Philippe Amiel

Philippe Amiel
Philippe Amiel
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Naissance 1956
Nationalité Drapeau de France France
Profession sociologue

Philippe Amiel (né en 1956) est un sociologue français. Après une première carrière de linguiste lexicographe[1], il dirige des sociétés d'études, et des programmes de recherche en sciences sociales.

À partir de différents travaux sur l'expérimentation biomédicale[2], il développe une activité de recherche et d'enseignement en sociologie et droit de la santé. Docteur en droit, professeur des universités associé à l'Université Paris 8 de 2003 à 2009, il y crée, et dirige de 2003 à 2007, le DESS puis le master professionnel de droit des établissements de santé. Parallèlement, il enseigne la sociologie et, notamment, l'ethnométhodologie à laquelle il a consacré un ouvrage[3].

Depuis 2005, il est directeur de l'Unité de recherche en sciences humaines et sociales (URSHS) de l' Institut de cancérologie Gustave-Roussy ; ses travaux portent particulièrement sur le droit et la sociologie de la recherche biomédicale[4], et sur la prise en charge des malades du cancer, des anciens malades et de leurs proches.

À partir de 2007, il coordonne également le programme « Cancer et Société », axe de recherche no 7 du Cancéropôle Île-de-France[5].

Sommaire

Ethnométhodologie appliquée

L'ethnométhodologie est une branche des « nouvelles sociologies »[6] née dans les années soixante aux Etats-Unis. Son inventeur et principal théoricien, Harold Garfinkel (1917-2011), est l'auteur du livre fondateur de la discipline, les Studies in Ethnomethodology [7], paru en 1967 et traduit en français seulement en 2007[8]. L'ethnométhodologie est une sociologie des ethnométhodes, c'est-à-dire des méthodes que les « membres de la société » (les acteurs) utilisent pour faire ce qu'ils font et en produire, simultanément, l'intelligibilité : l’ethnométhodologie est une sociologie de « l'activité ordinaire » des membres quels qu'ils soient (les sociologues y compris), des « savoirs et raisonnements de sens commun qu'ils partagent » (J. Heritage)[9]. Dans la sociologie conventionnelle, selon Garfinkel (qui vise le modèle structuro-fonctionnaliste de Talcott Parsons), l’agent est réduit à l’état de composante d’une « société sociologique » coupée des réalités pratiques ; il est vu comme un « idiot culturel »[10], comme un « idiot moral » (judgemental dope) [11] entièrement déterminé et sans capacité de jugement. L’ethnométhodologie réévalue l’acteur comme membre de la société doué de compétences et de rationalité propre. Cette rationalité de l’acteur échappe à la description conduite en prenant la « rationalité scientifique » (la rationalité moyen-fin la plus raisonnable) comme « critère d’interprétation des actions humaines »[12].

Pour Amiel, « l’intuition majeure de l’ethnométhodologie est dans l’articulation du sens et de l’action, dans l’idée que « faire », « faire sens » et « faire société » sont, au fond, des aspects d’une même phénoménologie »[13]. Reprenant à son compte l’affirmation de Garfinkel selon laquelle « L’ethnométhodologie, c’est l’ethnométhodologie appliquée »[14], Amiel propose, dans son Ethnométhodologie appliquée une version de la discipline ouverte sur de multiples applications pour les enquêtes en sciences sociales. Cette ouverture passe, selon Amiel, par des fertilisations croisées, épistémologiques (avec le pragmatisme) et méthodologiques (avec la sociologie des organisations).

Ethnométhodologie appliquée est sous-titré Eléments de sociologie praxéologique. Le terme « praxéologique » (du gr. praxis « action » et -logie) signifie « relatif aux pratiques, aux activités (sociales) ». Pour Amiel, l’idée d’une sociologie praxéologique veut faire contrepoint aux sociologies portant essentiellement sur les représentations. La « validité praxéologique des descriptions » est au centre des développements didactiques de l’ouvrage. La notion de « validité praxéologique » a été utilisée par Garfinkel à propos des descriptions qui « peuvent, si l'on biaise, être lues comme des instructions d'action[15] ». En ce sens, selon Amiel, l’ethnométhodologie appelle à produire des descriptions capable de passer « l’épreuve de l’action »[16], c’est-à-dire celle de l’utilisation pratique par les acteurs auxquelles elles sont destinées. Significativement, les concepts cardinaux de l’ethnométhodologie (account, indexicalité, réflexivité) sont détaillés dans Ethnométhodologie appliquée à partir du récit de la préparation d’une recette de famille (le tarama). Pour Amiel, l’ethnométhodologie est, autant qu’un « actionnisme radical »[17], un « descriptivisme radical » qui s’appuie sur une posture déontologique, sur un engagement éthique : « Étudier les arrangements sociaux et les décrire comme si j’établissais un manuel de survie destiné à des utilisateurs auxquels je tiens plus que tout, et à tous autres qui seraient en droit de me reprocher de les avoir induits en erreur sur les mœurs de la tribu, telle est la figure du travail socio-ethnographique responsable à laquelle me renvoie l’ethnométhodologie[18] ».

