- René Maurice Gattefossé
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René-Maurice Gattefossé
René-Maurice Gattefossé (né en 1881 à Montchat, près de Lyon - décédé en 1950 à Casablanca) est considéré comme un des pères fondateurs de l'aromathérapie contemporaine [1]: chercheur fécond et compilateur minutieux, il est également l'inventeur du mot "aromathérapie" [2].
Ingénieur chimiste de formation, il a dirigé les Etablissements Gattefossé pendant la première moitié du XXè siècle. Délaissant progressivement la parfumerie, son métier d’origine, il a réorienté l’entreprise vers les secteurs de la dermatologie et de la cosmétologie. La recherche touchant l’aromathérapie a été menée parallèlement à ses activités industrielles.
Croyant profondément en la Science, au Progrès et à la Modernité, René-Maurice Gattefossé s’est aussi passionné pour ce qu’il appelait les « techniques oubliées » : les traditions « archi-millénaires », les para-sciences. Son ambition, tout au long de sa vie, a été de parvenir à concilier ces deux pôles[réf. nécessaire].
Sommaire
Biographie
René-Maurice Gattefossé naît en 1881 à Montchat (Lyon). C’est le troisième enfant d’une famille qui en comptera cinq. Il baigne dès son plus jeune âge dans le monde des parfums : son père Louis, fondateur des Etablissements Gattefossé en 1880, est représentant de sociétés étrangères fabriquant des huiles essentielles, des huiles de vaseline, des produits de droguerie, des matières premières pour la parfumerie.
Il suit des études d’ingénieur chimiste à l’Université de Lyon et, très vite, intègre l'entreprise familiale. Tandis que son grand frère Abel est en charge du commerce et de l'administratif, René-Maurice s'occupe de la recherche sur les essences et les parfums (il travaille activement au développement et à la stabilisation des parfums de synthèse). Il publie en 1906 le Guide pratique et formulaire du parfumeur moderne, de nombreuses fois réédité. Ce succès, suivi bientôt d’autres publications, confère à l’entreprise Gattefossé un réel ascendant scientifique sur le secteur[réf. nécessaire].
En 1907, Louis Gattefossé se retire des affaires. René-Maurice, âgé de 26 ans, et Abel s’associent alors avec leur mère et créent une société en nom collectif : « Gattefossé & Fils ». Cette même année, R.-M. G. entame, à la demande du président des Syndicats agricoles du Sud-Est, une campagne de conférences en Haute-Provence pour valoriser la culture de la lavande et organiser de manière rationnelles plantations et distilleries. A cette époque et sur cette terre ingrate, la cueillette de la lavande sauvage permet à peine aux lavandiers de subvenir aux besoins de la vie quotidienne. Cette campagne est un succès remarquable : à la veille de la guerre, les cours se sont élevés de 15 à 48 francs le kilo, et la production s’est accrue dans les mêmes proportions. C’est au cœur de cette culture traditionnelle que R.-M. G. découvre les propriétés thérapeutique des essences[réf. nécessaire].
En 1908, R.-M. G. et ses frères créent la « Parfumerie Moderne », revue européenne de parfumerie. Elle a pour objectif de soutenir les intérêts de la parfumerie française en s’adressant à tous ceux qui la font : lavandiers, mais aussi grands industriels de Grasse, ingénieurs agronomes, fabricants d’appareils. Les campagnes menées en faveur de la lavandiculture alimentent les premières rubriques et permettent de faire connaître les productions des Établissements Gattefossé.
En 1910, le jour de la naissance de son fils Henri-Marcel, R.-M. G. est victime d’une explosion dans le laboratoire de l’entreprise. Très gravement brûlé, et soigné selon les moyens de la médecine contemporaine, il est bientôt atteint de gangrène gazeuse. En dernier recours, retirant ses bandages, il applique sur ses plaies infectées de l’huile essentielle de lavande. Les résultats sont stupéfiants ; ils achèvent de confirmer son intuition : l’essence de lavande possède de réelles propriétés antiseptiques et cicatrisantes…[réf. nécessaire]
Durant la première guerre mondiale, R.-M. G., engagé volontaire malgré sa myopie, est affecté au 109e Régiment Territoriale d’Infanterie comme motocycliste. Blessé en 1915, il est envoyé à la poudrerie de Feyzin en tant qu’ingénieur chimiste. Ses deux frères, Abel et Robert, meurent lors du conflit. Pendant l’épidémie de grippe espagnole, en 1918, R.-M. G. expérimente dans les hôpitaux un désinfectant aromatique de sa fabrication : le Salvol, pulvérisation d’un mélange d’huiles essentielles.
