- Rhyolite
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Rhyolite Catégorie roche magmatique sous-catégorie roche volcanique Structure microlithique, porphyrique Minéraux principaux quartz, feldspaths, amphibole. Couleur gris ou rose clair Utilisation ballast de voie ferrée, granulat Densité 2,3 à 2,6 g/cm3 Dureté importante La rhyolite est une roche volcanique de couleur assez claire : rosée ou grise. C'est une roche à structure microlithiques présentant des minéraux visibles à l'œil nu : quartz, feldspaths et amphibole.
La rhyolite est l'équivalent volcanique du granite.
La rhyolite est classée dans les roches dites ignées extrusives. Sa densité est de 2,3 à 2,6 g/cm3.
Une rhyolite provient du refroidissement d'un magma de composition rhyolitique, riche en silice SiO2, comme le granite.
Le terme rhyolite provient du grec rheîn, couler, et lithos, pierre. Cela provient de la structure fluidale de la roche, dont l'orientation des microlites montre l'écoulement dans le liquide en refroidissement. Cela est sûrement dû à la viscosité importante du magma rhyolitique.
Sommaire
Gisements
Actuellement, les éruptions de laves rhyolitiques sont rares, en dehors de quelques régions comme l’Islande.
En France, dans le département du Var, c'est la rhyolite amarante qui contribue à la beauté des paysages du massif de l'Esterel, massif volcanique d'âge permien.
La rhyolite peut être également trouvée près de zones de geysers.
Utilisation
Pour ces propriétés la rhyolite est utilisée comme granulat, utilisé pour le ballast des voies ferrées et en particulier celles du TGV (résistance à l’attrition).
Origine du magma rhyolitique
Le magma à l'origine des rhyolites se forme :
- soit à partir d'une fusion partielle de la croûte terrestre continentale (cas des rhyolites carbonifères de Montreuillon dans le Morvan) ;
- soit le plus souvent, par différenciation d'un magma basaltique (tholéitique surtout), provenant donc de la fusion partielle de la péridotite du manteau, comme c'est le cas pour les rhyolites d’Islande.
L'origine crustale ou mantellique peut être déterminée par le rapport isotopique du strontium[1]:
- les rhyolites d'origine mantellique ont un rapport 87Sr / 86Sr de l'ordre de 0,702 ;
- les rhyolites d'origine crustale ont un rapport 87Sr / 86Sr supérieur, jusque 0,710.
Liens externes
La carrière de rhyolite de Montreuillon
Notes et références
- Jacques-Marie Bardintzeff, Dunod édition. Volcanologie,
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