- Premier dimanche de carême
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- Le premier dimanche du Carême s'appelle dimanche de la Quadragésime dans la tradition catholique et latine.
- Il porte le nom de Dimanche de l'Orthodoxie dans l'usage orthodoxe de Byzance car il commémore, après 120 années d'iconoclasme, la restauration définitive des saintes icônes le dimanche 11 mars 843.
Sommaire
Catholicisme latin
Les mots Quadragésime et Carême forment un doublet lexical issu de l'adjectif latin quadragesimus, « quarantième » : le Carême dure quarante jours. Ce premier dimanche est inscrit dans une démarche globale de pénitence (prière, aumône et jeûne) qui verra son aboutissement avec la fête de Pâques. Cette journée peut être considérée comme le premier pas vers la pureté recherchée par le Carême[réf. souhaitée]; les rites qui l'accompagnent ne sont pas différents de ceux que l'on observe lors des autres dimanches de cette période. La station liturgique se fait à Saint-Jean de Latran.
Orthodoxie
Tradition populaire
Dimanche des brandons
Dans certaines régions françaises et belges, la tradition consistait, en ce dimanche des Brandons, à allumer des feux, danser à l'entour et parcourir les rues et les campagnes en portant des brandons ou des tisons allumés. Au Grand-Duché de Luxembourg la fête des brandons constitue encore aujourd'hui une fête organisée par la jeunesse des villages, qui se termine le soir par la mise en feu d'un grand bûcher, généralement garni d'une croix.
« Dimanche des brandons, le premier dimanche de carême, ainsi dit à cause de l'habitude de porter, en ce jour, des brandons allumés. Danse des brandons, sorte de danse rustique ou plutôt course dans la campagne avec des brandons, à l'occasion de certaines fêtes. »
— Littré, s.v. brandon 1
- En Auvergne, Pommerol[1], qui analyse cette manifestation en 1901 , y voit les restes d'un ancien culte solaire, lié à une invocation du dieu celtique Grannus.
- À Régny, dans la Loire, les garcons de la ville chargeaient des fagots sur une charrette à laquelle ils attelaient les hommes mariés, puis rassemblaient ces fagots sur la place en une pyramide, avant d'y mettre le feu[2].
- À Miribel, dans l'Ain, le dimanche des brandons ou des bordes, la dernière mariée du village allume un bûcher.
- Il existe aussi à cette période les grands feux de Bouge (Belgique).
La tradition des cheminements dans la ville suivis de grands feux marquant la fin de l'hiver se retrouve aussi dans les carnavals de plusieurs régions d'Europe. C'est en particulier le cas dans les carnavals de la Région du Centre en Belgique. Ce feu peut se retrouver pendant les rondeaux au carnaval de Nivelles ainsi qu'au Feureu. Ces feux proviennent de la tradition gauloise dans laquelle on honorait du Dieu Grannos en raison du retour du Soleil durable.
Notes et références
- Société d'anthropologie de Paris, V° Série. Tome 2, 1901. pp. 427-431. consultable en ligne, Portail Persée des revues en sciences humaines et sociales. Consulté le 12 janvier 2010 Source: Pommerol F., La fête des brandons et le dieu gaulois Grannus, in: Bulletins de la
- Les fêtes baladoires du siècle dernier, 1890 (sans nom d'auteur ni d'éditeur), France pittoresque. Consulté le 12 janvier 2010 Source:
- Des feux pour chasser le vieil hiver, blog PériBerry. Consulté le 12 janvier 2010 Source:
Voir aussi
- Portail du catholicisme
- Portail des fêtes et des traditions
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