En 1919, son père et ses deux frères associés étant morts, R.-M. G. se retrouve seul à la tête de l’entreprise. Il crée alors, avec des associés lyonnais industriels, la Société Française de Produits Aromatiques, anciennement Établissements Gattefossé & Fils. L’entreprise s’installe dans de vastes locaux, à Crémieux. Initialement, R.-M. G. ne détient que 8% du capital, mais il assure la direction générale de l’entreprise. Il en diversifie les activités, et de nouvelles gammes de produits sont créées : parfums de synthèse, insecticides, pansements vétérinaires, compositions pour les soins hygiéniques de la peau – en 1930, le catalogue de la SFPA compte 647 références… Malheureusement, les succès sont ponctuels et les résultats généraux en demi-teinte. Au fond, l’entreprise n’a pas les moyens de cette diversification et ne peut se doter des budgets publicitaires requis par ces produits grand public.
L’expérience est vaine et épuisante, et dès 1928, il envisage la restructuration de l’entreprise, sur une assise plus modeste : « l’argent ne doit pas être un maître, mais un serviteur » répète-t-il. Ce que R.-M. G. perd en puissance industrielle, il le gagne en liberté de décision et en temps consacré à ses quêtes personnelles. En 1930, le capital redevient strictement familial. Pour rembourser une partie des actions, l’usine quitte les vastes terrains de Villeurbanne et déménage à Montchat.
Parallèlement à la gestion de l’entreprise, R.-M. G. multiplie les articles et ouvrages consacrés à la thérapeutique par les huiles essentielles. Il s'attire la collaboration du docteur Meurisse, qui a publié Thérapeutique par les huiles essentielles en 1919, puis celles du docteur Jean Marchand, du docteur Tamisier et du docteur Douly.
Les problèmes économiques et sociaux l’intéressent également. R.-M. G. croit en l’action concertée, à l’agrégation des bonnes volontés. La campagne menée dans la "Parfumerie Moderne" en faveur de la lavandiculture française n’a pas simplement été une réussite. Elle a aussi révélé un esprit résolument social et paternaliste. Dès la fin de la Première guerre mondiale, R.-M. G. occupe dans l’industrie lyonnaise une place importante[réf. nécessaire]. Il participe activement à la fondation de l’Association Industrielle Commerciale et Agricole (AICA), dont il assumera la vice-présidence pendant 27 ans, puis la présidence, à partir de 1945. Gattefossé est aussi, dans le désordre, président du Syndicat des Lavandes françaises, membre fondateur du Comité de la Foire de Lyon et du Rotary Club[réf. nécessaire], vice-président de la chambre syndicale de la parfumerie du Rhône, directeur de l’atelier école d’aveugles Galiéni, inspecteur régional de l’enseignement technique, membre de l’association archéologique Rodhania et de la Société de Pathologie comparée, candidat à la mairie de Saint-Rémy-de-Provence, etc.
En 1932, Henri-Marcel, fils de R.-M. G., ingénieur chimiste, fait son entrée dans l’entreprise. Il noue des relations avec des médecins lyonnais, le Dr Jonquières et le Dr Gaté. C’est le début d’une collaboration durable qui influencera les orientations futures de la SFPA : la dermopharmacie se profile, et la galénique s’engage vers les formes émulsionnées. Quelques années plus tard, R.-M. G. est rejoint par Émile Mahler, son gendre, diplômé de l’Institut de chimie de Paris. Émile est chargé de la Recherche.
