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Assayta
Assayta
AsayitaAdministration Pays Éthiopie Région Afar Zone Zone administrative 1 Woreda Afambo Géographie Latitude Longitude Altitude 300 m Démographie Population 23 799 hab. (est. 2007) Localisation Assayta (ou Asaita) est une ville du nord-est de l'Éthiopie qui fut la capitale politique de la région Afar jusqu'en 2007. Elle fait partie du woreda d'Afambo et de la zone administrative 1. Elle est le lieu de résidence de l'Amoyta Ali Mirah.
Par le passé, Assayta était le siège du Sultanat d'Aussa, ancien royaume des Afars. La ville, qui se situe à 50 kilomètres au sud de l'autoroute reliant Awash (ville) et Assab, a perdu son statut de capitale régional au profit de Semera, un village situé sur cet autoroute.
Au sud est d'Assayta, sur la lisière sud du désert Danakil, se trouve un groupe de vingts lacs salés qui s'étendent jusqu'à la frontière de Djibouti, dont le Lac Gamarri, connu pour ses flamants, et le Lac Abbe dans lequel s'écoule la rivière Awash.
Selon les chiffres de l'agence de statistique éthiopienne, en 2005, la ville comprenait 22.718 habitants, dont 12.722 hommes et 9.996 femmes, [1] alors que, selon le recensement national de 1994, la population avait été évaluée à 15.475.
Histoire
Assayta fut inondée par la rivière Awash en août 1954 et une nouvelle fois en septembre 1998.[2]
Fin juin 1971, une bagarre a éclaté sur le marché de la ville entre des Afars et des habitants des plateaux d'Éthiopie faisant 16 morts et 34 blessés. Peu après, des centaines de fermiers qui étaient venus des hauts plateaux par le passé, ont préféré quitter la ville.[2]
En mars 1975, le régime Derg a nationalisé toutes les terres agricoles dont celles du Ras Alimirah Hanfadhe, le Sultan de l'Afar. Lorsque le gouvernement lui offrit de l'emmener à Addis Abeba pour négocier le transfert des ses terres, il refusa. Au mois de juin de la même année, le Derg dépêcha sur place un bataillon armé pour capturer le sultan. Il s'en est suivi deux jours de combats intenses dont le déroulement et l'issue varie selon les sources. D'après certains, le sultan aurait indiqué que l'armée aurait tué près de 1.000 Afars et que des avions et des chars seraient intervenus. Le gouvernement aurait annoncé que les massacres auraient été perpétrés par les forces du sultan qui aurait monté les Afars contre les non Afars, notamment à Dit Bahari où 221 personnes auraient été tuées. La réalité du nombre de victime se situe sans doute entre ces deux chiffres.[3] Selon d'autres sources (notamment un ressortissant américain qui travaillait dans la région), le sultan se serait enfuie pour Djibouti en mai afin de rejoindre son beau frère qui était à la tête du pays. Des attaques auraient été menées par les troupes Derg contre des hommes du sultan qui l'aidait à s'enfuir.[4]
Notes
- ↑ Agence centrale des statistiques (Central Statistic Agency - CSA') : statistiques nationales 2005, Table B.3
- ↑ a et b "Histoire locale en Éthiopie" (pdf)
- ↑ Marina et David Ottaway, Ethiopie: un Empire en Révolution (New York: Africana, 1978), pp. 95 (en)
- ↑ Jon Kalb, Adventures in the Bone Trade (New York: Copernicus Books, 2001), p. 175
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Catégorie : Ville d'Éthiopie
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