- Roland Hureaux
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Roland HUREAUX est un homme politique et essayiste français, né le 14 juin 1948 à Bayonne (Pyrénées atlantiques).
Sommaire
Famille, études
Sa famille est originaire des Landes, dans la région du Bas-Adour (communes de Sainte Marie de Gosse, Saint Martin de Hinx, Saubrigues). La plupart de ses ancêtres sont des paysans stables, plus moins prospères, mais aussi des artisans, meuniers etc. Un de ses arrières grand-pères est patron-pécheur sur l’Adour, un autre ancêtre, plus lointain, à Terre-Neuve. Plusieurs prêtres au XIXe siècle dans une lignée maternelle, les Destribats ; quelques alliances anciennes avec des filles de petits hobereaux. Deux de ses grands oncles sont morts pour la France, l'un en 1917, l'autre en 1940.
Il fait ses études primaires à Sainte Marie de Gosse, ses études secondaires à Bayonne, Peyrehorade et Dax. Il fait lettres supérieures à Montpellier, puis Lyon, intègre l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud en 1967. Une année à Londres, Agrégé d’histoire (classé 2e) en 1971, il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris en 1972. Fait son service militaire (17e Régiment d’artillerie à Biscarosse), enseigne l’histoire une année en collège, une année en lycée en Région parisienne. Entre à l’Ecole nationale d’administration en 1976, fait un stage long à l’ambassade de France à Madrid sous la direction de Jean-François Deniau. Sort en 1979 dans le corps préfectoral (promotion Michel de l’Hospital).
Parcours administratif
Moins essentielle pour lui que l’écriture et la politique, sa carrière administrative lui a cependant permis d’accumuler les expériences les plus variées qui en font un des meilleurs connaisseurs des rouages de l’Etat. Différents postes préfectoraux (Châteauroux, Château-Salins, Etampes) l’ont initié aux réalités politiques et administratives locales ; il les prolonge par un séjour à la DATAR où il est conseiller technique de 1989 à 1992.
Intéressé par les affaires étrangères, curieux des réalités internationales , il est envoyé par le Quai d’Orsay comme premier conseiller à Dar-es-Salaam ( Tanzanie) (1984-1987) où il prend le goût des questions africaines. Il profite de ce poste pour tisser des relations avec l’ANC en exil, se trouvant le premier diplomate français à pénétrer dans les camps du célèbre mouvement de libération sud-africain. De 1995 à 1997, il est consultant pour les affaires africaines au Conseil d’analyse et de prévision du Quai d’Orsay. Il a effectué de nombreuses missions comme consultant ou formateur : Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie, Côte d’Ivoire, Vietnam, Arabie saoudite, Pakistan, Malawi, Afrique du Sud. Mais l’attirance pour la politique l’a dissuadé de poursuivre une carrière aux affaires étrangères.
Son expérience est complétée par une mission au SGDN en 1992 où il se familiarise avec la gestion des crises, et deux passages en cabinet : auprès de Philippe Séguin, président de l’Assemblée nationale (1993-1994) où il suit les questions agricoles et les négociations du GATT et où il côtoie Henri Guaino, Paul-Marie Coûteaux et Nicolas Baverez, puis au cabinet du premier ministre Edouard Balladur (1994-1995) où il suit les questions régionales et d’outre-mer.
Revenu quelque temps à l’enseignement comme professeur associé de droit public à l’Institut d’études politiques de Toulouse ( 1995-1998), il rédige plusieurs rapports parlementaires ( réforme de l’Etat, fondations politiques, politique régionale européenne) avant de passer dix ans à la Cour des Comptes , à la 2e chambre, spécialisée dans les questions de défense et les entreprises publiques ( EDE, AREVA etc. ) . Il exerce depuis lors des activités de consultant. Il est également auditeur de la 47e session de l’Institut des hautes études de la défense nationale.