En 1937, R.-M. G. publie Aromathérapie. Ce livre rassemble ses publications précédentes consacrées à la thérapeutique par les huiles essentielles et fait part des observations cliniques effectuées entre temps en milieu hospitalier, notamment par les docteurs Jonquières et Gaté. La seconde édition de l’Aromathérapie est entamée en 1942 mais ne sera jamais publiée : le développement contemporain des antibiotiques paraît condamner l’ouvrage[réf. nécessaire].
Parallèlement, il poursuit la rédaction de plusieurs romans historiques ou philosophiques (Marthe la Salyenne, Les Sages écritures, Paradis Société Anonyme, La République des Anges). Le paysage provençal –il a acquis au début de la guerre le mas Bellile- semble inspirer ses réflexions sur l’histoire, l’origine des civilisations et les écritures.
Après le conflit, il publie de nouveaux ouvrages sur la cosmétique et l’esthétique dermatologique, fruits de la collaboration avec son fils Henri-Marcel et le Dr Jonquières. La "Parfumerie Moderne", qui avait cessé de paraître pendant la guerre, reprend en 1947, sous forme de fascicules spécialisés. Les sujets cosmétiques sont désormais plus nombreux que ceux traitant de la parfumerie.
En 1950, R.-M. G. publie Formulaire de Parfumerie et de Cosmétologie. C’est son dernier ouvrage. Il meurt subitement à Casablanca au Maroc, alors qu’il rendait visite à son jeune frère Jean, botaniste.
Après sa mort, Henri-Marcel et son gendre Emile Mahler se partageront les responsabilités au sein de l'entreprise : le premier prenant en charge la recherche vétérinaire et le second la recherche dermatologique.
Fichier:Gattefossé.jpgActuellement, l’entreprise Gattefossé poursuit ses activités (le capital est toujours familial). Elle est spécialisée dans la fourniture d’excipients pour l’industrie pharmaceutique et cosmétique.
Aromathérapie
Branche de la médecine qui consiste à traiter les maladies par les huiles essentielles [3], l'aromathérapie n'a pas été « inventée » ex-nihilo par René-Maurice Gattefossé[réf. nécessaire] – on sait par exemple que les Egyptiens de l'Antiquité usaient déjà des « arômes végétaux » pour se soigner[réf. nécessaire]. Mais Gattefossé, en étudiant, avec quelques scientifiques de son époque, les propriétés thérapeutiques des huiles essentielles, a contribué au renouveau de la discipline. C'est d'ailleurs à lui qu'on doit l’invention du mot « aromathérapie », qui se décline aujourd’hui dans toutes les langues[réf. nécessaire].
La création de ce néologisme date de la parution de l’ouvrage Aromathérapie - Les Huiles essentielles - hormones végétales, en 1937 [4]. En réalité, la trouvaille est légèrement antérieure : une étude dans le fonds d’archives Gattefossé a permis de préciser cette question. En effet, dans le premier manuscrit préparatoire, daté février 1935, le terme n’apparaît pas encore. Sa première occurrence « publique » date du numéro de décembre 1935 de la Parfumerie Moderne. « Aromathérapie » nomme alors une rubrique dans laquelle R.-M. G. publie, tout au long de l’année 1936, des extraits remaniés de ce manuscrit encore inédit. « Aromathérapie » donne ensuite logiquement son nom à l’ouvrage de synthèse paru l’année suivante. Dans un manuscrit préparatoire à la deuxième édition de l’Aromathérapie, rédigé en 1944, R.-M. G. revient sur cette histoire et explique qu’il a d’abord pensé parler de « thymothérapie », « thymo » signifiant en grec ancien « parfum ». Par peur des confusions possibles avec le mot « thym », il a préféré utiliser le mot latin « aroma ».
Extrait bibliographique :
- « Culture et Industrie des plantes aromatiques et plantes médicales de montagne », 1917, en collaboration avec Lamothe.
- « Propriétés bactéricides de quelques huiles essentielles », 1919.
- « Le rôle physiologique des parfums », 1924, en collaboration avec Tamisier.
- « Actions physiologiques des solutions aromatiques », 1925, en collaboration avec Douly.
