Rapport Grin

Rapport Grin
L'enseignement des langues comme politique publique

Auteur François Grin
Directeur de publication Christian Forestier
Genre Rapport officiel
Pays d'origine France
Éditeur Haut Conseil à l'évaluation de l'école
Date de parution septembre 2005
Nombre de pages 127

Le rapport L'enseignement des langues comme politique publique ou rapport Grin (prononcé/gʁɛ̃/ (API), comme grain en français) est un document rédigé en 2005 par François Grin, professeur à l'université de Genève, à la demande du Haut Conseil à l'évaluation de l'école français.

Ce document tente de répondre aux question suivantes : « quelles langues étrangères enseigner, pour quelles raisons, et compte tenu de quel contexte ? »[1] Ce document traite des politiques linguistiques raisonnées du point de vue du coût économique, ainsi que des implications politiques et culturelles[Note 1]. Il étudie trois scénarios : le choix d'une seule langue naturelle, le choix d'un trio de langues naturelles et le choix d'une langue construite, l'espéranto.

Ce rapport est connu au niveau européen et a fait l'objet d'une question écrite au Parlement européen[2]. Il n'a cependant, été suivi d'aucun changement en pratique dans la politique linguistique d'un État.

Sommaire

Scénario 1 : le « tout-à-langlais »

Le rapport analyse le choix de la langue anglaise, bien que son analyse puisse s'appliquer à n'importe quelle autre langue nationale qui serait choisie comme langue unique.

Ceci est évoqué page 65 du rapport dans les termes suivant :

" ce nest pas la langue anglaise en tant que telle qui pose problème, mais lhégémonie linguistique, quelle que soit la langue au profit de laquelle elle sexerce. (----) si cette hégémonie linguistique devait sopérer (comme cest en train de se faire) en faveur de langlais, ce serait une fort mauvaise affaire (----) tous les États non-anglophones de lUnion européenne, voire au-delà des frontières de lUnion"

L'auteur du rapport indique que, pour le Royaume-Uni, un des États-membres l'anglais est langue officielle, cela représente une économie de 17 à 18 milliards d'euros[3] par année. Cette économie serait renforcée en cas de choix de l'anglais comme langue unique. Ce chiffre ne prend pas en compte les avantages annexes dont bénéficient les locuteurs natifs de la langue unique choisie, dans une situation de conflit ou de négociation se déroulant dans cette langue ; en outre, le rapport indique que les effets symboliques ont aussi des répercussions matérielles et financières .

Selon le rapport Grin les 5 points donnant lieu a une redistribution inéquitable sont les suivants :

  1. une position de quasi-monopole sur les marchés de la traduction et de linterprétation vers langlais, de la rédaction de textes en anglais, de la production de matériel pédagogique pour lenseignement de langlais et de lenseignement de cette langue ;
  2. léconomie de temps et dargent dans la communication internationale, les locuteurs non-natifs faisant tous leffort de sexprimer en anglais et acceptant des messages émis dans cette langue ;
  3. léconomie de temps et dargent pour les anglophones, grâce au fait quils ne font plus guère leffort dapprendre dautres langues ;
  4. le rendement de linvestissement, dans dautres formes de capital humain, des ressources que les anglophones nont plus besoin dinvestir dans lapprentissage des langues étrangères ;
  5. la position dominante des anglophones dans toute situation de négociation, de concurrence ou de conflit se déroulant en anglais.

Scénario 2 : le « plurilinguisme »

Le scénario trilingue consiste à demander que chaque citoyen européen connaisse deux langues parmi, par exemple, le français, l'allemand et l'anglais.

Selon l'auteur du rapport, ce scénario ne change pas les coûts d'enseignement des langues. La solution plurilingue tend à réduire les inégalités entre locuteurs, mais exige un effort de la part des locuteurs dont la langue maternelle ne figure pas parmi les trois retenues. Toutefois, la situation trilingue n'est pas stable ; elle exige une série de mesures d'accompagnement sans lesquelles elle risque de basculer dans l'adoption d'une langue unique.

Dans une Europe qui comporte 21 langues officielles au moment de la rédaction du rapport, la communication multilingue ne peut donc être laissée au pur hasard, et il convient de préciser ici ce que le scénario du plurilinguisme recouvre afin quil puisse être comparé aux deux autres.