Formation intellectuelle
De l’enseignement secondaire, il reste marqué par le choc, voulu par son père, qui l’a fait passer d’une des institutions catholiques les plus connues de la Côte basque, Saint Louis de Gonzague à Bayonne, à l’Ecole normale d’instituteurs de Dax, alors véritable séminaire de la gauche laïque. Il a gardé de cette double influence le souci de tenir les deux bouts de la tradition chrétienne et de l’héritage rationaliste des Lumières. Mais les professeurs de ces différents établissements ont moins compté pour lui que le long dialogue conflictuel qu’il a entretenu tout au long de sa jeunesse avec son père, homme de droite mais agnostique, voire anticlérical.
Intéressé très jeune par la politique, il a sous les yeux, tout au long des années soixante, l’exemple fascinant du général de Gaulle alors à la tête de la France, qui inspire sa réflexion.
Arrivé à Paris en 1967, dans cette serre chaude marxiste qu’était l’Ecole normale supérieure , il fréquente , sans s’engager pleinement, les maoïstes des Comités Vietnam de base ; il se trouve en mai 1968 dans l’œil du cyclone à la Faculté de Lettres de Nanterre ; suivant la révolte étudiante , il participe à plusieurs manifestions au Quartier latin , puis, tout en gardant quelques amitiés à l’extrême gauche , prend assez vite ses distances avec la politique radicale . Toute cette période est marquée par une interrogation sur le marxisme dont il tente de conjurer la grande séduction intellectuelle, sans trouver d’abord les motifs de ses réticences, dues en partie à un respect maintenu du général de Gaulle et aux quelques liens qu’il garde avec la foi catholique.
Son adhésion à celle-ci est consolidée à partir de 1971, à la suite de sa rencontre avec Maxime Charles , recteur de la basilique de Montmartre, personnalité exceptionnelle qui s’attache alors à réunir autour de lui les intellectuels les plus brillants pour leur faire, hors de toute structure officielle, rencontrer des théologiens éminents : Jean Daniélou, Louis Bouyer , Hans Urs von Balthazar. De ce groupe sont sortis la branche française de la Revue catholique internationale Communio et de grands intellectuels comme Jean-Luc Marion, Rémi Brague, actuellement membres de l’Institut, ou le père Jean-Robert Armogathe. En même temps qu’il prépare l’ENA, Roland Hureaux dirige quelques mois en 1975 la revue chrétienne Résurrection.
Ses réticences envers le marxisme se renforcent au fur et à mesure qu’il découvre l’œuvre des dissidents soviétiques comme Soljenitsyne , Zinoviev, Boukovski et celle des grands intellectuels libéraux comme Raymond Aron ou Hannah Arendt et tous ceux qui sont issus du parti communiste, tels François Furet dont il suit le séminaire en 1971-1972 , Annie Kriegel, Alain Besançon , Kostas Papaioannou etc. Il approfondit la notion, essentielle pour lui, d’idéologie. Il rejoint cette école dans les années quatre-vingt au comité de rédaction de la revue Commentaire. Partageant leur méfiance vis-à-vis de l’Union soviétique du temps de Brejnev , qui semble alors de plus en plus menaçante , il prend cependant ses distances avec une partie d’entre eux à partir de 1990, à la fois parce qu’il est resté fidèle au gaullisme social et qu’ il est de plus en plus critique envers la construction européenne, qu’il tient pour une nouvelle expression de la tentation idéologique , l’ultralibéralisme dogmatique et l’hégémonie désormais écrasante des Etats-Unis, alors que la Russie, débarrassée du communisme, a cessé de représenter une menace. Comme Pierre Manent, il pense qu’ il ne saurait y avoir de démocratie hors de l’espace national. Dans une période plus récente, Roland Hureaux a suivi de près les travaux de la Fondation du 2 mars, destinée à rassembler les « républicains des deux rives », dont il a apprécié la volonté de dépasser le clivage droite-gauche et de remettre en cause le conformisme étouffant du politiquement correct de la fin du XXe siècle.
Contrairement aux différents cercles intellectuels qu’il a fréquentés avec assiduité, l’ENA lui est apparue comme un milieu stérile marqué par la prétention, le conformisme vis-à-vis de la pensée unique politique et adminsitrative , voire l’inculture.