- « Valeur thérapeutique de l’essence de lavande », 1926.
- « Les Essences en thérapeutique », 1926.
- « Cicatrisation rapide des plaies par les huiles essentielles », 1927.
- « Emploi thérapeutique de l’essence de lavande », 1932.
- « L’essence de pin et ses propriétés bactéricides », 1932.
Pendant toutes ces années, il a cherché à fonder l’autorité d'une thérapeutique par les huiles essentielles, et d’en assurer le rayonnement. Pour mieux convaincre, il a multiplié les collaborations avec des praticiens : au cours de la première guerre mondiale avec les docteurs Forgues et Marchand ; dans les années 1920 avec le pharmacien Tamisier et le Docteur Douly avec lesquels il a écrit plusieurs ouvrages ; dans les années 1930, c’est son fils, Henri-Marcel qui opère un rapprochement hautement profitable[réf. nécessaire] avec les médecins lyonnais de l’Antiquaille : le Docteur Gaté et le Docteur Jonquières. Avec ce dernier, Gattefossé rédigera plusieurs ouvrages, dont Essais de Bio-physique et Théorie de la Chevelure.
De nombreux patients, atteints de gangrène, de gale, ou de maladies vénériennes, sont guéris[réf. nécessaire]. Gattefossé consigne avec soin les résultats ; L’Aromathérapie est le produit dérivé de ces années de prescriptions[réf. nécessaire].
Ses travaux ont été une piste pour l'aromathérapie mais ce chimiste de génie n'était pas médecin et ne pouvait par conséquent expérimenter cliniquement ou prescrire lui-même des huiles essentielle à des malades. Il fallut attendre la deuxième moitié du 20ème siècle pour que le Docteur Jean Valnet (médecin et chirurgien) imprègne de ses connaissances et de ses recherches médicales l’aromathérapie. Le Docteur Valnet a donné naissance aux deux grands courants d’aromathérapie : l’école française qui, relevant d’une approche clinique et scientifique, s’inscrit dans la grande tradition médicale française, et l’école anglo-saxonne qui a choisi la voie plus spécifique du bien-être. Il forma de nombreux élèves-médecins (Belaiche, Lapraz, Morel...) et créa le premier Collège de Phyto-aromathérapie (1971).
Recherches parallèles
Si l’œuvre scientifique de René-Maurice Gattefossé a d’abord été connue des Parfumeurs du monde entier[réf. nécessaire], puis des aromathérapeutes, ses écrits philosophiques et archéologiques méritent une mention particulière[réf. nécessaire] : ils révèlent une personnalité particulièrement riche et complexe[réf. nécessaire]. Inventeur-né[réf. nécessaire], R.-M. G. se caractérise en tout par une inépuisable et infatigable curiosité scientifique[réf. nécessaire]. Il veille à l’emploi intégral de son temps, qu’il s’agisse d’ouvrir des voies nouvelles ou d’en redécouvrir[réf. nécessaire] (telle l’aromathérapie, dont il est le père moderne). Moderniste invétéré[réf. nécessaire], il s’intéresse à toutes les techniques introduites par son époque ; il rédige des textes sur la télévision, le freudisme, la publicité qu’on appelle encore « propagande ». Il pratique très tôt la photographie, et dans la deuxième partie des années 30, le film (il tâte de tous les formats commercialisés alors, couleur y compris). La lavande fait ainsi l’objet d’un documentaire de 17 minutes intitulé « La lavande Fleur française ». Curieux de tous les problèmes scientifiques, il aime à en discuter publiquement, et à proposer aux chercheurs des hypothèses. A ce titre, il acquiert une réputation de conférencier capable de traiter avec aisance d’archéologie, de préhistoire, de psychologie…[réf. nécessaire] L’originalité de sa pensée lui permet l’expression de conceptions hardies, qui parfois heurtent les classiques[réf. nécessaire]. Pour lui, il s’agit surtout de formuler les bases de futures recherches[5].