Un exemple d’application est donné sur une enquête portant sur les expérimentations biomédicales sur l’être humain, thème de recherche de prédilection de P. Amiel, qu’il développe par ailleurs dans Des cobayes et des hommes (2011).

Des cobayes et des hommes

Des cobayes et des hommes : expérimentation sur l'être humain et justice, paru en 2011, se présente comme une enquête « jurisociologique » sur l’expérimentation humaine envisagée du point de vue de la justice (dans le double sens de ce qui relève du droit et du sentiment de justice). La première partie de l’ouvrage décrit la formation — de part et d’autre de la date clé du procès des médecins de Nuremberg — d’un consensus normatif international en réponse aux crises sanitaires et aux accidents et scandales qui émaillent l’histoire des essais médicaux sur l’être humain. La seconde partie détaille la situation française et le fond de « paternalisme juridique » sur lequel, selon Amiel, la réglementation des essais est construite.

Une histoire de la protection des sujets humains d’expérimentation médicale

L’enquête – historique et juridique – de P. Amiel montre comment s’est formée, dans les normes et dans les pratiques, du XVIIIe au XXe siècle, la distinction entre la souris de laboratoire et le sujet humain. Entre les cobayes et les hommes.

La protection du sujet humain d’expérimentation médicale est une préoccupation éthique et juridique qui remonte au XIXe siècle. (L’exigence d’un consentement des sujets est parfaitement comprise, sinon appliquée, au début du XXe siècle.) Cette préoccupation culmine à l’occasion du procès des médecins de Nuremberg (1946-1947), après la révélation des atrocités commises par les expérimentateurs nazis. Le procès est l’occasion de récapituler les règles admises par les « nations civilisées »[19] en matière d’expérimentation humaine. Le jugement de Nuremberg (1947) intègre une liste de critères définissant les expérimentations « acceptables » auxquels les condamnés furent convaincus d’avoir dérogé : c’est cette liste de dix critères qui circula par la suite sous le nom de « code de Nuremberg ». Le « modèle de Nuremberg », qui organise la protection « de victimes potentielles contre des bourreaux éventuels[20] », s’impose durablement dans le droit international dont dérivent, sur ces questions, les réglementations nationales.

Dans les faits, malgré la déclaration d’Helsinki de 1964, il faut attendre la fin des années soixante-dix pour qu’un consensus normatif international efficace, largement initié par les États-Unis[21], commence d’imposer ses règles aux médecins expérimentateurs.

En France, juridiquement, la question des essais n’est longtemps pas traitée autrement que par la répression pénale : les médecins expérimentateurs sont poursuivis lorsque l’acte de recherche ne peut plus du tout être compris comme une acte thérapeutique. Le procès de Lyon[22], en 1859, illustre la position française jusqu’à la loi de 1988 autorisant explicitement et encadrant les essais biomédicaux[23]. A l’hôpital de l’Antiquaille à Lyon, dans le service de dermato-vénérologie, une contamination syphilitique à partir de pus d’un malade est tentée par un interne sur un enfant de dix ans ; l’essai – concluant – est publié ; le ministère public l’apprend, s’en émeut et saisit le tribunal correctionnel de Lyon qui condamne (à une amende) l’interne et son chef de service pour coups et blessures volontaires. Le raisonnement du tribunal est que le geste pratiqué « par pure curiosité scientifique » ne peut être assimilé au geste thérapeutique, fait justificatif de l’exemption pénale des atteintes au corps dans l’activité médicale.