A la différence de beaucoup de normalien énarques, Roland Hureaux est resté plus attaché au milieu des intellectuels qu’à celui de la haute fonction publique vis-à-vis de laquelle, son expérience et sa réflexion s’approfondissant, il est devenu de plus en plus critique. Mesurant pleinement, en particulier au travers de ses camapgnes électorales, le divorce entre les élites et l’opinion populaire, il a le souci constant, sans tomber dans le populisme, de garder le contact avec celle-ci, ce qui est une forme de fidélité à ses racines.
Idées
En conformité avec sa formation diversifiée, Roland Hureaux est toujours à la recherche de la synthèse des contraires. La première synthèse qui fonde son itinéraire et éclaire son œuvre est le souci de se tenir à la fois dans l’univers de la réflexion et dans celui de l’action . Ses livres sont nourris de son expérience de la vie politique et administrative, tandis qu’il jette sur celle-ci un regard distancié, nourri d’une culture très diversifiée.
L’autre synthèse dont il a le souci est celui du christianisme et de la laïcité, d’une foi plus raisonnée que sentimentale et du rationalisme le plus exigeant, de la France de Jeanne d’Arc et de celle de Valmy, une synthèse qu’il trouve davantage dans le gaullisme que dans la démocratie chrétienne, dont les relents de cléricalisme sont éloignés de sa culture politique.
Son tempérament étranger à tout sectarisme le porterait, dans la foulée, à tenter la synthèse de la droite et de la gauche, comme elle se fit au sein de la Résistance (peu d’indulgence chez Roland Hureaux pour le régime de Vichy).
Expérience politique
Roland Hureaux a volontairement retardé son engagement politique, désireux d’acquérir auparavant une large expérience des affaires publiques. En 1993, il obtient difficilement une investiture du RPR aux élections législatives dans la 1e circonscription du Lot. Mais il est peu après exclu de ce parti « pour excès de gaullisme » (Philippe Meyer). Il est trois fois candidat à la tête d’une liste indépendante à la mairie de Cahors. En 2001, il obtient 17, 2 % des voix au premier tour, apport décisif au second tour pour faire basculer une mairie qui était radicale depuis un demi-siècle. Il est durant deux ans premier adjoint au maire en charge des finances et exerce même en janvier 2003, à titre transitoire, la fonction de maire, mais il se retire ensuite en raison de désaccords avec les membres UMP de l’équipe.
Gaulliste au départ, il prend ses distances du RPR et de l’UMP au fur et à mesure que ceux-ci s’éloignent de l’héritage du général. En 2002, il soutient la campagne de Jean-Pierre Chevènement et adhère au Pole républicain. Il crée en 2009, le Collectif « Souveraineté » qui s’attache à fédérer les efforts de différents mouvements républicains de droite et de gauche attachés à la souveraineté nationale.
Libéral par son refus de prélèvements excessifs ou d’un gouvernement touche-à-tout, il refuse l’ultralibéralisme et reste attaché à une conception républicaine de l’Etat garant de l'intérêt général, de services publics de qualité, de la solidarité nationale et, au travers d’un secteur public fort, d’une économie dynamique.
Œuvre
Les ouvrages de Roland Hureaux portent pour la plupart sur l’actualité politique. Ouvrages engagés, ils ont souvent un ton polémique tout en proposant des analyses approfondies et originales.
'Un avenir pour le monde rural' (Pouvoirs locaux, 1993) est à la fois un cri d’alarme sur le déclin du monde rural et une analyse des conditions de son développement, issue de l’expérience de l’auteur à la DATAR. Ce livre prend à contrepied une époque où l’aménagement du territoire est de moins en moins le souci des pouvoirs publics.
'Pour en finir avec la droite' (Gallimard, 1998), qui fait suite à l’expérience de la dissolution de 1997, est un pamphlet contre la droite française dont il critique les contradictions et l’incapacité à entraver la montée de l’extrême-droite.
