- Roy K. Kiyooka
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Roy Kiyooka
Roy Kenzie Kiyooka est un photographe, un poète et un artiste canadien né le 18 janvier 1926 à Moose Jaw et décédé le 1er janvier 1994.
Biographie
Roy Kenzie Kiyooka, peintre et poète (Moose Jaw, Sask., 18 janv. 1926 -- Vancouver, 8 janv. 1994). D'ascendance japonaise, Kiyooka grandit dans les Prairies. Il est doué de talents multiples et s'adonne à d'autres disciplines, notamment la sculpture, la photographie, le cinéma, la musique et l'écriture. Il étudie au Provincial Institute of Technology and Art (maintenant le Southern Alberta Institute of Technology and Art) à Calgary de 1946 à 1949 avec Jock MACDONALD. En 1956, il passe huit mois à San Miguel de Allende, au Mexique, où il a comme professeur James Pinto. Il y découvre les oeuvres des grands muralistes mexicains Rivera, Orozco et Siquieros. Pendant son séjour au Mexique, il commence à utiliser dans ses tableaux le Duco, une laque pour automobile. À l'automne, il retourne à Regina et enseigne au Regina College.
Premières oeuvres
Dans ses premières oeuvres, se retrouvent des formes évoquant des cactus ou des couronnes d'épines. Cela peut s'expliquer par l'influence du peintre britannique Graham Sutherland ou par la fréquence de ce motif dans la peinture mexicaine et cela exprime la volonté de Kiyooka d'exprimer une forme de souffrance stoïque. D'origine japonaise, pendant la Deuxième Guerre mondiale, il est considéré par les autorités, avec les membres de sa famille, comme ennemi du Canada et il doit quitter Calgary afin de travailler dans une ferme pour survivre. Dans les années 1950, Kiyooka participe régulièrement au EMMA LAKE ARTISTS' WORKSHOP et assiste au célèbre atelier de Barnett Newman pendant l'été de 1959. L'année suivante, il commence Hoarfrost, une série de tableaux non figuratifs de grande taille sur isorel, caractérisée par une surface blanche sur laquelle apparaissent des motifs entrecroisés. En 1959, Kiyooka accepte un poste d'enseignant à la Vancouver School of Art. Au cours de son séjour, sa peinture devient plus « hard-edge », géométrique et minimale. Il favorise la forme elliptique et insiste sur la couleur, qu'il considère comme la substance primordiale de la peinture. Pendant les années 1960, Kiyooka élargit ses activités à la poésie, la photographie, l'animation culturelle et l'art conceptuel. Il joue un rôle de premier plan dans l'effervescence de la vie culturelle à Vancouver et participe à Intermedia, un centre autogéré par les artistes. Un voyage au Japon renouvelle son intérêt pour la poésie et la philosophie orientales, et il organise des séances de lecture de poésie à Vancouver et par la suite à Montréal. Au fil des ans, Kiyooka publie la plupart de sa poésie sous forme de recueils, notamment Kyoto Airs (1964), Nevertheless These Eyes (1967), StoneDGloves (1970), Transcanadaletters (1975), The Fontainebleau Dream Machine (1977) et The Pear Tree Pomes (1987). En 1966, Kiyooka est invité à participer à la Biennale de Saõ Paulo. En 1969, il reçoit une commande pour une sculpture qui sera exposée au Pavillon canadien, dans le cadre d'Expo 70 à Osaka. Le MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE VANCOUVER organise une rétrospective de ses oeuvres en 1975. Sa carrière d'enseignant est riche : il enseigne à Montréal à l'U. Sir George Williams (maintenant l'UNIVERSITÉ CONCORDIA), à Halifax au NOVA SCOTIA COLLEGE OF ARTS AND DESIGN et enfin à l'U. DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE à Vancouver, d'où il prend sa retraite quelques années avant son décès.
Honneurs
- 1973 - Prix Lynch-Staunton
- 1978 - Officer de l'Ordre du Canada
- 1987 - Prix du Gouverneur général
Lien externe
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