La loi du 20 décembre 1988 relative à la protection des personnes se prêtant à des recherches biomédicales, dite « loi Huriet » ou «  Huriet-Sérusclat » du nom de Claude Huriet et Franck Sérusclat, les sénateurs qui en furent les rapporteurs, autorise et encadre l’expérimentation sur l’être humain en France. Elle s’inscrit dans la continuité du « modèle de Nuremberg » et des textes à portée internationale qui en découlent.

La protection des personnes contre les pratiques expérimentales vues comme potentiellement abusives, est une conquête du XXe siècle. Mais le « modèle de Nuremberg » rend difficile – « impensable », dit Amiel[24] – la prise en compte de la revendication portée par les malades d’un droit de participer aux essais de nouveaux traitements.

Vers un nouveau contrat social en matière de recherche sur l’être humain

Des malades atteints de pathologies graves où les alternatives thérapeutiques sont limitées ou inexistantes (certains cancers, par exemple), réclament aujurd’hui non pas tant une protection contre les essais cliniques qu’un droit d’y participer[25]. Cette revendication prend la logique de protection à contre-pied. Elle révèle les paradoxes latents – paternalistes – de l’encadrement normatif des essais cliniques : l’autonomie de la personne est limité à l’acceptation ou au refus d’une proposition qui lui est faite par le médecin expérimentateur ; la personne n’a jamais l’initiative sauf pour se retirer de l’essai. « C’est comme si on lui donnait le droit d’accepter ou de refuser le repas qu’on lui propose, mais sans jamais l’autoriser à réclamer à manger quand [elle] a faim. » [26] Pour Amiel, « l’autonomie première est la liberté de participer »[27]. Il plaide pour la consécration d’un droit personnel de participer aux essais cliniques, indépendamment de la sollicitation préalable de l’investigateur, dès lors que la personne concernée est éligible médicalement et que l’essai est ouvert au recrutement.

Une jurisociologie pragmatiste

L’ouvrage de P. Amiel contient un riche appendice méthodologique qui détaille les principes de l’approche jurisociologique qu’il met en œuvre : un « projet de connaissance centré sur les effets du droit » tels qu’ils connectent « la sphère du droit et la sphère du social »[28]. Le terme « jurisociologie » est repris et adapté de Carbonnier (qui l’écrivait avec deux s[29]), mais, à la différence de Carbonnier qui voyait dans la sociologie juridique une discipline externe, ancillaire du droit, Amiel propose le modèle d’une jurisociologie capable de servir de « technique du droit »[30].

L’épistémologie sous-jacente est pragmatiste au sens du courant intellectuel qui s’est développé, principalement aux Etats-Unis, à partir des travaux de Peirce, Dewey, James et Mead. Dans les sciences juridiques ce courant est représenté par Holmes et, plus près de nous, par Richard Posner (né en 1939) et les travaux de l’analyse économique du Droit (Law and Economics). Le pragmatisme est un conséquentialisme : « Le sens des choses, dit Dewey, réside dans les conséquences qu’elles produisent[31] ». Amiel reprend de Posner la conception d’un pragmatisme « pro-science » fondé sur une attitude « pratique, instrumentale, tournée vers l’avenir, activiste, empirique, sceptique, antidogmatique, expérimentale[32] » ; il revendique le caractère instrumental de la jurisociologie et, tout autant, sa « dignité épistémologique »[33].

Dans la continuité de Ethnométhodologie appliquée, les enquêtes sociologiques sur lesquelles la démarche est fondée sont présentées comme relevant d’une sociologie des organisations « débridée » par l’ethnométhodologie : la sociologie de Crozier et Friedberg peine à prendre en compte les enjeux normatifs (plutôt que politiques) dans l'organisation[34]; or, les enjeux normatifs organisent de manière caractéristique le terrain médical : « Faire bien, faire le bien, s’accorder sur des définitions opératoires du bien ou du juste, manifester visiblement la conformité de l’action avec les normes du bien et du juste, produire à jet continu de telles normes (BPC [bonnes pratiques cliniques], standards techniques, règles éthiques et juridiques…) : l’activité normative et le rapport aux normes – la normativité – s’imposent à l’observateur comme une caractéristique du territoire biomédical, non réductible à la dimension politique[35]. » La théorie garfinkelienne de l’acteur offre, d’après Amiel, une représentation de l’acteur compatible avec la sociologie des organisations, prise à une distance focale différente et qui permet de prendre en compte les préoccupations normatives à l’œuvre dans l’organisation.