'Les hauteurs béantes de l’Europe - la dérive idéologique de la construction européenne' (F.-X. de Guibert, 2000, réédité en 2007), s’attache à démontrer comment la construction européenne telle qu’elle a dérivé depuis 1987, porte en elle, de manière il est vrai atténuée, les caractères de la démarche idéologique qui s’était exprimée dans le marxisme-léninisme : simplification excessive problèmes, sens illusoire de l’histoire, reniement du passé, confiscation de la démocratie etc. C’est à ce jour l’ouvrage le plus fondamental de Roland Hureaux.
'Le temps des derniers hommes, le devenir de la population dans les sociétés modernes' (Hachette, 2000 ) : très engagé dans les combats pour le maintien de la politique familiale entre 1995 et 1998, Roland Hureaux élargit le sujet à l’ensemble du devenir démographique de la planète : après l’explosion démographique du XXe siècle , il annonce pour le XXIe siècle une implosion progressive qui posera d’immenses problèmes .Préfacé par Jaques Dupâquer,cet ouvrage a reçu un hommage appuyé de Pierre Chaunu.
'Les nouveaux féodaux, l’erreur de la décentralisation' (Gallimard, 2004) montre comment la décentralisation française a été dévoyée par les abus de « nouveaux féodaux » qui maîtrisent les arcanes de la politique locale et en abusent.
'Jésus et Marie Madeleine' (Perrin, 2005, traduit en espagnol, russe et coréen), est le seul ouvrage non politique de Roland Hureaux. Ecrit au moment du succès du Da Vinci Code, il s’attache à reconstituer, principalement à partir des Evangiles, la figure historique de Marie-Madeleine par opposition à tous les mythes qui l’entourent.
'L’actualité du gaullisme, cinq études sur les idées et l’action du général de Gaulle' , (F.-X. de Guibert, 2007), préfacé par Jean Charbonnel, tente de dépasser le discours hagiographique sur Charles de Gaulle pour en souligner des aspects inédits : la filiation de Chateaubriand, l’enracinement anthropologique, le caractère anti-idéologique.
'L'Antipolitique - peut-on avoir une classe politique encore plus nulle ?' (Privat 2007) dénonce la médiocrité de la classe politique et administrative. Il démontre comment la plupart des réformes des vingt dernières années tendent à aggraver les problèmes plutôt qu’à les résoudre. Il se termine sur le mot d’ordre Primum non nocere (D’abord ne pas nuire) tiré du serment d’Hippocrate : le premier devoir du réformateur est de ne pas aggraver les problèmes qu’il est supposé traiter !
'La grande démolition, la France cassée par les réformes'(à paraître en 2011), prolonge l’analyse de l’Antipolitique en l’appliquant plus particulièrement à la période Sarkozy. Il insiste sur la démolition de l’Etat et des grands services publics. Il tente une analyse philosophique de ces dérives s’inspirant de Guy Debord et se conclut sur ce que pourrait être un programme d’action pour l’avenir.
Ouvrages collectifs :
Roland Hureaux a par ailleurs coordonné certains ouvrages collectifs :
'De droite, la famille ?' (Corlet 1998) tente de justifier la politique familiale en la dédouanant de tout relent, non fondé historiquement, de « pétainisme » et en montrant sa rationalité sociale (contributions de Pierre-Patrick Kaltenbach, Jacques Dépâquier, Jacques Bichot, Alain Gourdon, Marisol Touraine, Gérard-François Dumont, Charles Conte, Georges Sarre, Guy Coq etc.)
'France-Allemagne : un tandem en panne ? ' (Corlet, 2001) se penche sur le devenir de la relation franco-allemande. Attaché à la réconciliation franco-allemande telle que l’a voulue le général de Gaulle, Roland Hureaux déplore cependant certaines dérives. (contributions de Helmut Kohl, Jean-Pierre Chevènement, Jean François-Poncet, Edouard Husson, Helmut Schmidt, Tilo Schabert, Henrik Utterwedde, Ingo Kolboon, François-Georges Dreyfus etc.)
