- Rue Norvins
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La rue Norvins est une rue de Paris située sur la butte Montmartre
18e arrtRue NorvinsArrondissements 18e Quartiers Montmartre Début Place du Tertre Fin Rue Girardon et Place Marcel Aymé Longueur 285 m Largeur 12 m Dénomination 1868 Anciens noms Rue Traînée ou rue Trenette Géocodification Ville de Paris : 6764
DGI : 6823Nomenclature officielle Images et documents sur Wikimedia Commons Sommaire
Localisation
La rue relie la place du Tertre à l'avenue Junot. Elle longe la place Marcel-Aymé. Elle croise le haut de la rue Lepic et de la rue des Saules, la rue Girardon et la rue de l'Abreuvoir.
Historique
Autrefois rue Traînée, située entre les rues du Mont Cenis et des Saules ; puis rue des Moulins, entre les rues des Saules et Girardon. Cette voie est indiquée sur le plan de Jouvin de Rochefort (1672). La rue Traînée avait aussi porté le nom de rue Trenette. Elle porte le nom de Jacques Marquet, baron de Montbreton de Norvins (1769-1854), auteur d'une Histoire de Napoléon 1er[1].
Avec la rue Saint-Rustique, c'est la rue qui a le plus conservé l'image de l'ancien village de Montmartre.Sites particuliers
- Au no 9 se trouve le reste de l'impasse Trainée qui est le reste d'une ruelle du XIVe siècle.
- Au no 9bis : un réservoir et une fontaine datant de 1836, construits par un certain Titeux de Fresnoy dans un style Renaissance. Les sculptures sont de Bandeville.
- Au no 22-22bis : La Folie Sandrin[2]. Une maison de campagne, appelée folie Sandrin, est construite en 1774 par le sieur Sandrin sur un terrain d'un arpent et demi dans le village de Montmartre. La maison est revendue en 1795 à un marchand de vin. En 1806, elle appartient par le docteur Prost qui la transforme une clinique pour traiter les malades mentaux. Disciple de Philippe Pinel, il peut y expérimenter des traitements novateurs suivant le principe que "le traitement moral est quelquefois plus efficace que les secours de l'art. Il faut être par caractère disposé à cette douce bienveillance, qui ne se démentant jamais, inspire et fixe la confiance du malade et l'amène à faire sans effort ce qui convient à son état". Son succès lui amène une clientèle d'écrivains et d'artistes. La clinique est reprise en 1820 par Esprit Blanche. Il y fait mener à ses pensionnaires une paisible vie de famille. En 1841 il y a reçu Gérard de Nerval qui décrit son séjour : "il a commencé pour moi ce que j'appellerai l'épanchement du songe dans la vie réelle ...".
Notes et références
- Dictionnaire historique des rues de Paris, Jacques Hillairet, éditions de Minuit
- Jean-Marc Léri, Clément Lépidis, Montmartre, p. 170-177, Éditions Henri Veyrier, Paris, 1983 (ISBN 2-85199-308-9)
Ce site est desservi par la station de métro Lamarck - Caulaincourt.
Catégories :- Rue du 18e arrondissement de Paris
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