S’appuyant sur l’exégèse des mythes antiques, les légendes traditionnelles et les découvertes archéologiques, il étudie l’origine de l’homme ; il est l’auteur en 1919 d’Adam l’homme tertiaire, dont le titre, en soi, constitue une provocation.
L’homme préhistorique est d’ailleurs pour R.-M. G. une préoccupation permanente (La naissance d’Adam, écrit en 1947 et resté inédit, est un approfondissement d’Adam l’homme tertiaire). Passionné par les écritures primitives, il entreprend de leur trouver des sources communes, relevant leur filiation à partir d’un fonds unique. Voir L’Origine préhistorique de l’écriture, publié en 1925.
Les Sages écritures, essais sur la philosophie et les origines de l’écriture, parues en 1945, fournissent quant à elles des bases solides pour l’étude du symbolisme de la lettre et du nom[réf. nécessaire]. Il s’essaye également au roman d’anticipation avec Paradis Société Anonyme. Ici, il expose les moyens de redresser l’axe de la terre par rapport à celui du soleil. Redressement qui, selon lui, doit mécaniquement entraîner la suppression des saisons et rétablir le printemps originel : le paradis sera de nouveau terrestre !
Etudiant la préhistoire provençale et multipliant les excursions archéologiques sur deux sites qu’il affectionne (la Roque-Pertuse, près d’Aix-en-Provence, et Glanum, tout proche de Saint-Rémy-de-Provence), il rédige le roman Marthe la Salyenne qui sera publié en 1942. Marthe est un héroïne du folklore local que R.-M. G. s’approprie et fait vivre au moment où arrivent dans la région les premières armées romaines, au deuxième siècle avant J.C.
C’est dans cette Provence, si chère a son cœur depuis ses premières campagnes en faveur des lavandiculteurs, qu’il acquiert, en 1940, le mas Bellile. Officiellement, cette propriété de huit hectares est destinée à la production de plantes aromatiques et à leur distillation ; dans un contexte difficile et hautement protectionniste, il s’agit d’assurer à l’entreprise un approvisionnement régulier en matières premières. Plus intimement, ce mas est un havre de paix, le paradis « retrouvé » où il écrira ses derniers ouvrages.
Ses nombreux manuscrits restés inédits, conservés par la famille Gattefossé, fourmillent d’idées et d’arguments en faveur d’une meilleur connaissance des facultés de l’homme, sur les relations entre matière et esprit, et la nature intrinsèque de l’énergie[réf. nécessaire].
Notes et références
- ↑ Belaiche 1979, Valnet, Lis-Balchin 2006.
- ↑ R.M. Gattefossé, Aromathérapie – les huiles essentielles hormones végétales, éd. Librairie des sciences Girardot, 1937. Voir également la photographie (dans cet article) de la page de couverture de son livre "Aromathérapie".
- ↑ René-Maurice Gattefossé, 1937; Lis Balchin, 2006, p 1
- ↑ Paris, Girardot, 1937, 188 pages. Ce livre sera traduit en 1993 en anglais sous le nom « Aromatherapy »
- ↑ Hommage paru dans la Parfumerie Moderne, n°16, janvier-février 1950, pages 29-33.
Titre et distinctions
- Membre de la Société de Pathologie comparée.
- Fondateur de la revue "La Parfumerie Moderne" en 1908.
- Membre fondateur de l'AICA (association patronale de la région lyonnaise) ; il en a été le président de 1945 à sa mort.