'Après l’Europe de Bruxelles , Une France libre dans une communauté d’Etats souverains ' ( avec Michel Robatel, F.-X. de Guibert 2011) est une réflexion collective, issue d’un colloque qui s’est tenu à la Sorbonne pour le 70e anniversaire de l’appel du 18 juin sur ce que pourrait être une coopération européenne débarrassée de toute idéologie. Une réflexion qui se fonde sur le pronostic que l’édifice européen actuel ne survivra pas à la crise de l’euro et que d'ores et déjà, il convient de préparer l’avenir de l'Europe sur de nouvelles bases.
On mentionnera des ouvrages de Roland Hureaux plus anciens et non publés : Fin de l’Est (1986) ou l’auteur annonce l’effondrement du communisme et une Histoire du XXe siècle (1988)
Roland Hureaux a publié environ un millier d’articles, soit dans des revues (Commentaire, Revue des deux mondes, Communio, Résurrection, Le Débat, Liberté politique etc.), soit dans des quotidiens : Le Figaro, Libération, Le Monde, La Croix. Il est aujourd’hui chroniqueur associé à Valeurs actuelles et Marianne2.
Parmi les articles plus significatifs :
L'Europe contre elle -même -Commentaire, n°39, été 1988 ; La Révolution française et l'Eglise - Commentaire,n°43, été 1989 ; Christianisme et laïcité dans l'héritage européen - Communio 3-4, mai-août 1990; L'avenir de l'Afrique du Sud - Commentaire, n°52, hiver 1990-91; Libéralisme et centralisme en France et en Angleterre - Commentaire, n°56, hiver 1991-1992 ; Les finalités de l’aménagement du territoire dans la tradition judéo-chrétienne - Ethique et territoire, 20-22 octobre 1995; Les trois fractures sociales - Libération, 7 août 1997; Prudence des scribes et prudence des saints - Communio, n°XXII, 6, n°134, nov.-déc. 1997; La sacralisation des frontières - Commentaire,n°80, hiver 1997-98; Rwanda : est-ce vraiment la faute à Voltaire ? - Commentaire, n° 84 , hiver 1998-1999; Les trois âges de la gauche - Le Débat, n°103, janvier-février 1999; La fin de l’humanité en 2400 ? - L’Histoire, n°249, décembre 2000 ; Pourquoi il ne faut plus faire de réformes - Commentaire,n° 97, printemps 2002 ; Faut-il encore décentraliser ? La décentralisation contre le libéralisme - Le Débat, n°123, janvier-février 2003 ; France - Etats-Unis, axe de fécondité - Libération, 12 mai 2003; Le bêtisier de la réforme de l’Etat - Commentaire, n°107, automne 2004 ; La vertu d’insolence (série Qu’est-ce qu’être français ? ) - Le Figaro, 1er juillet 2004; Relancer l’aménagement du territoire - Le Figaro, 1er septembre 2004 ; L’Europe : une entreprise légitime menacée par l’idéologie - Liberté politique ; n°29, avril-mai 2005; Développer et moderniser la bande de Gaza - Libération , 11 août 2005 ; Les impasses du modèle entrepreneurial dans la gestion publique , Le Débat, Mars-avril 2008.
Engagements et centres d’intérêt
Roland Hureaux est membre du comité scientifique de la Fondation Charles de Gaulle et des comités de rédaction de Commentaire et Communio. Il est membre du conseil d'administration de Population et Avenir. Il est président-fondateur de l’association Touche pas à ma commune qui se bat pour le maintien des communes, en particulier des communes rurales et membre du bureau de Dialogue et humanisme.
Il est marié à Ghyslaine Jacques, avocat.
Parmi ses nombreux centres d’intérêt, la préhistoire, l’astronomie et la cosmologie, le cinéma, la musique classique. Lit de préférence des classiques, des livres d’histoire et des essais d’actualité.
== Notes et références ==
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Liens externes
- Le Blog de Roland Hureaux
- Enquête & Débat, Roland Hureaux : "L'Union européenne vit aujourd'hui ses derniers jours", 23 juin 2011
Catégories :- Essayiste français
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