité ? Dieu serait donc français ?
Le 29 juin 1429 la troupe royale sous la conduite de la Pucelle se met en route. Gien, Auxerre,Troyes, Chalons… Le 17 juillet 1429 Charles VII est sacré Roi de FRANCE en la cathédrale de Reims ! Désormais il n’y a plus qu’un seul roi légitime, le traité de Troyes et les promesses faites à Henri V sont forclos.
Le caractère de Charles VII reprend le dessus ! De nouveau il cède aux mauvais conseillers, ceux qui lui recommandent de « se tenir tranquille et laisser faire le temps ». Les conseillers lassés par la vie des camps préféreraient une solution négociée pour préserver leur sédentarité et oeuvrent contre Jeanne. Jeanne, elle, veut reprendre PARIS ! De juillet à septembre : campagne de Jeanne vers Paris. - 10 septembre : le roi ordonne d’abandonner l’attaque de Paris. L’armée est dissoute. On a réduit ses troupes, on l’a empêchée de se livrer à des opérations militaires d’envergure… Elle a essayé de se battre seule la petite bergère…
Le 8 septembre 1429, devant Paris elle est blessée à la cuisse… Echec total ! Elle se replie… Le 16 septembre, elle passerait à Saint-Martin-du-Tertre. Pour les Martinots d’alors le spectacle qui se livre à eux ressemble sans doute plus à des hommes d’armes en déroute qu’à une Jeanne pimpante dans son armure tenant haut et fort son bel oriflamme ! En Novembre elle prend Saint Pierre Le Moutier mais quelques semaines plus tard elle échouera dans sa tentative de mettre le siège devant La Charité sur Loire que tenait le pro-anglais Perrinet Gressard.
Le roi Charles VII avait commencé à négocier avec le Duc de Bourgogne, Philippe Le Bon. Février et mars : Jeanne passe l’hiver à Sully-sur-Loire. - De mars à mai : Jeanne reprend sa campagne pour Paris.Jeanne au printemps 1430 lève une bande de soldats et part défendre Compiègne attaqué par les Bourguignons. Elle réussit à rentrer dans la ville, mais le 23 mai 1430, lors d’une sortie elle est faite prisonnière… C’en est fini de la petite bergère… Au mois de novembre elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg pour 10 000 écus.
Pages du Procès
Après un procès inique, mené par CAUCHON évêque de Beauvais, elle sera brûlée sur la place du Vieux-Marché de Rouen le 30 mai 1431. Les Anglais par ce procès et cette sentence voulaient absolument en faire une sorcière pour avilir Charles VII et démontrer qu’il avait eu recours à des pratiques diaboliques pour être sacré Roi de FRANCE.
Le 16 décembre 1431 les Anglais organise un sacre au rabais à Paris pour le très jeune roi Henri VI qui n’a pas 10 ans ! Mais Paris n’est pas Reims et il n’a pas été oint avec l’huile de la sainte ampoule ! Il est trop tard ! Il ne sera pas le roi de toute la FRANCE et de tous les Français ! Jeanne n’était pas une sorcière et Charles VII est légitimé. Les reculades de Charles VII, son inertie, ses conseillers « munichois » auraient pu ruiner tous les bénéfices de la délivrance d’Orléans et du sacre à Reims… Mais en fin de compte, en 1435, il sut s’entourer de nouveaux conseillers, dont Arthur de Richemont…PARIS est repris en 1436. Les Anglais commencent à subir de sérieux revers puisqu’ils demandent la paix. Charles VII ne leur accorda qu’une trêve de 1444 à 1449… Au mois de juillet 1453, devant Castillon, près de Libourne, John TALBOT comte de Shrewsberry un des plus fameux chefs de guerre anglais, est tué au cours de la bataille. La défaite de Castillon met un terme la campagne de reconquête des Anglais.
En octobre1453 les Anglais étaient chassés de FRANCE. Enfin presque ! Les Anglais n’ont conservé que le port de Calais. C’était la fin de la Guerre de Cent ans.
Conclusion (provisoire).
Entrée dans l’Histoire le 23 février 1429, deux petites années ont fait de Jeanne d’Arc un des personnages les plus célèbres de l’histoire de FRANCE. Son épopée militaire n’aura durée qu’un an ! Autant que le temps qu’elle a passé dans les geôles franco-anglaises ! Dans l’inconscient populaire c’est elle qui a délivré non pas Orléans mais la FRANCE. En 1450, un procès aboutit à une réhabilitation solennelle, qui fut proclamée en 1456. Jeanne a été béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Aujourd’hui l’utilisation de son image est souvent controversée.