Publications

Articles

  • avec S. Mathieu et A. Fagot-Largeault. Acculturating human experimentation: an empirical survey in France. Journal of Medicine and Philosophy 2001;26(3):285-298.
  • La refondation de la réglementation française sur la recherche biomédicale par la loi du 9 août 2004, in Droit et santé en Afrique, Bordeaux, Éditions hospitalières, 2006, p. 199-209.
  • avec P.-Y. Chapeau. Le "Plan Cancer", instrument de la politique publique de lutte contre le cancer en France.Revue Droit et Santé 2006;9:85-88.
  • Enquête sur les pratiques d’information et de recueil du consentement dans la recherche biomédicale : consentir, mais à quoi ? Revue franç. des affaires sociales 2002;3: 219-234.
  • avec D. Moreau, C. Vincent-Genot, C. Albert, R. Hankard, P. Ravaud, S. Gottot, C. Gaultier. Non-Invitation of Eligible Individuals to Participate in Pediatric Studies: a Qualitative Study. Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine 2007;161:446-450.
  • avec Durand-Zaleski I, Alberti C, Durieux P, Duval X, Gottot S, Ravaud P, Gainotti S, Vincent-Genot C, Moreau D. Informed consent in clinical research in France: assessment and factors associated with therapeutic misconception, J Med Ethics 2008;34;e16 Résumé en ligne
  • avec Dauchy S., Bodin J., Cerf C., Zenasni F., Pezant E., Teller AM, André F., DiPalma M. Evaluating beauty care provided by the hospital to women suffering from breast cancer : qualitative aspects. J. Supportive Care in Cancer 2009 Apr 28 Article en ligne
  • avec Vialla F. La vérité perdue du « code de Nuremberg » : réception et déformations du « code de Nuremberg » en France, Rev. dr. sanit. et soc. RDSS 2009;4:673-687.

Ouvrages

  • Dictionnaire Hachette (collectif), 1 vol., Paris, Hachette, 1980.
  • avec Paul Bonnevie, Dictionnaire Hachette Juniors, Paris, Hachette, 1980.
  • avec Hubert Lucot et Olivier Juillard, Dictionnaire encyclopédique Quillet, supplément, Paris, Quillet, 1984.
  • (dir.) Dictionnaire pratique Hachette, Paris, Hachette, 1987.
  • Ethnométhodologie appliquée : éléments de sociologie praxéologique, Paris, Presses du Lema, 2002-2004, troisième édition, augmentée, 2010 Ouvrage en ligne [PDF]
  • Des cobayes et des hommes : expérimentation sur l'être humain et justice, Paris, Belles Lettres, 2011. (Site de références bibliographiques complémentaire à l'ouvrage http://descobayesetdeshommes.fr)

Participations

  • Membre du Comité d'éthique et de déontologie de l'ASIP Santé.
  • Membre du Comité Ethique et cancer (Ligue contre le cancer).
  • Administrateur de la Fondation JDB pour la prévention du cancer.

Distinctions

Chevalier dans l'ordre des Palmes académiques.

