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Association des Pompiers de Montréal
L'Association des pompiers de Montréal est le syndicat qui représente les 2 300 pompiers et pompières de la ville de Montréal au Québec.
Sommaire
Composition
Ce syndicat est constitué de pompiers, lieutenants et capitaines œuvrant au sein du Service de sécurité incendie de Montréal.
À l'instar de cette profession, ses membres sont en majorité des hommes.
Organisation
Le syndicat est géré par un président, un vice-président, un trésorier et un secrétaire. Douze directeurs régionaux sont responsables d'un secteur géographique précis.
Il existe également des comités statutaires.
Le syndicat emploie 5 personnes à temps plein, auxquels peuvent ponctuellement s'adjoindre un avocat et un actuaire.
Bien qu'à ce jour, cinq femmes occupent des postes permanents et rémunérés au sein du personnel du syndicat, il n'y eu jamais aucune représentante syndicale de sexe féminin dans les fonctions électives de l'organisation.
Affiliation
L'Association des pompiers de Montréal est un syndicat indépendant.
Il est actif au sein du Regroupement des associations de pompiers du Québec, la plus importante des associations de syndicats de pompiers du Québec.
Publication
Deux fois l'an, au printemps et à l'automne, le syndicat édite une revue, Le Portelance, à destination des pompiers tant actifs que retraités. Le tirage de la revue est d'environ 5 000 exemplaires.
Historique
Un regroupement précurseur
C'est en 1834 que fut créé la Société Amicale des Pompiers de Montréal, entité ayant comme objectif d'aider les pompiers de la ville de Montréal.
La société avait pour mission l'organisation de loisirs et d'une société de secours mutuels, permettant aux pompiers dans l'incapacité de travailler de subvenir à leurs besoins.
Première entité syndicale
Le syndicat fut fondé en 1918 en tant que section locale de l'International Association of Fire Fighters (IAFF).
En 1974, probablement suite au refus du syndicat américain de soutenir la grève du week-end rouge, l'Association des Pompiers de Montréal devient indépendante.
Le Week-end rouge
Du 31 octobre au 3 novembre 1974, l'association mena une grève générale illégale afin de renverser une sentence arbitrale désavantageuse pour ses membres.
Durant cet intervalle, plus de 140 résidences furent incendiées par des mains criminelles, conduisant à la destruction de plus de 131 édifices.
Durant la nuit du 2 au 3 novembre 1974, une entente fut conclue entre le président du syndicat, le maire de Montréal Jean Drapeau et le ministre du travail Jean Cournoyer lors d'une réunion tenue au siège social d'Hydro-Québec à Montréal, où étaient installés les bureaux du premier ministre dans la métropole.
On nommera cette grève le « week-end rouge ».
Par la suite, l'Association des pompiers de Montréal sera condamnée à indemniser les victimes des incendies non combattus, pour plus d'un million de dollars.
Voir aussi
Lien interne
- Gaston Fauvel, ex-président de l'Association des Pompiers de Montréal
Lien externe
- Portail du syndicalisme
Catégories : Syndicat québécois | Pompier
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