- Point de mutualisation
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Le point de mutualisation, ou point de flexibilité, est, sur un réseau FTTH mutualisable, l'endroit où s'effectue la connexion entre les fibres optiques des différents abonnés et celles des différents opérateurs. Cette connexion peut être une soudure ou un brassage.
Sommaire
Règles
Les règles qui régissent le point de mutualisation ont pour but de permettre une concurrence libre et non faussée entre différents opérateurs de télécommunication.
L'ensemble des règles qui régissent ce point est en cours de discussion en 2010 à l'ARCEP. Néanmoins, les règles suivantes semblent admises :
- Le déploiement du point de mutualisation est de la responsabilité de l'opérateur d'immeuble
- Le câblage entre le point de mutualisation et la prise de l'abonné se fait en raccordement droit de type point à point.
Localisation
Le point de mutualisation peut être situé plus ou moins loin des logements qu'il dessert. Il peut s'agir d'un boîtier situé en pied d'immeuble, d'une armoire de rue ou même du NRO de raccordement lui-même.
L'emplacement du point de mutualisation est fonction de données techniques (capacité de passages de fibres) ou commerciales (densité). Ainsi, il est vraisemblable qu'en zone urbaine dense le point de mutualisation sera proche de l'immeuble qu'il dessert alors qu'en zone pavillonnaire un point de mutualisation pourrait desservir un quartier entier.
Types de mutualisation
Les expérimentations actuellement en cours distinguent deux types de mutualisation :
- Monofibre : dans ce modèle, l'opérateur d'immeuble amène une fibre du logement au point de mutualisation. Le raccordement au réseau de l'opérateur commercial se fait par l'intermédiaire d'une jarretière. Ce modèle permet d'optimiser la capacité fibre en horizontal mais il nécessite le déplacement d'un technicien au point de mutualisation à chaque raccordement.
- Multifibre : dans ce modèle, l'opérateur d'immeuble amène 4 fibres du logement au point de mutualisation. Il faut noter qu'une prise à 4 ports est alors posée dans le logement (un port par opérateur). Le raccordement au réseau des opérateurs commerciaux se fait par soudure ou jarretièreage. Chaque opérateur possède donc une fibre et un port dédié dans chaque logement. L'intérêt est qu'une fois la prise posée dans un logement, il n'est plus nécessaire d'envoyer de technicien sur site et le risque d'erreur de jarretièrage devient nul. Par contre, ce modèles est extrêmement consommateur en fibre, autant dans la partie verticale que dans la partie horizontale (pour les opérateurs qui choisiraient de souder) puisqu'un immeuble peut alors théoriquement se voir adducté à 400 % de capacité.
Un troisième modèle existe qui n'est pas retenu par l'ARCEP :- Bifibre : dans ce modèle, l'opérateur d'immeuble pose deux fibre en vertical : une pour lui et une autre pour un éventuel opérateur dégroupeur. La prise de l'abonné possède alors deux ports. C'est cette seconde fibre que l'on retrouve au point de mutualisation. S'il permet techniquement la mutualisation, ce modèle souffre d'un problème évident d'équité : l'opérateur d'immeuble, propriétaire d'une fibre dédiée possède alors un avantage concurrentiel tel que toute mutualisation devient illusoire.
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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