Le mystère demeure entier quant aux véritables origines de Jeanne d’arc. On ne croit plus à l’histoire de la petite bergère de Domrémy qui, en quelques jours, grâce à l’inspiration divine, sut monter à cheval, manier les armes, se conduire en chef de guerre…d’aucuns avancent, sans preuve, qu’elle serait en réalité la sœur (ou demi-sœur) de Charles VII et que dès son plus jeune âge elle a été instruite au métier des armes par le capitaine de Vaucouleurs, Robert de Baudricourt !
Lorsque le Dauphin s’était dissimulé parmi les membres de sa Cour et que Jeanne l’a reconnu sans aucune hésitation ne serait-ce pas là une habile mise en scène pour frapper les esprits et redonner du « punch » aux troupes delphinales ? Un petit miracle ça ne pourrait pas aider pour redonner confiance ?
Posons-nous la question : Pourquoi le Dauphin a-t-il reçu Jeanne au milieu de sa Cour ? S’il était aussi effrayé par cette bergère, il aurait du la recevoir en privée entouré de sa garde qui l’aurait réellement protégé. Il n’aurait pas pris le risque d’être ridiculisé devant ses courtisans par une illuminée qui aurait pu ruiner le peu de crédit qu’il restait à ce « gentil Dauphin » aux abois! On peut penser alors que la pièce était parfaitement réglée, qu’elle devait paraître la plus spontanée possible et provoquer chez les spectateurs un choc émotionnel très fort. La transmission orale a fait le reste… La rumeur aussi ! Il fallait faire intervenir Dieu ! Dernier recours pour remotiver la troupe ! On peut penser que tout cela a été une magnifique campagne de COM. Après Orléans et le Sacre à Reims l’attitude de Charles VII montre que Jeanne est devenue inutile et même encombrante !
Jeanne, prisonnière de son rôle, serait-elle alors devenue réellement une illuminée pensant sincèrement que Dieu la soutenait ? (Des acteurs, même contemporains, se laissant envahir par le personnage qu’ils jouent c’est courant.)
Hélas pour elle, l’après REIMS ne sera que répétition d’échecs jusqu’à ce qu’elle soit jetée à bas de son cheval le 23 mai 1430 !
Une seule certitude ! Elle est passée à Saint-Martin-du-Tertre ! Du moins aime-t-on à le croire.
NOTRE EGLISE SUR LA COLLINE
SAINT-MARTIN DU TERTRE est un lieu où l'occupation humaine existe depuis un temps immémorial comme en témoignent les nombreux vestiges retrouvés sur le territoire de la commune, en particulier des objets préhistoriques (bifaces, haches, pointes de flèches, grattoirs, lames...), des sépultures de diverses époques gallo-romaines et mérovingiennes), des traces de fortifications gauloises telles que les fameuses tombelles qui culminent sur la colline et celles d'un important habitat daté de l'époque de l'indépendance gauloise et se développent sur le flanc nord de cette même colline à proximité immédiate de l'endroit où se trouve l'église paroissiale.
A propos de cette dernière, une tradition veut qu'elle ait été construite à l'emplacement d'un ancien temple gallo-romain : rien n'est venu jusque là à l'appui d'une telle assertion. Il est vrai cependant, que la tradition actuelle de l'église est telle qu'on peut imaginer pour un sanctuaire de hauteur d'origine antique. Dans le village situé en contrebas, la découverte ancienne d'un bas-relief représentant Mercure a fait supposer un instant que l'hypothétique sanctuaire de sommet aurait pu être dédié à ce dieu. On sait avec quelle ferveur, l'évangélisateur Martin s'est attaché à détruire les anciens lieux de ce culte païen au IVe siècle de notre ère et à les remplacer par des églises : la disparition du présumé temple de sommet doit peut-être beaucoup à ce missionnaire. Dans les premiers siècles du Haut Moyen-Age, on ne sait à qui il advient du lieu de point de vue de son utilisation comme sanctuaire mais les environs immédiats voient se développer un vaste cimetière mérovingien notamment aux Croûtes et aux Camelotes ou près de 250 sculpteurs datées du VI-VIIe siècle ont été découverts par M. BARBIER et son équipe. Cela suffit-il à nous convaincre qu'une église ou chapelle existait déjà là-haut : rien n'est vraiment sûr, mais quelques remarques s'imposent. La titulaire de l'église, Saint-Martin est fort répandue (plus de 100 paroisses dédiées à ce Saint dans le diocèse de SENS) et, d'une manière générale, correspond à des édifices construits avant l'an mille. Les cas de dédicaces à ce saint attesté postérieurement à cette date sont rares. Aussi, existe-t'il