On définira donc le « plurilinguisme » comme étant le modèle suivant : chaque résident européen devrait maîtriser deux langues en plus de sa langue maternelle. En effet, même sil ne sagit que dassurer lintercompréhension de tout sous-ensemble de deux résidents tirés au hasard, il faut que le répertoire de tout Européen comporte au moins deux langues choisies dans un sous-ensemble donné de trois langues. Ceci revient donc à accorder, dans la logique esquissée plus haut, un statut privilégié à certaines langues et on admettra ici, pour les besoins de lexposé, quil sagit de la troïka (de l'anglais, du français et de lallemand).

Le plurilinguisme nest donc pas un scénario parfaitement égalitaire : en effet, même si lon admet que tous les Européens apprennent deux langues étrangères, on pourra distinguer deux situations :

  • pour les personnes de langue maternelle anglaise, française ou allemande, il suffit que lune des deux langues étrangères soit tirée de ce groupe de trois langues, mais lautre langue étrangère peut parfaitement être une langue tierce quil sagisse de litalien, du japonais ou du gallois.
  • Par contre, pour un résidant de langue maternelle estonienne ou portugaise, les deux langues étrangères doivent obligatoirement provenir de la troïka anglais-français-allemand. Toute autre langue (à nouveau, quil sagisse de litalien, du japonais ou du gallois) devrait nécessairement être apprise à titre de troisième langue étrangère.

Cette asymétrie nest pas sans conséquences pour la comparaison des scénarios.

Cependant, il importe de noter que même cette restriction nassure pas lintercompréhension (condition nécessaire pour que lon puisse affirmer que le plurilinguisme garantit les mêmes bénéfices communicationnels que le « tout-à-langlais » ou lespéranto). En effet, si le plurilinguisme dont il est ici question doit se démarquer réellement de lhégémonie linguistique, cela suppose que les États membres auront mis sur pied de véritables mesures dencouragement à lutilisation de plusieurs langues.

Si ces mesures sont inefficaces, on retombe dans le scénario du « tout-à-langlais » ; mais si elles sont efficaces, on peut, quasiment par définition, sattendre à ce que les citoyens européens dont la langue maternelle nest ni langlais, ni le français ni lallemand apprennent deux de ces langues dans des proportions sensiblement égales.

À terme, les Européens (hormis ceux qui sont de langue maternelle anglaise, française ou allemande) se répartiront en trois grands groupes : ceux dont le répertoire linguistique inclut, à titre de langues étrangères, langlais et le français (« EF »), le français et lallemand (« FD ») et langlais et lallemand (« ED »). Quelle intercompréhension pouvons-nous alors espérer ? Pour simplifier le calcul, on admettra que les francophones, les anglophones et les germanophones apprennent les langues des uns des autres de façon à tendre, grosso modo, vers la même répartition des compétences en trois tiers.

La probabilité que face à un auditoire de 20 personnes, l'usage d'une des langue de la troika exclue l'une de ces personnes est de 99.9%, bien que cette personne ait un répertoire conforme au modèle de la troïka privilégiée. En dautres termes, il est quasiment certain quun participant au moins ait un répertoire qui, tout en étant parfaitement conforme au modèle de la troïka privilégiée, ne comporte pas la langue choisie pour cette réunion de 20 personnes.

De plus l'un des problèmes sous-jacents est le choix des langues devant faire partie de la troïka (et sur quel critère les choisir), une fois ce choix fait et posé se pose le problème de la stabilité de la troïka vis-à-vis des pays entrant dans l'union (imaginons que la Russie ou des pays arabes entrent dans l'union il est politiquement difficile d'imaginer que leurs langues ne deviennent pas à leur tour officielles).

Scénario 3 : « l'espéranto »

L'auteur du rapport indique que le choix de l'espéranto conduirait à une économie annuelle nette de 25 milliards deuros pour l'Europe[3]. Mais il note aussi :

« Les fréquentes réactions de rejet à légard de lespéranto rendent impraticable la mise en œuvre à court terme du scénario 3. Il peut par contre être recommandé dans le cadre dune stratégie de long terme à mettre en place sur une génération. Deux conditions sont toutefois critiques pour son succès : premièrement, un très gros effort dinformation, afin de surmonter les préventions qui entourent cette langueet qui sont en général basées sur la simple ignoranceet daider les mentalités à évoluer ; deuxièmement, une véritable coordination entre États en vue de la mise en œuvre commune dun tel scénario. 85% pour cent de la population de lEurope des 25 y a un intérêt direct et évident, indépendamment des risques politiques et culturels que comporte lhégémonie linguistique. »

On pourrait penser, à première vue, quil ne sagit que de remplacer langlais par lespéranto, et quil sagit dun « tout-à-lespéranto » plutôt que dun « tout-à langlais ». Malgré cette ressemblance de surface, les différences entre les deux environnements linguistiques sont de taille :

