v · 1962 a établi un système parlementaire fondé sur le modèle du
Royaume-Uni. En tant que chef d'État, la
reine Élisabeth II désigne un gouverneur général, conformément à l'avis du premier ministre, qui est son représentant en
Jamaïque. Le rôle du gouverneur général est surtout cérémonial. Le pouvoir exécutif est entre les mains du Cabinet, dirigé par le premier ministre. La Jamaïque est un pays indépendant et un
royaume du Commonwealth. C'est une démocratie parlementaire où les traditions politiques et légales suivent de près ceux du Royaume-Uni. Le
pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif est investi à la fois par le gouvernement et le parlement. L'actuelle constitution de la Jamaïque fut rédigée par un comité uni bipartisan de la législature jamaïquaine. Elle fut établie grâce à l'Acte de l'indépendance de la Jamaïque, en 1962 du parlement du Royaume-Uni, qui donna l'indépendance politique à la Jamaïque. Les garde-fous de la constitution incluent la liberté d'expression, de la presse, du culte, du mouvement, et de l'association. L'organisation judiciaire est indépendante de l'exécutif et de la législature. La jurisprudence est basée sur la
common law anglaise.
Situation politique
Le système politique de la Jamaïque est stable depuis 20 ans. Cependant, les problèmes économiques du pays ont aggravé les problèmes sociaux et sont devenus un sujet de débat politique. Haut taux de chômage (une moyenne de 15,7 % en 1999), sous-emploi rampant, dette croissante, taux d'intérêts élevés, et les troubles du marché du travail sont les problèmes économiques les plus sérieux. La migration de personnes sans emploi vers les milieux urbains, accouplée à une augmentation de l'usage et du trafic de narcotiques tels que la cocaïne et la ganja (marijuana), contribuent à un haut niveau de crimes violents, surtout à Kingston.
Des parties de Kingston, et certains taudis dans d'autres villes, sont contrôlés par des chefs de gang, appelés "dons", qui ont obtenu leur pouvoir initialement en raison de liens avec la direction des partis politiques,[réf. nécessaire] mais pendant les années 80 à 90 ont acquis une indépendance grâce à la participation au trafic de cocaïne de l'Amérique du Sud à l'Amérique du Nord et l'Europe, et l'exportation de marijuana jamaïquaine. En dépit de cette indépendance, de nombreux gangs continuent à maintenir des liens avec les partis politiques afin d'obtenir la protection de la part d'autorités de l'État et du gouvernement des États-Unis qui, sans surprise, désire réduire l'écoulement de cocaïne et de marijuana.
Les deux principaux partis politiques, établis depuis longtemps, ont des liens historiques avec deux grands syndicats - le Jamaica Labour Party (JLP) avec le Bustamante Industrial Trade Union (BITU) et le People's National Party (PNP) avec la National Workers Union (NWU). Un troisième parti, le National Democratic Movement (NDM), fut créé en octobre 1995; il n'a aucun lien avec un syndicat particulier, et ses figures principales se sont, pour la plupart, réduites ou ont cessé leur activité.
Pour des raisons de santé, Michael Manley quitta son poste de premier ministre en mars 1992 et fut remplacé par Percival James Patterson. Patterson conduisit ensuite le PNP à la victoire aux élections générales en 1993, en décembre 1997, et en octobre 2002. La victoire de 1997 fut la première fois qu'un parti politique jamaïquain gagnait trois élections générales à la suite, depuis l'introduction du suffrage universel en Jamaïque en 1944.
En 2005, le chef du JLP Edward Seaga (chef du parti depuis 1974), donna sa démission. Il fut remplacé par Bruce Golding, qui fut ministre du gouvernement sous Seaga dans les années 80, mais qui quitta le JLP pour fonder le NDM, et plus tard, retourna au JLP.
En mars 2006, Portia Simpson-Miller du PNP fut nommée la septième premier ministre de la Jamaïque. Elle fut la première femme dans l'histoire du pays à occuper la position d'un Premier ministre de la Jamaïque.
Depuis les élections de 1993, le gouvernement de la Jamaïque, les partis politiques, et le comité consultatif électoral, ont travaillé pour mettre sur pied une réforme électorale, avec un succès limité. Lors des élections générales de 1997, les efforts institutionnels, ont aidés à réduire la violence qui tend à troubler les élections de la Jamaïque.[réf. nécessaire] Des élections locales eurent lieu en 1998, et le PNP remporta une victoire décisive. La loi jamaïquaine veut que les élections locales aient lieu tous les 3 ans : les élections peuvent être retardées par la législation.
