- Postulats de Koch
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Les postulats de Koch (ou postulats de Henle-Koch) sont originellement des critères destinés à établir la relation de cause à effet liant un microbe et une maladie. Ces postulats ont été formulés d'abord par Robert Koch et Friedrich Loeffler en 1884 puis redéfinis et publiés par Koch en 1890. Koch a utilisé ses postulats pour établir l'étiologie de la tuberculose et de la maladie du charbon, mais ils sont aussi utilisés pour confirmer le rôle étiologique d'un micro-organisme dans d'autres maladies. Depuis les années 1980, les postulats possèdent une adaptation fondée sur les techniques moléculaires.
Postulats originaux
- Le micro-organisme doit être présent en abondance dans tous les organismes souffrant de la maladie, mais absent des organismes sains.
- Le micro-organisme doit pouvoir être isolé de l'organisme malade et cultivé in vitro.
- Le micro-organisme cultivé doit entraîner l'apparition de la maladie lorsque introduit dans un organisme sain.
- Le micro-organisme doit être à nouveau isolé du nouvel organisme hôte rendu malade puis identifié comme étant identique à l'agent infectieux original.
La seconde partie du premier postulat à finalement été rejetée par Koch suite à la découverte de porteurs du choléra ne manifestant pas de symptômes.
Le troisième postulat, quant à lui, doit être nuancé, suite à la découverte, notamment par Koch lui même dans les cas de la tuberculose et du choléra, d'organismes exposés à l'infection mais ne développant pas la maladie.
Postulats basés sur les techniques moléculaires
- La séquence nucléique du micro-organisme doit être retrouvée dans la plupart des cas de la maladie.
- La séquence nucléique du micro-organisme ne doit pas être retrouvée (ou rarement) chez des individus indemnes.
- La séquence nucléique doit être détectée par hybridation dans les zones pathologiques d'un tissu ou d'un organe, et ne pas être détectée dans les zones saines du même tissu ou organe.
- Le nombre de copies de la séquence nucléique du pathogène doit varier parallèlement aux évolutions cliniques, y compris sous traitement.
- L'identification du micro-organisme déduite de la séquence nucléique doit être compatible avec les propriétés biologiques connues pour le phylum auquel il appartient.
- Ces résultats moléculaires doivent être reproductibles.
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