  • Premièrement, lusage de lespéranto fait disparaître dun seul coup tous les transferts inéquitables auxquels donne lieu le « tout-à-anglais » ; cela sapplique également à « leffet de légitimation » ou « effet rhétorique » (effets qui ne sont pas quantifiés dans l'étude); limportance symbolique de cet effet, demeure toutefois majeure.
  • Deuxièmement, lapprentissage de lespéranto est considérablement plus rapide que celui de toute langue naturelle et, à des degrés divers, cette supériorité se manifeste indépendamment de la langue maternelle de lapprenant. Elle est peut-être plus évidente pour les personnes qui ont pour langue maternelle une langue latine, mais elle existe aussi pour ceux dont la langue maternelle est germanique ou slave, voire non indo-européenne, malgré un vocabulaire dorigine essentiellement indoeuropéenne (Piron, 1994 ; Flochon, 2000).
  • Troisièmement, comme lespéranto nest la langue de personne et, de ce fait, aisément langue de tout le monde (Mullarney, 1999), sa diffusion est moins menaçante pour les actuelles langues de lEurope que ne lest la diffusion de langlais.

Tableau

La comparaison entre les différents scénarios repose sur les éléments suivants :

  1. la définition dun environnement linguistique, en référence au contexte européen ;
  2. lidentification des bénéfices, notamment communicationnels, associés à chaque environnement ;
  3. une définition très sommaire des axes de politique denseignement des langues étrangères que chaque environnement suppose ;
  4. les coûts, pour le système éducatif, associés à ces politiques denseignement ;
  5. les transferts occasionnés par chaque environnement linguistique, en distinguant, conformément à lanalyse du chapitre précédent :
    1. les marchés privilégiés ;
    2. léconomie deffort dans la communication ;
    3. léconomie deffort dans lenseignement des langues étrangères ;
    4. les rendements de léconomie réalisée sur cet enseignement.

Citation extraite rapport Grin p. 72 : « il nexiste pas, à mon avis, de moyen dévaluer, même grossièrement, leffet de légitimation (donc la position indue de supériorité dans les situations de négociation et de conflit) qui, selon les environnements linguistiques, peut échoir aux locuteurs de la ou des langues privilégiées. En attendant quune solution puisse être trouvée à ce problème délicat, leffet de légitimation (appelé ailleurseffet rhétorique” ; cf. Grin, 2004a) est supposé inclus dans les dimensions sociales et culturelles signalées ci-dessus. Il doit néanmoins conserver une importance cruciale dans toute évaluation. »

Les scénarios 1 et 2 ont donc le même coût pour ce qui est de l'enseignement des langues étrangères. Le scénario 3, par contre, présente un coût moindre, puisque latteinte dun certain niveau de compétence en espéranto est nettement plus rapide que pour toute autre langue et la littérature est à cet égard unanime.

Ainsi, Flochon (2000 : 109) note que « lInstitut de pédagogie cybernétique de Paderborn (Allemagne) a comparé les durées dapprentissage de plusieurs groupes délèves francophones, de niveau baccalauréat, pour atteindre un niveau ditstandardet comparable dans quatre langues différentes : lespéranto, langlais, lallemand et litalien. Les résultats sont les suivants : pour atteindre ce niveau, 2000 heures détudes de lallemand produisaient un niveau linguistique équivalent à 1500 heures détude langlais, 1000 heures détude de litalien et150 heures détude de lespéranto. Sans commentaire ».

Dautres estimations éparses dans la littérature confirment latteinte plus rapide de compétences en langue-cible en espéranto que dans toutes les autres langues avec lesquelles la comparaison était faite (Ministère de linstruction publique [Italie], 1995) ainsi que les avantages propédeutiques de la langue (Corsetti et La Torre, 1995).

Dans ce qui suit, Grin a opté pour la plus grande prudence en admettant un ratio de un à trois (au lieu du ratio 1 à 10 en faveur de l'espéranto).