Notes et références

  1. Il a codirigé avec Paul Bonnevie le Dictionnaire Hachette Juniors (Paris, Hachette, 1980) et dirigé le Dictionnaire pratique Hachette (Paris, Hachette, 1987).
  2. P. Amiel, A. Fagot-Largeault et C. Legrand. Le consentement à la recherche biomédicale. Programme de la première enquête systématique sur les dispositifs pratiques d’information et de recueil du consentement dans la recherche biomédicale. Médecine Légale Hospitalière 1998;1(2):32.
  3. Voir P. Amiel, Ethnométhodologie appliquée : éléments de sociologie praxéologique [2004], Paris, Presses du Lema, 2010.
  4. Voir : P. Amiel, Descobayes et des hommes : expérimentation sur l’être humain et justice, Paris, Belles Lettres, 2011.
  5. Site du Cancéropôle Ile-de-France ; voir aussi P. Amiel, Les SHS au cœur de la recherche en cancérologie : l'axe "Cancer & Société" du Cancéropôle Ile-de-France[PDF], Paris 2008 .
  6. Selon l'expression de Philippe Corcuff, Les nouvelles sociologies, Paris, Armand Colin, 2007 (2e édition) ; voir l'exposé (assez imprécis) sur l'ethnométhodologie, p. 59-61.
  7. Harold Garfinkel, Studies in Ethnomethodology, Englewood Cliffs, Prentice Hall, 1967.
  8. Recherches en ethnométhodologie, trad. de l’anglais (Etats-Unis) par M. Barthélémy (dir.), B. Dupret, J.-M. de Queiroz et L. Quéré (dir.), Paris, PUF, 2007.
  9. John Heritage, Ethnomethodology, p. 206-208 in W. Outhwaite, T. Bottomore, E. Gellner, R. Nisbet, A. Touraine (dirs), The Blackwell dictionary of 20th century social thought, Oxford, Blackwell, 1993-1994
  10. H. Garfinkel, Studies, p. 68 (Recherches en ethnométhodologie, p 137): « By “cultural dope” I refer to the man-in-the-sociology’s-society who produces the stable features of the society by acting in compliance with preestablished and legitimate alternatives of action that the common culture provide. »
  11. Ibid., p. 67 (Recherches, p. 136).
  12. Ibid., p. 278-279 (Recherches, p. 422).
  13. Ethnométhodologie appliquée, op. cit., p. 32
  14. H. Garfinkel, Ethnomethodology's Program : Working Out Durkheim's Program, Rowman & Littlefield, 2002, p. 114.
  15. H. Garfinkel, Le programme de l’ethnométhodologie [trad. de Ethnomethodology’s program, Social Psychology Quarterly 59 (1), 1996, p. 5-21], p. 31-56, in M. de Fornel, A. Ogien, L. Quéré, L’Ethnométhodologie. Une sociologie radicale, Paris, La découverte, 2001, p. 37.
  16. Ethnométhodologie appliqué, p. 83.
  17. Louis Quéré, L’argument sociologique de Garfinkel, Problèmes d’épistémologie en sciences sociales [CEMS-EHESS] 1984 ; 3 (« Arguments ethnométhodologiques ») : 100-137, p. 117
  18. Ethnométhodologie appliqué, p. 84.
  19. L’expression est dans le « code de Nuremberg » à plusieurs reprises ; elle est issue de textes antérieurs du droit pénal international (Convention de la Haye sur les lois de la guerre sur terre, 1907).
  20. Cobayes, p. 100.
  21. Après le National Research Act et le « rapport Belmont » qui en découla (1979), et après la révision de la déclaration d’Helsinki en 1975 (qui disposait notamment que les recherches n’obéissant aux principes de la Déclaration ne devraient plus être publiés)
  22. Tribunal de Lyon, 8 et 15 décembre 1859 ; Recueil périodique Dalloz 1859 (D 1859.3.87-88) ;
  23. Loi n° 88-1138 du 20 décembre 1988 (J.O. du 22 décembre 1988) relative à la protection des personnes se prêtant à des recherches biomédicales.
  24. Cobayes, p. 113.
  25. Helen Pearson, « Cancer patients opt for unapproved drug », dans Nature, vol. 446, no 7135, 2007-03-29, p. 474-475 (ISSN 1476-4687) [texte intégral] ; « Cancer : l’essai sauvage », Quotidien du Médecin 2007 (30 mars);8137:1 et 10 ; Philippe Amiel, Jean-Charles Soria, Cancer : un « malade en colère », tribune, Libération, 8 juin 2010, p. 18.Article en ligne
  26. Cobayes, p. 262.
  27. Ibid., p. 252.
  28. Ibid., 277
  29. Jean Carbonnier, Sociologie juridique, Paris, PUF (« Quadrige »), 1978-2004, p. 14.
  30. Cobayes, p. 273.
  31. John Dewey, Logique : la théorie de l’enquête (1938), trad. de l’amér. par G. Deledale, Paris, PUF, 1967, p. 512.
  32. Richard Posner, Overcoming Law, Cambridge (Etats-Unis), Londres, 1995, p. 11.
  33. Cobayes, p. 282.
  34. François Chazel, L'analyse sociologique contemporaine et l'action organisée : contribution à un débat autour de l'ouvrage d'Ehrard Friedberg, « Le pouvoir et la règle », Sociologie du travail 1994;36(1):85-94.
  35. Cobayes, p. 287.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Philippe Amiel de Wikipédia en français (auteurs)

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