- Poire d'angoisse
-
La poire d'angoisse est un instrument de torture dont les origines remontent au Moyen Âge. Introduite dans la bouche, le vagin ou l'anus (suivant l'endroit où l'on avait péché) et pouvant augmenter de volume, elle étouffait les cris des suppliciés qui pouvaient troubler les juges, lors de l'Inquisition. La poire d'angoisse utilisée de manière anale ou vaginale servait pour punir les pédérastes et les femmes soupçonnées d'avoir eu des rapports sexuels avec le diable. De manière orale, elle sert également d'instrument de torture et peut, si elle est ouverte avec assez de force, faire exploser le crâne du supplicié.
Cet instrument était une sorte de petite boule, muni parfois de piques, qui, par des ressorts situés à l'intérieur, venait à s'ouvrir et à s'élargir, de sorte qu'il n'y avait aucun moyen de la refermer sauf à l'aide d'une clé. La première personne à avoir découvert ses méfaits est un riche bourgeois des environs de la place Royale, nommé Éridas, que des voleurs voulaient détrousser.
Lien externe
Homonymie
La poire d'angoisse (LPDA) était une revue de « bondage linguistique et graphique » paraissant tous les lundi à midi de 1984 à 1987, soit quelque 130 numéros (sans compter les suppléments).
Livre
- l'« Inventaire général de l'histoire des larrons », paru en 1629.
- La Poire d'angoisse d'Antoine Ristori, édité par La Pensée française, paru en 1986.
- Angoisse d'Édouard Levé, édité chez Philéas Fogg en 2002.
Wikimedia Foundation. 2010.