Le 3 septembre 2007, le JLP remporte les élections en battant la PNP après 20 ans de pouvoir de la part de ce dernier. Le JLP a 33 sièges et le PNP 27 à l'assemblée. Bruce Golding devient premier ministre.
Pouvoir exécutif
Fonction |
Nom |
Parti |
Depuis |
Reine |
Élisabeth II |
|
6 février 1952 |
Gouverneur-Général |
Kenneth Octavius Hall |
|
15 février 2006 |
Premier Ministre |
Andrew Holness |
JLP |
23 octobre 2011 |
La Constitution de 1962 a établi un système parlementaire fondé sur le modèle du Royaume-Uni. En tant que chef d'État, la reine Élizabeth II nomme un gouverneur général, sur avis du premier ministre. Le gouverneur général est le représentant de la reine en Jamaïque, son rôle est cérémonial. Le pouvoir exécutif principalement exercé par le cabinet, dirigé par le premier ministre. En février 2006, le Premier ministre Portia Simpson-Miller fut élu par des délégués du People's National Party afin de remplacer Percival James Patterson à la fin du mois de mars 2006, lorsqu'il quitta son poste. Portia Simpson-Miller est la première femme à occuper le poste de Premier ministre dans l'histoire de la Jamaïque. L'ancien Premier ministre Patterson occupait la fonction depuis la démission de Michael Manley en 1992. Patterson fut réélu trois fois, la dernière fois étant en 2002. En septembre 2007, Simpson-Miller perd les élections législatives et devient chef de l'opposition en remplacement de Bruce Golding, qui lui a succédé au poste de Premier ministre.
Les communes de la Jamaïque ont des conseillers (élus) qui exercent des pouvoirs limités sur le gouvernement local.
Pouvoir législatif
Le parlement est composé d'un sénat (désigné), et d'une chambre des représentants (élue). Treize membres du sénat sont nommés sur l'avis du premier ministre, et huit sur l'avis du chef de l'opposition. La majorité des deux tiers des deux chambres est nécessaire dans chacune des deux chambres pour des amendements constitutionnels. Les élections générales doivent avoir lieu dans les cinq ans qui suivent la formation d'un nouveau gouvernement. Le Premier ministre peut cependant demander au gouverneur général que les élections aient lieu plus tôt. Le sénat peut proposer des lois, et corriger des textes proposés par la chambre. Ils ne peut repousser les propositions de lois concernant le budget pendant plus d'un mois, ou les autres lois pendant plus de sept mois. Le premier ministre et le Cabinet sont choisis par le Parlement. Pas moins de deux, ni plus de quatre membres du Cabinet doivent être élus du Sénat.
Partis politiques et les élections
Résumé des résultats des élections de la Chambre des Représentants de la Jamaïque, le 3 septembre 2007
Source: Jamaicaelections.com et Adam Carr
Pouvoir judiciaire
Le pouvoir judiciaire est aussi calqué sur le système du Royaume-Uni. La Cour d'Appel est la plus haute institution de la Jamaïque. Dans certaines circonstances, des personnes peuvent faire appel au Privy Council du Royaume-Uni.
Les divisions administratives
La Jamaïque est divisée en 14 paroisses : Clarendon, Hanover, Kingston, Manchester, Portland, Saint Andrew, Saint Ann, Saint Catherine, Saint Élizabeth, Saint James, Saint Mary, Saint Thomas, Trelawny, et Westmoreland.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Trevor Munroe et Arnold Bertram, Adult suffrage and political administrations in Jamaica, 1944-2002 : a compendium and commentary, Ian Randle, Kingston, Miami, 2006, 742 p. (ISBN 978-976-637237-8)
- (en) Amanda Sives, Elections, violence and the democratic process in Jamaica : 1944-2007, Ian Randle Pub., Kingston, Miami, 2010, 232 p. (ISBN 978-976-637331-3) (texte remanié d'une thèse soutenue à l'Université de Bradford)
- (fr) Antony Ceyrat, La gauche et les mouvements noirs en Jamaïque : enjeux et dynamiques d'une impasse politique, 1938-1980, L'Harmattan, Paris, 2011, 263 p. (ISBN 978-2-296-54726-1)
Liens externes
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