Œuvres
- R.M. Gattefossé, Formulaire de parfumerie et de cosmétique, La Parfumerie moderne, Lyon, 1912
- R.M. Gattefossé et Lamotte, Culture et industrie des plantes aromatiques, Lyon, 1917
- R.M. Gattefossé, Propriétés bactéricides de quelques huiles essentielles, La Parfumerie moderne, 1919, 152
- R.M. Gattefossé, Formulaire de savonnerie et de parfumerie, éd. Pierre Argence, Lyon, 1923
- R.M. Gattefossé et J. Tamisier, Rôle physiologique des parfums, Legendre, Lyon, 1924
- R.M. Gattefossé, Relations entre les fonctions chimiques et les propriétés physiologiques de corps odorants, Chimie et Industrie, mai 1924
- R.M. Gattefossé et Douly, Action physiologique des solutions aromatiques, Chimie et Industrie, septembre 1925
- R.M. Gattefossé, Valeur thérapeutique de l'essence de lavande, La Parfumerie moderne, 1926, 152
- R.M. Gattefossé, Les essences en thérapeutique, La Parfumerie moderne, 1926, 229
- R.M. Gattefossé, Distillation des Plantes Aromatiques et des Parfums, éd. Librairie centrale des sciences, 1926
- R.M. Gattefossé, Nouveaux parfums synthétiques, éd. Librairie centre des Sc. Desforges, éd. Girardot et cie, 1927
- R.M. Gattefossé, Cicatrisation rapide des plaies par les huiles essentielles, La Parfumerie Moderne, 1927, 12
- R.M. Gattefossé, Formulaire du chimiste-parfumeur et du savonnier, éd. Librairie centrale des Sc. Desforges Girardot, 1932
- R.M. Gattefossé, Usi terapeutici dell'essenza di bergamotto, Rome, 1932
- R.M. Gattefossé, Emplois des huiles essentielles comme bactéricides, La Parfumerie Moderne, 1932, 533
- R.M. Gattefossé, Rôle antiseptique de la lavande, La Parfumerie Moderne, 1932, 26, 543-553
- R.M. Gattefossé, La lavande en thérapeutique, La Parfumerie Moderne, 1932, 441
- R.M. Gattefossé, Les emplois thérapeutiques de l'essence de lavande, La Parfumerie Moderne, 1932, 26, 533
- R.M. Gattefossé, L'essence de Pin et ses propriétés bactéricides, La Parfumerie Moderne, 1932, 559
- R.M. Gattefossé, Les désinfectants à base d'huile de pin, Bull. de l'Institut du pin, 1935, 162
- R.M. Gattefossé, Le pouvoir antiseptique du terpophène, La Parfumerie Moderne, mai 1933
- R.M. Gattefossé, Produits de beauté, éd. Girardot, 1936
- R.M. Gattefossé, Aromathérapie – les huiles essentielles hormones végétales, éd. Librairie des sciences Girardot, 1937
- R.M. Gattefossé, Formulaire de parfumerie et de cosmétologie, éd. Librairie des Sc. Girardot, 1950 (premières éditions en 1911 et 1920)
- R.M. Gattefossé, Produits de beauté, éd. Girardot, 1936
- R.M. Gattefossé, Antiseptiques essentiels, éd. Girardot, 1938
- R.M. Gattefossé, Cosmetica Moderna - Prodotti Di Bellezza, Hoepli, 1945
- R.M. Gattefossé, Aromatherapy, éd. C.W. Daniel Company, 1993 (traduit de l'original du texte français 1937) (ISBN 0-85207-236-8)
Bibliographie
Le lecteur pourra consulter les livres suivants (par ordre alphabétique) où R.M. Gattefossé est cité :
- Sophie Lacour (pour Histoires d'Entreprises), Les Gattefossés depuis 1880. Une empreinte singulière en galénique et cosmétique, Gattefossé holding, 2000.
- Maria Lis-Balchin, Aromatherapy science - a guide for healthcare professionals, éd. Pharmaceutical Press, 2006(nombreuses références bibliographiques) (ISBN 0-85369-578-4)
- Dr Jean Valnet, Aromathérapie se soigner par les essences de plantes, éd. Maloine 1964, Le Livre de poche, (nombreuses rééditions et mises à jour - 1990) n° 7885 (ISBN 2-253-03564-5)
Nécrologies (1950)
- Hommage paru dans la Parfumerie Moderne, n°16, janvier-février 1950, pages 29-33.
- Nécrologie parue dans Produits Pharmaceutiques, vol 5, n°7, juil 1950.
- Marcel Bosc, nécrologie parue dans Esthétique, n°2, 1950.
Liens externes
- Images de couverture de certains livres de Gattefossé
- (fr) Le film R-M Gattefossé, L'invention de l'Aromathérapie.
Liens internes
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