Régis de Laroullière

Régis de Laroullière

Régis de Laroullière (né le 8 mars 1953 à Lille (Nord),France) est un financier français. Il a été le numéro deux du Crédit foncier de France, mettant en œuvre avec le gouverneur Jérôme Meyssonnier sa privatisation (1999) et son rachat par le Groupe Caisse d'épargne. De 2004 à 2007, il a été le patron de la mutuelle Médéric, dont il réalisé le redressement financier.

Il est le président le Club des dirigeants d'assurances et de mutuelles au sein du Centre des professions financières[1].

Il a également été membre du conseil de surveillance du journal Le Monde de novembre 2005 à février 2008. Sa démission de ce poste, le 14 février 2008, a entraîné son remplacement par son successeur chez Médéric, Guillaume Sarkozy, frère du président de La République. Ce qui a entraîné des inquiétudes sur l'indépendance du quotidien français[2],[3],[4].

Sommaire

Biographie

Passé par l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (où il entre en 1972 par la voie scientifique) et par l'École nationale d'administration (promotion Voltaire), Régis de Laroullière est également diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris de Paris (IEP) et de l'Institut des actuaires français (IAF)[5]. Il siège au Conseil d'Administration de l'association des anciens élèves de l'École nationale d'administration et est membre du bureau de la section "entreprises"[6].

Après un début de carrière comme haut fonctionnaire à la direction du Trésor et comme attaché financier près l’ambassade de France à Washington, il travaille au sein de l'Union des assurances de Paris (UAP) comme directeur technique et commercial des assurances collectives, puis comme directeur central du financement et des participations du groupe.

En 1997, il rejoint comme numéro deux le Crédit foncier de France, alors en pleine crise et promis au démantèlement à brève échéance. A son arrivée, l’entreprise est occupée par les salariés. Il parvient à renouer le dialogue et, après une phase de réorganisation, relance de l’activité du Crédit foncier et met en œuvre son rapprochement avec le Groupe Caisse d'épargne.

En 2001, il devient directeur général de la mutuelle Médéric, qui se présente comme "l'un des tout premiers acteurs de la protection sociale complémentaire en France" avec 3 millions d'assurés[7], puis délégué général (autrement dit le patron) du groupe en 2004. Tout en multipliant le chiffre d'affaires combiné par trois et demi, il y conduit deux plans de redressement, l’un portant sur l’outil de production, l’autre sur les comptes : Il transforme des pertes récurrentes de 100 millions d’euros par an en un bénéfice récurrent de 100 millions d’euros[8],[9].

Depuis 2007, Il est consultant indépendant auprès des directions générales de sociétés de service, qu’il conseille notamment en matière de stratégie, de développement et d’organisation. Il a fondé et préside le Club des dirigeants d'assurances et de mutuelles au sein du Centre des professions financières[1]. Il a été membre du conseil de surveillance du Monde de novembre 2005 à février 2008.

Publications

  • « Étude sur le marché des retraites », revue Risques, 1993 [9]
  • Solidarité d’aujourd’hui, fraternité de demain, Cherche-Midi Editions, 2000
  • Membre du comité de rédaction de la revue "Risques"
  • Point de vue "Augmenter l'emploi des seniors" publié dans Les Échos du 18 septembre 2007 .[10].
  • "Réforme des retraites : Réconcilier l'intérêt particulier et l'intérêt général" publié dans Le billet de PRESAJE (think tank de référence pour les thématiques sociétales) du 1er décembre 2007.[11].
  • "Réussir une fusion" Editions Les Cahiers - 2006. Ouvrage collectif avec Pascale Portères, Jean Simonet, André Comte-Sponville, Francis Mer. [12]
  • Point de vue "Quel avenir pour le groupe Le Monde ?" publié dans La Tribune du 27 février 2008 .[13].
  • "Lettre ouverte aux lecteurs du Monde et aux actionnaires de la Société Générale" publié dans Le Nouvel Économiste du 6 mars 2008 .[14].
  • "Accountability et migration des clous" publié dans Le billet de PRESAJE (think tank de référence pour les thématiques sociétales) du 01/04/08.[15].

Notes et références

  1. a et b Site du Centre des Professions Financières [1]
  2. Challenge, 18 janvier 2008 [2]
  3. Le Monde, 15 janvier 2008 [3]
  4. Le Nouvel Obs, 16 janvier 2008 [4]
  5. Site internet du Centre d'Etudes Actuarielles [5]
  6. Site de l'AAENEA[6]
  7. Site du groupe Médéric, 01/2008 [7]
  8. « Rencontre avec Régis de Laroullière », L’argus de l'assurance n°6937, 8 juillet 2005 sommaire
  9. C.P. Annonces financières du groupe Médéric [8]

Liens externes


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