- Rue du Vieux-Colombier
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6e arrtRue du Vieux-Colombier
Arrondissements 6e arrondissement Quartiers Odéon - Notre-Dame-des-Champs Début 72 bis rue Bonaparte Fin rue du Cherche-Midi et carrefour de la Croix-Rouge Longueur 220 m Largeur 15 m Dénomination XVIIe siècle Géocodification Ville de Paris : 9785
DGI : 9793Nomenclature officielle Images et documents sur Wikimedia Commons
Vue vers Saint-SulpiceLa rue du Vieux-Colombier est une rue du 6e arrondissement de Paris.
Ce site est desservi par la station de métro Saint-Sulpice.
Sommaire
Histoire
Son nom vient du colombier de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Originellement rue du Colombier, elle prend le nom de Vieux-Colombier au XVIIe siècle. Elle porta également les noms de rue du Puys (1360), chemin de Cassel ou rue Cassel dite du Colombier (1411-1453), rue de la Maladerie (1414), rue du Puys Mauconseil (1506-1514), grant rue Saint-Sulpice (1509-1524), rue Saint-Sulpice (1521) et rue des Champs (1509-1520-1524) et rue de la Pelleterie (plan de Mérian de 1615).
Les peintres Antoine et Louis Le Nain habitèrent dans cette rue où ils moururent en 1648 à deux jours d'intervalle. L'auteur dramatique Alain-René Lesage et l'astronome Jean-Dominique Cassini y ont aussi habité.
Monuments d'intérêt
- no 8 : Ancienne fabrique de bannières: Société Catholique d'Ornements d'Eglise; A. Mont, A. Cabaret succr[1]
- no 21: Jacques Copeau ouvre le théâtre du Vieux-Colombier en octobre 1913, dans l'ancien Athénée-Saint-Germain.
Anecdotes
- Charles Bruslart 2e, conseiller et aumônier ordinaire du roi, prieur commendataire de l'abbaye Saint-Magloire de Léhon de 1624 à 1668 avait en 1644 un domicile dans la rue du Colombier. Un de ses parent homonyme, conseiller ordinaire du roi et seigneur de Léhon lui offrit en 1644 les ruines du vieux château de Léhon que le roi venait de lui donner. Il avait un hôtel particulier rue Dauphine[2]
- Boileau y a occupé de 1661 à 1683 un appartement où se retrouvaient trois fois par semaine Molière, La Fontaine et Chapelle pour lire leurs ouvrages et souper gaiement, chacun payant son écot. Lorsqu'un convive était mis à l'amende, on lui faisait lire des vers de La Pucelle de Chapelain. Ce livre très critiqué par Boileau, était en permanence sur la table et lire une page entière était assimilé à la peine de mort[3].
Bibliographie
Notes et références
- Inventaire Général du Patrimoine de Bourgogne, Conseil Général, Référence:IM58000358
- Histoire de Léhon
- Dictionnaire historique des rues de Paris. Éditions de Minuit
Catégorie :- Rue du 6e arrondissement de Paris
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