"Scénario et environnement linguistique" "Caractéristiques générales" "Langues étrangères à enseigner" "Dépenses denseignement des langues étrangères" "Transferts vers le pays à langue hégémonique" "Coût net par rapport au scénario 3"
scénario 1 (tout-à-l'anglais) "Communication interlinguistique essentiellement en anglais ; inégalités en faveur des locuteurs natifs de cette langue ; risques accrus dérosion à terme de la diversité linguistique et culturelle." "1e langue étrangère = anglais 2e langue étrangère = n'importe laquelle (par ex japonais, chinois, arabe)" 8,235 10,075 5,428
scénario 2 (multilinguisme à 3 langues) Communication interlinguistique en diverses langues européennes, gravitant vers un petit nombre de « grandes » langues, notamment les trois langues privilégiées de la troïka par hypothèse (anglais-français-allemand) ; diversité linguistique et culturelle plus affirmée, mais risque dinstabilité entraînant la nécessité de mesures ciblées pour favoriser les contextes communicationnels en langues non-dominantes, particulièrement en langues autres que langlais. "1e langue étrangère = l'une des langue de la troïka 2e langue étrangère = soit une deuxième langue langue de la troïka (si la personne a pour langue maternelle l'une des langues de la troïka n'importe quelle autre langue)" 8,235 négligeable 4,118
scénario 3 (espéranto) "Communication interlinguistique essentiellement en espéranto ; égalité quasi complète entre locuteurs quelle que soit leur langue maternelle" "1e langue étrangère = espéranto

2e langue étrangère = n'importe laquelle (par ex japonais, chinois, arabe)"

4,118 0 0

Quelques commentaires peuvent aider à interpréter ce tableau.

  • Le net avantage du scénario espérantiste ne doit pas surprendre, puisquil reflète à la fois lefficience de cette langue et son équité. La prise en compte de léquité dans le classement des scénarios devrait donc amener à retenir le scénario 2 ou 3.
  • La prise en compte des valeurs non-marchandes amènerait à renforcer lattrait du scénario 2, car celui-ci favorise la visibilité quotidienne de la diversité des langues et des cultures ; en revanche, il accuserait les défauts du scénario 1, car cest celui qui fait courir les plus grands risques duniformité.
  • La prise en compte explicite et séparée de dimensions symboliques, liées à lancrage historique et politique des cultures européennes (et dans la mesure de telles dimensions nauraient pas pu être saisies par le biais des valeurs non marchandes), renforce ces conclusions.
  • Les montants évalués ici portent sur une année de calendrier ; ils sadditionnent dannée en année, et renforcent une dynamique de plus en plus difficile à renverser, et dans laquelle ces montants eux-mêmes pèseront de plus en plus lourd.

Monsieur Grin se pose la question suivante : Si le scénario du « tout-à-langlais » se révèle, vérification faite, le plus coûteux et le moins équitable des trois, comment se fait-il quil continue à recueillir une telle adhésion ? Comment expliquer quune alternative préférable au plan de lefficience et de léquité ne soit jamais sérieusement envisagée ? Quelles orientations peuvent-elles être envisagées à court et à long terme, compte tenu des résultats obtenus jusquici ?

Le scénario 1 (« tout-à-langlais ») présente des risques sérieux duniformisation et ne saurait prévenir la provincialisation des autres langues dEurope.

Le scénario 2 (« plurilinguisme ») est certes appuyédu moins au niveau des principes généraux et dans une version des plus flouepar tout le discours de lofficialité européenne. Cependant, outre que ce discours ne semble guère avoir de portée dans les faits, ce scénario nest crédible que sil incorpore une série de mesures qui norment assez étroitement les contextes communicationnels. Ceci suppose une ingénierie subtile, car elle ne peut fonctionner que si elle retourne à son avantage la double logique de lutilisabilité et du maximin (ou au moins neutralise ces forces dans les contextes elles sexerceraient en faveur de langlais) ; la démarche est dautant plus délicate que les mesures nécessaires au succès du scénario 2 peuvent être perçues comme artificielles et contraignantes.

Conclusion du rapport

François Grin conclut que la meilleure stratégie parmi celles étudiées sur le long terme pour lenseignement des langues comme politique publique consiste à privilégier l'espéranto (scénario 3)[4]. Il n'étudie pas d'autres possibilités de langue construite.

Notes et références

Notes

  1. Tout au long du rapport il est fait référence à la situation française et à l'Europe mais il ne s'agit pas d'un rapport européen ou d'un rapport sur la situation française.

Références

  1. p. 3
  2. Question écrite posée en italien par Marco Cappato (ALDE) au Conseil le 9 août 2006. Réponse donnée le 9 octobre 2006
  3. a et b Rapport Grin, p. 7
  4. « Il ne fait donc guère de doute, au vu des estimations qui précèdent, et plus encore si lon tient compte du rôle des dimensions historiques et symboliques quelles nincorporent pas, que le scénario 3 constitue, dun point de vue analytique général, la meilleure solution. » (p.98 du rapport)

Annexes

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