- Saint-Léger-sur-Sarthe
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Saint-Léger-sur-Sarthe Administration Pays France Région Basse-Normandie Département Orne Arrondissement Alençon Canton Le Mêle-sur-Sarthe Code commune 61415 Code postal 61170 Maire
Mandat en coursChristophe de Balorre
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays Mêlois Démographie Population 340 hab. (2008) Densité 26 hab./km² Gentilé Unionais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 138 m — maxi. 171 m Superficie 13,25 km2 Saint-Léger-sur-Sarthe est une commune française, située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie, peuplée de 340 habitants[1] (les Unionais[2]).
Sommaire
Géographie
Histoire
Au XIe siècle, Saint Léger se nommait Saint Léger de Poilley (Sancti Leodegarii de Polleio). Le seigneur du lieu se dénommait Guillaume de Poilley. Il fonda la première chrétienté et fit construire une église dédiée à saint Léger. Il tenait son fief d’Olivier de Bellême, seigneur du Mesle, fils de Guillaume II de Bellême.
La motte castrale contrôle un passage de la Sarthe en aval du Mêle sur une voie qui mène en ligne droite de Bellême à Sées. À cette fonction routière et stratégique s’ajoute un rôle dans la mise en valeur du secteur méridional de la forêt de Bourse. La motte de Saint-Léger, ainsi que celles de Boitron, d’Essay et du Mesle, a soutenu l’avancée des défrichements de la forêt de Bourse qui était proche comme l’indique le toponyme de la Haie de Poilley. Le château sur la motte a certainement été détruit pendant les guerres avec les Anglais, comme tous les autres châteaux à proximité. En 1101, Robert de Poilley, fils de Guillaume, donne à l’abbaye Saint-Martin de Séez tout ce qu’il possédait dans l’église de Saint-Léger.
Les principaux seigneurs de Saint-Léger à partir du XVe siècle sont les familles de Loisel, de Château-Thierry, et des Acres de l’Aigle au moment de la Révolution. Ils rendaient hommage au seigneur du Mesle. Le fief de Poëley dépendait de celui de Saint Léger; les principaux seigneurs sont les Poilley, Loisel, d’Anthenaise et Château-Thierry. Sur ce fief, s’élevait la chapelle Sainte-Anne de Poëley dont il ne reste plus rien.
Pendant la Révolution, Saint-Léger s’est appelé L’Union-sur-Sarthe, la commune en a gardé son gentilé.
Au XIXe et au début du XXe siècle, l’élevage de chevaux a été très florissant : le haras de la Haie de Poëley a eu un gagnant au prix d'Amérique, l’élevage Lindet était connu pour la race de trotteur du même nom.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité (avant 2001) en cours Christophe de Balorre RPR puis UMP puis DVD Directeur de maison familiale rurale,
conseiller général,
vice-président du conseil généralToutes les données ne sont pas encore connues.
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.Démographie
Saint-Léger-sur-Sarthe a compté jusqu'à 681 habitants en 1836.
Évolution démographique
(Source : Insee[4])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 289 299 273 316 328 296 340 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
Lieux et monuments
Situé au bord de la Sarthe, le village de Saint-Léger possède une motte castrale bien conservée et une belle église d'origine romane. Au pied de celle-ci on peut remarquer le bel ensemble du logis seigneurial. Sur la commune, les bâtiments les plus remarquables sont le château des Noës, le manoir de Poëley reconstruit sur un vieux site, le Petit et le Grand Bouveuche, le Moulin de Bouveuche et la Haie de Poëley.
L'église Saint-Léger abrite une Vierge à l'Enfant du XVIe siècle classée à titre d'objet aux Monuments historiques[5].
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Guillaume de Poilley est cité parmi les compagnons de Guillaume le Conquérant qui ont participé à la conquête de l'Angleterre en 1066. Marie Françoise de Château-Thierry épouse de René Augustin d’Érard baron de Ray, colonel du régiment du Maine, brigadier des armées du roi. Le général de Bonvoust, (Officier au moment de la Révolution, il n’émigre pas, se distingue dans l’armée des Bleus pendant la guerre de Vendée, est nommé général par la Convention ; il est destitué peu après comme noble). L’abbé Tabourier, dernier curé de Saint-Léger, auteur de « La Causerie pastorale à Saint Léger », historien local[6].
Voir aussi
Notes et références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[7].
- Population municipale 2008 (site de l'Insee)
- Ouest-france.fr - Mairie de Saint-Léger-sur-Sarthe. Consulté le 28 décembre 2010
- Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée
- Insee : historique des populations par commune depuis le recensement de 1962
- Statue : Vierge à l'Enfant adorée par un donateur, sur la base Palissy, ministère de la Culture.
- XIIe siècle, 1990 société d’Art et d’’Histoire du Pays Bas Normand. La Causerie Pastorale à Saint Léger, bulletin mensuel rédigé par l’abbé Tabourier. Gérard Louise La seigneurie de Bellême au Xe-
- Saint-Léger-sur-Sarthe sur le site de l'Institut géographique national (archive Wikiwix)
Liens externes
- Site web du maire de Saint-Léger-sur-Sarthe, contenant des pages sur Saint-Léger
- Saint-Léger-sur-Sarthe sur le site de l'Insee
Catégories :- Commune de l'Orne
- Commune membre du Parc naturel régional Normandie-Maine
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