de fortes présomptions pour que l'église, la chapelle ou l'autel primitif ait-été construit dans les siècles du Haut Moyen-Age à une époque où Saint-Martin était particulièrement honoré. Aussi, faudrait-il se demander si le cimetière des VI-VIIe siècle a pris place aux côtés de l'église alors existante car les mérovingiens affectionnaient particulièrement ce saint protecteur du royaume, où l'église a été implantée au milieu d'un vaste champ de sépultures païennes à seule fin de renforcer la christianisation des campagnes. Seules des fouilles archéologiques auprès de l'église pourraient nous éclairer sur ce point. Que nous apprend la documentation écrite d'origine archivistique au sujet de l'Église : un texte du VIIe siècle conservé aux Archives Départementales (série H) évoque la fondation d'une église au IXe siècle dans un lieu qualifié "Sanctus Martinus in Monte" : peut-être s'agit-il de Saint-Martin du Tertre à l'origine de la paroisse appelée "Sanctus Martinus" dans un autre document sénonais daté cette fois du XIe siècle qui fait l'énumération de la plupart des paroisses du diocèse de Sens. Ce document n'est autre que le Liber Sacramentorum conservé maintenant dans la Bibliothèque de STOCKOLM. A cette époque, le lieu de culte existe bel et bien et il est probable que, compte tenu de ce qui a été dit plus haut, son implantation s'était faite en haut de la colline et non pas au milieu de l'habitat qui, selon toute vraisemblance, s'était y développé dans la vallée. En 1258, une autre mention de Saint-Martin du Tertre existant sous la forme de "Sanctus Martinus de Collé" (Saint-Martin de la Colline) suffit à nous convaincre au sujet de l'implantation du sanctuaire chrétien sur la hauteur. L'Archevêque de SENS en était alors le collateur et à ce titre, il percevait les revenus de la cure, les dîmes et disposait du droit de patronage sur les desservants du lieu. En retour, le même Archevêque avait des obligations, notamment celle d'entretenir la partie de l'église qui lui incombait, le choeur où officiait le curé, alors que le nef, lieu de rassemblement des fidèles lors des offices, restait à la charge de la communauté des habitants du village. En conséquence de toutes informations, il paraît donc bien établi que l'église existe depuis une haute époque et que, assurément, elle a dû connaître de multiples étapes de construction ou de reconstruction liées aux vicissitudes en temps.
Vers 1374, les textes nous apprennent qu'un personnage originaire de PONT-SUR-YONNE, Messire Nicolas de Véres, aurait reconstruit l'édifice cultuel lequel aurait été au moment des guerres de religion, ruiné puis réparé. L'église devait être bien délabrée quand au XVIIIème siècle, il fut décidé de la reconstruire (1760). A cette occasion, une partie des habitants était favorable à un déplacement de l'église qu'ils voulaient voire reconstruite plus bas au milieu des habitations mais comme cette proposition n'emporte pas l'unanimité, Mgr De Luynes, alors Seigneur du lieu et gros décimateur, fit entreprendre les travaux du chœur en 1771. Pour ce qui est de la nef et de la tour proche, à la charge de la communauté villageoise, les travaux de reconstruction commençaient en 1777 et s'achevaient deux ans plus tard. Pendant le temps que durèrent des travaux, une grange du village fut affectée au service de culte. Le chantier de reconstruction fit l'objet de dégradations commises notamment par les habitants favorables en déplacement de l'église vers la vallée. L'église actuelle est conforme à ce que nous ont légué les rebâtisseurs au XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
LES MAIRES DEPUIS 1900
Alfred COLLIN (1900- nov. 1904) - Eugène ROUSSELET par intérim (fév. 1905-sept. 1906) - Léon LAMY (sept. 1906-avr. 1911) - Eugène ROUSSELET (avr. 1911-janv. 1924) - Lucien COYDON (janv. 1924-mars 1944) - Se sont succédé au Comité Communal de Libération MM. Roger ARAULT et Charles BREUILLE (oct. 1944-nov. 1944) - Roger ARAULT (nov. 1944-mai 1952) - Gaston VINCENT (juin 1952- avril 1953) - Valentin LETHUMIER (avril 1953-mars 1965) - André FUCILI (mars 1965-mars 1971) - Valentin LETHUMIER (mars 1971-mars 1977) - Jack VILLAIN (mars 1977-mars 1989) - Michel VARLET (mars 1989-novembre 1992) - Daniel LEGRON (novembre 1992-mars 2008).Depuis le 16 mars 2008 Joseph AGACHE
Voir aussi
Notes et références
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